Les activistes sont arrivés par bateau avant de se déployer dans la ville et d'attaquer à l'arme automatique et à la grenade deux hôtels de luxe, un restaurant, des hôpitaux et une gare.
La police a fait état de 101 morts, dont six étrangers, et de 287 blessés. Les attentats ont été revendiqués par une organisation peu connue jusqu'ici, les Moudjahidine de Deccan. Le Deccan est le grand plateau central de l'Inde.
Quatre agresseurs ont été tués, neuf autres ont été arrêtés et 12 policiers, dont le chef de l'unité antiterroriste de Bombay, ont trouvé la mort.
Dix-sept heures après le début de l'assaut, les soldats et les agresseurs échangeaient toujours des coups de feu et une centaine de clients du Taj Majal restaient cloîtrés dans leurs chambres.
"Des gens étaient détenus là-bas, ils ont tous été secourus", a déclaré le chef de la police de l'Etat du Maharashtra à la chaîne de télévision NDTV. "Mais il y a des clients dans les chambres. On ne sait pas combien."
A.N. Roy a ajouté que des personnes semblaient toujours retenues en otage dans l'autre palace attaqué, le Trident-Obertoi. "C'est pourquoi cette opération est conduite avec prudence, pour éviter des victimes innocentes."
"Il pourrait y avoir 10 à 12 terroristes dans l'hôtel. Il n'y a pas de négociations avec eux", a précisé le vice-Premier ministre de l'Etat, R.R. Patil, à la presse.
Selon des témoins, les assaillants sont jeunes et s'expriment en hindi ou en urdu, ce qui laisse penser qu'il s'agit d'Indiens.
"Libérez tous les moudjahidine", a déclaré un des membres du commando qui a attaqué l'hôtel Trident, en réclamant l'arrêt des mauvais traitements infligés selon lui aux musulmans d'Inde.
L'homme, qui a dit s'appeler Sahadullah, a affirmé par téléphone à une chaîne de télévision que son groupe comprenait sept hommes.
Un peu plus tard, une explosion a retenti dans le bâtiment, a témoigné un correspondant de Reuters.
Deux clients du Taj Mahal, bloqués dans leur chambre et joints par des chaînes de télévision, ont déclaré que les issues de secours étaient verrouillées. L'un d'eux a dit avoir vu deux cadavres près de la piscine.
Un responsable européen a été blessé dans l'attaque du Taj Mahal, où se trouvent plusieurs députés européens et dont les flammes léchaient encore le toit jeudi matin.
"Je suppose qu'ils (les agresseurs) cherchaient des étrangers, parce qu'ils demandaient les passeports britanniques ou américains", a raconté Rakesh Patel, un client britannique.
Selon la police, une famille israélienne est également retenue en otage par des hommes armés dans un appartement situé dans le quartier central de Coloba.
Le Café Leopold, un restaurant très prisé par les touristes, a été une autre cible des assaillants, qui ont également tiré dans la foule des passagers de la gare de Chhatrapati Shivaji, l'ancien Victoria Terminus qui est l'une des gares les plus fréquentées du pays.
Ces attaques interviennent en pleine période d'élections régionales en Inde, y compris au Cachemire, et à quelques mois des élections fédérales prévues en début d'année prochaine.
Le Parti du Congrès au pouvoir est déjà très critiqué depuis une série d'attentats dans d'autres villes ces derniers mois.
Le Premier ministre, Manmohan Singh, a prévu de s'adresser à la nation à 16h30 (11h00 GMT).
Les écoles, les marchés financiers ont été fermés. Un couvre-feu a été imposé autour de la Gateway of India, une arche remontant à l'époque coloniale. Les trains fonctionnent normalement. Air France a annulé un vol prévu jeudi vers Bombay.
L'Inde a subi une série d'attentats à la bombe ces dernières années. La majeure partie ont été imputés à des islamistes, même si la police a également arrêté des extrémistes hindous.
Bombay a été la cible de certains des attentats les plus meurtriers. En juillet 2006, sept bombes avaient explosé en l'espace d'un quart d'heure à bord de plusieurs trains de banlieue, à l'heure de pointe, tuant 186 personnes.
L'attentat le plus meurtrier jamais commis en Inde, en 1993, avait eu lieu également dans la ville et fait 257 morts.
Les attaques de Bombay ont été condamnées notamment par les Etats-Unis, la France au nom de l'Union européenne et la Russie. Le Pakistan a proposé de l'aide à son voisin pour lutter contre le terrorisme.
Source: Yahoo News
La police a fait état de 101 morts, dont six étrangers, et de 287 blessés. Les attentats ont été revendiqués par une organisation peu connue jusqu'ici, les Moudjahidine de Deccan. Le Deccan est le grand plateau central de l'Inde.
Quatre agresseurs ont été tués, neuf autres ont été arrêtés et 12 policiers, dont le chef de l'unité antiterroriste de Bombay, ont trouvé la mort.
Dix-sept heures après le début de l'assaut, les soldats et les agresseurs échangeaient toujours des coups de feu et une centaine de clients du Taj Majal restaient cloîtrés dans leurs chambres.
"Des gens étaient détenus là-bas, ils ont tous été secourus", a déclaré le chef de la police de l'Etat du Maharashtra à la chaîne de télévision NDTV. "Mais il y a des clients dans les chambres. On ne sait pas combien."
A.N. Roy a ajouté que des personnes semblaient toujours retenues en otage dans l'autre palace attaqué, le Trident-Obertoi. "C'est pourquoi cette opération est conduite avec prudence, pour éviter des victimes innocentes."
"Il pourrait y avoir 10 à 12 terroristes dans l'hôtel. Il n'y a pas de négociations avec eux", a précisé le vice-Premier ministre de l'Etat, R.R. Patil, à la presse.
Selon des témoins, les assaillants sont jeunes et s'expriment en hindi ou en urdu, ce qui laisse penser qu'il s'agit d'Indiens.
"Libérez tous les moudjahidine", a déclaré un des membres du commando qui a attaqué l'hôtel Trident, en réclamant l'arrêt des mauvais traitements infligés selon lui aux musulmans d'Inde.
L'homme, qui a dit s'appeler Sahadullah, a affirmé par téléphone à une chaîne de télévision que son groupe comprenait sept hommes.
Un peu plus tard, une explosion a retenti dans le bâtiment, a témoigné un correspondant de Reuters.
Deux clients du Taj Mahal, bloqués dans leur chambre et joints par des chaînes de télévision, ont déclaré que les issues de secours étaient verrouillées. L'un d'eux a dit avoir vu deux cadavres près de la piscine.
Un responsable européen a été blessé dans l'attaque du Taj Mahal, où se trouvent plusieurs députés européens et dont les flammes léchaient encore le toit jeudi matin.
"Je suppose qu'ils (les agresseurs) cherchaient des étrangers, parce qu'ils demandaient les passeports britanniques ou américains", a raconté Rakesh Patel, un client britannique.
Selon la police, une famille israélienne est également retenue en otage par des hommes armés dans un appartement situé dans le quartier central de Coloba.
Le Café Leopold, un restaurant très prisé par les touristes, a été une autre cible des assaillants, qui ont également tiré dans la foule des passagers de la gare de Chhatrapati Shivaji, l'ancien Victoria Terminus qui est l'une des gares les plus fréquentées du pays.
Ces attaques interviennent en pleine période d'élections régionales en Inde, y compris au Cachemire, et à quelques mois des élections fédérales prévues en début d'année prochaine.
Le Parti du Congrès au pouvoir est déjà très critiqué depuis une série d'attentats dans d'autres villes ces derniers mois.
Le Premier ministre, Manmohan Singh, a prévu de s'adresser à la nation à 16h30 (11h00 GMT).
Les écoles, les marchés financiers ont été fermés. Un couvre-feu a été imposé autour de la Gateway of India, une arche remontant à l'époque coloniale. Les trains fonctionnent normalement. Air France a annulé un vol prévu jeudi vers Bombay.
L'Inde a subi une série d'attentats à la bombe ces dernières années. La majeure partie ont été imputés à des islamistes, même si la police a également arrêté des extrémistes hindous.
Bombay a été la cible de certains des attentats les plus meurtriers. En juillet 2006, sept bombes avaient explosé en l'espace d'un quart d'heure à bord de plusieurs trains de banlieue, à l'heure de pointe, tuant 186 personnes.
L'attentat le plus meurtrier jamais commis en Inde, en 1993, avait eu lieu également dans la ville et fait 257 morts.
Les attaques de Bombay ont été condamnées notamment par les Etats-Unis, la France au nom de l'Union européenne et la Russie. Le Pakistan a proposé de l'aide à son voisin pour lutter contre le terrorisme.
Source: Yahoo News
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