"Nous ne permettrons pas que l'Irak serve de base pour porter atteinte à la sécurité de l'Iran et de nos autres voisins", a déclaré M. Maliki lors d'un entretien avec le chef de la diplomatie iranienne,
Manouchehr Mottaki, selon une traduction de ses propos donnée dimanche par l'agence officielle Irna.
"L'objectif stratégique du gouvernement irakien est de renforcer les relations avec l'Iran et ses voisins", a-t-il ajouté.
Pour sa part, en recevant M. Maliki, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que "l'Irak doit atteindre un tel niveau de sécurité et de stabilité pour que les ennemis n'aient plus d'espoir d'influencer ce pays", selon Irna.
M. Maliki a affirmé pour sa part que "le développement et la stabilité de l'Irak sera atteint grâce au développement des relations bilatérales".
Les médias internationaux ont été tenus à l'écart de ces rencontres.
A Bagdad, la porte-parole de l'ambassade américaine, Mirembo Nantongo, a de nouveau accusé l'Iran "de financer et de soutenir les groupes qui cherchent à déstabiliser l'Irak".
Le mois dernier, M. Maliki a créé une commission pour examiner les allégations américaines contre l'Iran.
Cette troisième visite de M. Maliki en Iran depuis sa prise de fonction en 2006 intervient alors qu'Irakiens et Américains négocient depuis début mars un accord "de coopération et d'amitié sur le long terme" qui doit fixer le cadre des futures relations bilatérales, notamment la délicate question de la présence militaire américaine en Irak.
Le futur accord, baptisé Status of Forces Agreement (Sofa), doit donner des bases légales à la présence de troupes américaines sur le sol irakien au-delà du 31 décembre, à l'expiration d'une résolution de l'ONU régissant leur présence.
Le président américain George W. Bush et M. Maliki se sont mis d'accord en novembre sur le principe de la signature de cet accord avant fin juillet, mais aujourd'hui les dirigeants irakiens parlent d'une "vision différente" de celle des Etats-Unis sur cet accord.
M. Maliki est confronté à une pression croissante des partis chiites irakiens qui dénoncent cet accord.
L'Iran a critiqué avec virulence le Sofa, affirmant qu'il donnait une base légale pour permettre aux troupes américaines d'utiliser le territoire irakien pour attaquer d'autres pays de la région.
"Cet accord ne comprend aucun élément contraire à la sécurité de l'Iran (...) aucun gouvernement irakien ne permettra qu'on utilise son territoire pour attaquer l'Iran ou un autre pays", a déclaré pour sa part le ministre irakien de la Défense, Abdel Kader Mohammed Jassim Oubeidi, lors d'une rencontre avec son homologue iranien, Mohammad Najar, selon l'agence Fars.
Tout en soulignant que l'option militaire était toujours sur la table, les dirigeants américains ont toujours affirmé vouloir privilégier un règlement politique de la question nucléaire iranienne.
Lors de cette visite, la délégation irakienne a également discuté des questions économiques, notamment d'approvisionnements supplémentaires d'électricité, d'exportations de pétrole et d'importations d'eau.
L'Iran, pays phare du chiisme, joue un rôle important en Irak, notamment auprès des partis ou milices chiites antiaméricaines.
Téhéran s'oppose à la présence militaire américaine en Irak et se voit régulièrement accusé par Washington d'armer et d'entraîner des milices chiites anti-américaines. Ce que l'Iran dément.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est rendu en mars à Bagdad.
Source: yahoo news
Manouchehr Mottaki, selon une traduction de ses propos donnée dimanche par l'agence officielle Irna.
"L'objectif stratégique du gouvernement irakien est de renforcer les relations avec l'Iran et ses voisins", a-t-il ajouté.
Pour sa part, en recevant M. Maliki, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré que "l'Irak doit atteindre un tel niveau de sécurité et de stabilité pour que les ennemis n'aient plus d'espoir d'influencer ce pays", selon Irna.
M. Maliki a affirmé pour sa part que "le développement et la stabilité de l'Irak sera atteint grâce au développement des relations bilatérales".
Les médias internationaux ont été tenus à l'écart de ces rencontres.
A Bagdad, la porte-parole de l'ambassade américaine, Mirembo Nantongo, a de nouveau accusé l'Iran "de financer et de soutenir les groupes qui cherchent à déstabiliser l'Irak".
Le mois dernier, M. Maliki a créé une commission pour examiner les allégations américaines contre l'Iran.
Cette troisième visite de M. Maliki en Iran depuis sa prise de fonction en 2006 intervient alors qu'Irakiens et Américains négocient depuis début mars un accord "de coopération et d'amitié sur le long terme" qui doit fixer le cadre des futures relations bilatérales, notamment la délicate question de la présence militaire américaine en Irak.
Le futur accord, baptisé Status of Forces Agreement (Sofa), doit donner des bases légales à la présence de troupes américaines sur le sol irakien au-delà du 31 décembre, à l'expiration d'une résolution de l'ONU régissant leur présence.
Le président américain George W. Bush et M. Maliki se sont mis d'accord en novembre sur le principe de la signature de cet accord avant fin juillet, mais aujourd'hui les dirigeants irakiens parlent d'une "vision différente" de celle des Etats-Unis sur cet accord.
M. Maliki est confronté à une pression croissante des partis chiites irakiens qui dénoncent cet accord.
L'Iran a critiqué avec virulence le Sofa, affirmant qu'il donnait une base légale pour permettre aux troupes américaines d'utiliser le territoire irakien pour attaquer d'autres pays de la région.
"Cet accord ne comprend aucun élément contraire à la sécurité de l'Iran (...) aucun gouvernement irakien ne permettra qu'on utilise son territoire pour attaquer l'Iran ou un autre pays", a déclaré pour sa part le ministre irakien de la Défense, Abdel Kader Mohammed Jassim Oubeidi, lors d'une rencontre avec son homologue iranien, Mohammad Najar, selon l'agence Fars.
Tout en soulignant que l'option militaire était toujours sur la table, les dirigeants américains ont toujours affirmé vouloir privilégier un règlement politique de la question nucléaire iranienne.
Lors de cette visite, la délégation irakienne a également discuté des questions économiques, notamment d'approvisionnements supplémentaires d'électricité, d'exportations de pétrole et d'importations d'eau.
L'Iran, pays phare du chiisme, joue un rôle important en Irak, notamment auprès des partis ou milices chiites antiaméricaines.
Téhéran s'oppose à la présence militaire américaine en Irak et se voit régulièrement accusé par Washington d'armer et d'entraîner des milices chiites anti-américaines. Ce que l'Iran dément.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad s'est rendu en mars à Bagdad.
Source: yahoo news
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