Washington s'est engagé à hauteur de 10,2 milliards de dollars dans les deux ans à venir et l'aide française devrait être triplée, passant de 13 millions d'euros par an pour 2008, 2009, 2010 à 107 millions au total sur cette période.
Six ans et demi après le renversement du régime des talibans par les forces américaines, ce pays très pauvre est toujours en proie à la violence - près de 6.000 personnes ont été tuées en 2007 - au trafic de drogue et à la corruption.
"L'Afghanistan a été pris en otage par un régime allié au terrorisme, régime qui représente la négation même des valeurs de l'islam", a déclaré Nicolas Sarkozy à l'ouverture de la conférence.
Soutenir le gouvernement afghan actuel du président Hamid Karzaï est "le devoir de tous les démocrates" car la victoire de ce gouvernement sera celle d'un monde libre "respectueux de la dignité des femmes et des hommes", a ajouté le président français.
Lors de cette conférence, à laquelle participaient 68 pays et une quinzaine d'organisations internationales, Kaboul espérait décrocher le financement d'un plan de développement de 50 milliards de dollars sur cinq ans.
CORRUPTION
La rencontre avait surtout pour but de montrer le soutien de la communauté internationale à l'Afghanistan après le sommet de l'Otan en avril qui avait fait le point sur la stratégie militaire pour les 50.000 soldats stationnés dans le pays.
"Le processus de développement en cours marqué par de la confusion et des structures parallèles mine la mise en place des institutions", a déclaré le président afghan, Hamid Karzaï.
"L'Afghanistan a certes besoin d'une aide conséquente mais la façon dont elle est dépensée est tout aussi important", a-t-il ajouté.
Les pays donateurs se sont engagés à améliorer la coordination de l'aide internationale sur le terrain, souvent décrite comme chaotique et inefficace.
Il faut "s'assurer que l'aide arrive jusqu'aux Afghans et leur permette de parer au plus pressé", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. "Cela veut dire lutter efficacement contre la corruption et améliorer l'efficacité. Cela veut dire que les Afghans doivent s'approprier leur développement", a-t-elle ajouté.
L'Afghanistan dépend de l'aide étrangère pour 90% de ses dépenses. Mais souvent, les donateurs ne versent pas autant d'argent que promis et une grande partie des sommes repart dans les pays donateurs en salaires.
Ce décalage entre sommes promises et sommes versées est notamment dû aux craintes de corruption. Sur les 25 milliards de dollars accordés à l'Afghanistan depuis 2001, seuls 15 milliards ont été dépensés, selon les organisations spécialisées dans l'aide humanitaire.
On ignore, parmi les montants d'aide annoncés à Paris, s'il s'agit de fonds réellement nouveaux.
L'aide promise par les Etats-Unis, par exemple, reprend des sommes que l'administration Bush a d'ores et déjà soumises au Congrès, lors de la préparation du budget américain.
La Banque mondiale a annoncé 1,1 milliard de dollars sur cinq ans, Londres l'octroi d'environ 600 millions de livres (760 millions d'euros) d'ici 2012-2013 et le Japon 550 millions de dollars supplémentaires.
Source: yahoo news
Six ans et demi après le renversement du régime des talibans par les forces américaines, ce pays très pauvre est toujours en proie à la violence - près de 6.000 personnes ont été tuées en 2007 - au trafic de drogue et à la corruption.
"L'Afghanistan a été pris en otage par un régime allié au terrorisme, régime qui représente la négation même des valeurs de l'islam", a déclaré Nicolas Sarkozy à l'ouverture de la conférence.
Soutenir le gouvernement afghan actuel du président Hamid Karzaï est "le devoir de tous les démocrates" car la victoire de ce gouvernement sera celle d'un monde libre "respectueux de la dignité des femmes et des hommes", a ajouté le président français.
Lors de cette conférence, à laquelle participaient 68 pays et une quinzaine d'organisations internationales, Kaboul espérait décrocher le financement d'un plan de développement de 50 milliards de dollars sur cinq ans.
CORRUPTION
La rencontre avait surtout pour but de montrer le soutien de la communauté internationale à l'Afghanistan après le sommet de l'Otan en avril qui avait fait le point sur la stratégie militaire pour les 50.000 soldats stationnés dans le pays.
"Le processus de développement en cours marqué par de la confusion et des structures parallèles mine la mise en place des institutions", a déclaré le président afghan, Hamid Karzaï.
"L'Afghanistan a certes besoin d'une aide conséquente mais la façon dont elle est dépensée est tout aussi important", a-t-il ajouté.
Les pays donateurs se sont engagés à améliorer la coordination de l'aide internationale sur le terrain, souvent décrite comme chaotique et inefficace.
Il faut "s'assurer que l'aide arrive jusqu'aux Afghans et leur permette de parer au plus pressé", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice. "Cela veut dire lutter efficacement contre la corruption et améliorer l'efficacité. Cela veut dire que les Afghans doivent s'approprier leur développement", a-t-elle ajouté.
L'Afghanistan dépend de l'aide étrangère pour 90% de ses dépenses. Mais souvent, les donateurs ne versent pas autant d'argent que promis et une grande partie des sommes repart dans les pays donateurs en salaires.
Ce décalage entre sommes promises et sommes versées est notamment dû aux craintes de corruption. Sur les 25 milliards de dollars accordés à l'Afghanistan depuis 2001, seuls 15 milliards ont été dépensés, selon les organisations spécialisées dans l'aide humanitaire.
On ignore, parmi les montants d'aide annoncés à Paris, s'il s'agit de fonds réellement nouveaux.
L'aide promise par les Etats-Unis, par exemple, reprend des sommes que l'administration Bush a d'ores et déjà soumises au Congrès, lors de la préparation du budget américain.
La Banque mondiale a annoncé 1,1 milliard de dollars sur cinq ans, Londres l'octroi d'environ 600 millions de livres (760 millions d'euros) d'ici 2012-2013 et le Japon 550 millions de dollars supplémentaires.
Source: yahoo news
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