"C'est une victoire décisive remportée à Am Zoer. Il n'y aura plus de ville prise. Les mercenaires soudanais de l'Alliance nationale (qui regroupe les diverses factions de la rébellion tchadienne) ont fui ou sont morts", a déclaré le chef d'état-major de l'armée de terre, le général Touka Ramadan Koré, à des journalistes, en présentant les lieux des combats.
Selon lui, l'armée a recensé 162 rebelles tués "et il en y a sans doute plus". Le général de division Adoum Guelemine Gabglia estime lui "à plus de 400 le nombre de morts" rebelles. Sur le champ de bataille, l'AFP a pu voir les corps de huit rebelles et trois tombes doubles.
L'armée affirme avoir "fait plusieurs dizaines de prisonniers". Une vingtaine de prisonniers hagards, dont cinq blessés, ont été présentés à la presse par les autorités. De très jeunes soldats probablement mineurs faisaient partie des prisonniers.
Elle indique aussi avoir détruit ou récupéré une quarantaine de véhicules. L'AFP a pu voir une dizaine de véhicules détruits ou pris dont deux camions armés de canon de 37mm destinés à tirer sur les hélicoptères.
Selon son bilan, l'armée n'a perdu que "six soldats" lors de "combats très violents" qui ont duré un peu moins de deux heures mardi après-midi. Sur le terrain, l'AFP a vu un char de l'armée et un pick-up, tous deux calcinés. Les pertes de l'armée pourraient donc être supérieures.
"Bravo! Vous parlez d'un bilan. c'est crédible?", s'est interrogé avec ironie Ali Gueddei, porte-parole de l'Alliance nationale, joint par l'AFP par téléphone. Selon lui, les rebelles qui avaient pris Am Zoer dans la matinée ont repoussé trois assauts avant de se disperser et "de s'offrir un moment de répit".
L'objectif affiché des rebelles est de se rendre à N'Djamena, comme ils l'avaient fait les 2 et 3 février, étant alors à deux doigts de renverser le régime du président Idriss Deby Itno. Lors de cette offensive dans l'est, ils ont successivement pris Goz Beida, Am Dam, Biltine et Am Zoer sans jamais chercher à les conserver longtemps. De source rebelle anonyme, ceux-ci sont en train de se réorganiser pour pouvoir attaquer à nouveau. Ils attendraient notamment des renforts venus du Soudan.
"Nous avons joué au chat et à la souris depuis huit jours avec eux. Nous savions ce qu'ils allaient faire. Et au moment où la souris a voulu regagner son trou, nous l'avons attrapée", jubile le général Guelemine. "Ils sont détruits, morts, brûlés... Ils n'existent plus. Dites aux gens qu'ils peuvent dormir tranquilles, ils n'entendront plus parler de ces Soudanais. Ils n'iront pas à N'Djamena, pas à Abéché (ville la plus importante de l'est). Nulle part. Et s'ils attaquent à nouveau, nous les repousserons jusqu'à Khartoum", a-t-il fanfaronné.
"C'est fini pour eux. Le Soudan a attaqué à Adé (à la frontière soudanaise) pour faire diversion. Mais, nous ne nous sommes pas dégarnis. Nous les avons attendus sur notre terrain. Regardez le résultat", a précisé à l'AFP le général Touka Ramadan Koré. Le Tchad a assuré mardi avoir été attaqué à deux reprises par l'armée soudanaise à Adé.
Pour les autorités tchadiennes, c'est une "nouvelle preuve" que le Soudan soutient les rebelles et les incite à attaquer le Tchad.
Le Soudan, qui avait repoussé une attaque à la mi-mai des rebelles soudanais du Darfour du Mouvement pour la Justice et l'égalité (JEM) à Omdurman, en banlieue de Khartoum, avait accusé le Tchad d'être derrière l'attaque et avait menacé N'Djamena de représailles.
Mercredi, l'AFP a constaté qu'un pick-up du JEM chargé d'hommes armés, circulait librement à Am Zoer sur le champ de bataille à laquelle il est possible qu'il ait participé côté gouvernemental.
Source: yahoo news
Selon lui, l'armée a recensé 162 rebelles tués "et il en y a sans doute plus". Le général de division Adoum Guelemine Gabglia estime lui "à plus de 400 le nombre de morts" rebelles. Sur le champ de bataille, l'AFP a pu voir les corps de huit rebelles et trois tombes doubles.
L'armée affirme avoir "fait plusieurs dizaines de prisonniers". Une vingtaine de prisonniers hagards, dont cinq blessés, ont été présentés à la presse par les autorités. De très jeunes soldats probablement mineurs faisaient partie des prisonniers.
Elle indique aussi avoir détruit ou récupéré une quarantaine de véhicules. L'AFP a pu voir une dizaine de véhicules détruits ou pris dont deux camions armés de canon de 37mm destinés à tirer sur les hélicoptères.
Selon son bilan, l'armée n'a perdu que "six soldats" lors de "combats très violents" qui ont duré un peu moins de deux heures mardi après-midi. Sur le terrain, l'AFP a vu un char de l'armée et un pick-up, tous deux calcinés. Les pertes de l'armée pourraient donc être supérieures.
"Bravo! Vous parlez d'un bilan. c'est crédible?", s'est interrogé avec ironie Ali Gueddei, porte-parole de l'Alliance nationale, joint par l'AFP par téléphone. Selon lui, les rebelles qui avaient pris Am Zoer dans la matinée ont repoussé trois assauts avant de se disperser et "de s'offrir un moment de répit".
L'objectif affiché des rebelles est de se rendre à N'Djamena, comme ils l'avaient fait les 2 et 3 février, étant alors à deux doigts de renverser le régime du président Idriss Deby Itno. Lors de cette offensive dans l'est, ils ont successivement pris Goz Beida, Am Dam, Biltine et Am Zoer sans jamais chercher à les conserver longtemps. De source rebelle anonyme, ceux-ci sont en train de se réorganiser pour pouvoir attaquer à nouveau. Ils attendraient notamment des renforts venus du Soudan.
"Nous avons joué au chat et à la souris depuis huit jours avec eux. Nous savions ce qu'ils allaient faire. Et au moment où la souris a voulu regagner son trou, nous l'avons attrapée", jubile le général Guelemine. "Ils sont détruits, morts, brûlés... Ils n'existent plus. Dites aux gens qu'ils peuvent dormir tranquilles, ils n'entendront plus parler de ces Soudanais. Ils n'iront pas à N'Djamena, pas à Abéché (ville la plus importante de l'est). Nulle part. Et s'ils attaquent à nouveau, nous les repousserons jusqu'à Khartoum", a-t-il fanfaronné.
"C'est fini pour eux. Le Soudan a attaqué à Adé (à la frontière soudanaise) pour faire diversion. Mais, nous ne nous sommes pas dégarnis. Nous les avons attendus sur notre terrain. Regardez le résultat", a précisé à l'AFP le général Touka Ramadan Koré. Le Tchad a assuré mardi avoir été attaqué à deux reprises par l'armée soudanaise à Adé.
Pour les autorités tchadiennes, c'est une "nouvelle preuve" que le Soudan soutient les rebelles et les incite à attaquer le Tchad.
Le Soudan, qui avait repoussé une attaque à la mi-mai des rebelles soudanais du Darfour du Mouvement pour la Justice et l'égalité (JEM) à Omdurman, en banlieue de Khartoum, avait accusé le Tchad d'être derrière l'attaque et avait menacé N'Djamena de représailles.
Mercredi, l'AFP a constaté qu'un pick-up du JEM chargé d'hommes armés, circulait librement à Am Zoer sur le champ de bataille à laquelle il est possible qu'il ait participé côté gouvernemental.
Source: yahoo news
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