En ouverture du sommet, le président de la Commission de l'UA, le Gabonais Jean Ping, a souhaité que l'Afrique "assume ses responsabilités et fasse tout ce qui est en son pouvoir pour aider les parties zimbabwéennes à oeuvrer ensemble pour surmonter les problèmes du pays".
Quant au président en exercice de l'organisation panafricaine, le Tanzanien Jakaya Kikwete a demandé à la communauté internationale de travailler avec la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) à la recherche d'une solution.
A Nairobi, le Premier ministre kényan, Raila Odinga, s'est montré plus sévère lundi après-midi, exhortant l'organisation panafricaine à "suspendre (Mugabe) jusqu'à ce qu'il permette à l'UA de faciliter (la tenue) d'élections libres et équitables entre lui et son opposant".
La tenue du second tour, où Mugabe était le seul candidat en lice après le retrait de Tsvangirai, qui avait invoqué des violences contre ses opposants et l'impossibilité d'une élection "libre et équitable", a été condamnée par la communauté internationale.
Les observateurs de l'UA ont estimé lundi que le scrutin n'avait pas respecté les "critères" alors que dimanche, la SADC avait estimé que le second tour de vendredi ne "reflétait pas la volonté du peuple zimbabwéen". Devancé au premier tour par Tsvangirai, Mugabe, 84 ans et au pouvoir depuis 1980, a obtenu 85,51% des suffrages au second.
Alors que le chef d'Etat zimbabwéen arrivait en Egypte dans la nuit de dimanche à lundi, l'Afrique du Sud, principale puissance régionale, appelait la Zanu-PF, parti du président, et le Mouvement pour le changement démocratique, parti de Tsvangirai, à négocier.
ACCORD À LA KENYANE
Le président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur très critiqué de la crise zimbabwéenne, a souhaité pour la première fois dans un communiqué la formation d'un gouvernement de transition, suivi dans cette voie par l'Ethiopie.
Cette prise de position, ainsi que les discussions préparatoires du sommet, indiquaient que cette solution négociée serait privilégiée par l'UA, qui ne semblait pas vouloir prendre de sanctions malgré les appels occidentaux et dont le chef de la sécurité a exclu, dimanche, le déploiement d'une force militaire sans accord de paix préalable.
Le partage du pouvoir que plusieurs dirigeants africains favoriseraient suivrait l'exemple de l'accord trouvé au Kenya en début d'année, après des violences politiques qui ont fait quelque 1.500 morts.
Mugabe et Tsvangirai se sont tous deux dits prêts à engager des pourparlers sous l'égide de l'UA. L'enjeu principal d'éventuelles discussions serait de savoir qui prendrait la tête d'un gouvernement d'union nationale.
Dimanche, le chef de file de l'opposition a fait savoir qu'il accepterait cette responsabilité et envisageait de cohabiter avec Mugabe si celui-ci se contentait d'une fonction de représentation.
Lundi, il a de nouveau appelé l'UA à décréter que le scrutin était "illégitime".
Alors que les Etats-Unis évoquent la prise de sanctions, le Premier ministre britannique Gordon Brown a affirmé lundi que Mugabe devait quitter le pouvoir et invité l'UA a pencher clairement dans ce sens.
La secrétaire générale adjointe de l'Onu, Asha-Rose Migiro, a estimé de son côté qu'il s'agissait d'un "moment de vérité" pour les dirigeants africains.
Source: yahoo news
Quant au président en exercice de l'organisation panafricaine, le Tanzanien Jakaya Kikwete a demandé à la communauté internationale de travailler avec la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) à la recherche d'une solution.
A Nairobi, le Premier ministre kényan, Raila Odinga, s'est montré plus sévère lundi après-midi, exhortant l'organisation panafricaine à "suspendre (Mugabe) jusqu'à ce qu'il permette à l'UA de faciliter (la tenue) d'élections libres et équitables entre lui et son opposant".
La tenue du second tour, où Mugabe était le seul candidat en lice après le retrait de Tsvangirai, qui avait invoqué des violences contre ses opposants et l'impossibilité d'une élection "libre et équitable", a été condamnée par la communauté internationale.
Les observateurs de l'UA ont estimé lundi que le scrutin n'avait pas respecté les "critères" alors que dimanche, la SADC avait estimé que le second tour de vendredi ne "reflétait pas la volonté du peuple zimbabwéen". Devancé au premier tour par Tsvangirai, Mugabe, 84 ans et au pouvoir depuis 1980, a obtenu 85,51% des suffrages au second.
Alors que le chef d'Etat zimbabwéen arrivait en Egypte dans la nuit de dimanche à lundi, l'Afrique du Sud, principale puissance régionale, appelait la Zanu-PF, parti du président, et le Mouvement pour le changement démocratique, parti de Tsvangirai, à négocier.
ACCORD À LA KENYANE
Le président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur très critiqué de la crise zimbabwéenne, a souhaité pour la première fois dans un communiqué la formation d'un gouvernement de transition, suivi dans cette voie par l'Ethiopie.
Cette prise de position, ainsi que les discussions préparatoires du sommet, indiquaient que cette solution négociée serait privilégiée par l'UA, qui ne semblait pas vouloir prendre de sanctions malgré les appels occidentaux et dont le chef de la sécurité a exclu, dimanche, le déploiement d'une force militaire sans accord de paix préalable.
Le partage du pouvoir que plusieurs dirigeants africains favoriseraient suivrait l'exemple de l'accord trouvé au Kenya en début d'année, après des violences politiques qui ont fait quelque 1.500 morts.
Mugabe et Tsvangirai se sont tous deux dits prêts à engager des pourparlers sous l'égide de l'UA. L'enjeu principal d'éventuelles discussions serait de savoir qui prendrait la tête d'un gouvernement d'union nationale.
Dimanche, le chef de file de l'opposition a fait savoir qu'il accepterait cette responsabilité et envisageait de cohabiter avec Mugabe si celui-ci se contentait d'une fonction de représentation.
Lundi, il a de nouveau appelé l'UA à décréter que le scrutin était "illégitime".
Alors que les Etats-Unis évoquent la prise de sanctions, le Premier ministre britannique Gordon Brown a affirmé lundi que Mugabe devait quitter le pouvoir et invité l'UA a pencher clairement dans ce sens.
La secrétaire générale adjointe de l'Onu, Asha-Rose Migiro, a estimé de son côté qu'il s'agissait d'un "moment de vérité" pour les dirigeants africains.
Source: yahoo news
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