Réunis vendredi à Nice à la veille de la réunion du G20 de Washington, l'Union européenne et la Russie se sont ainsi voulues conciliantes ces derniers jours, sans pour autant tourner la page du conflit avec la Géorgie, selon les mots des Européens.
"Continuer de travailler dans un cadre est mieux que de le faire sans cadre du tout. Nous parlerons de la crise financière et de la crise économique (...) Il sera bon de comparer nos positions", a déclaré à Reuters lors de son arrivée, Javier Solana, le porte-parole de la diplomatie européenne.
Alors que les Vingt-sept ont appuyé lundi la reprise des discussions euro-russes sur un nouveau partenariat stratégique, Moscou a de son côté adopté un ton plus rond sur le déploiement de missiles dans l'enclave de Kaliningrad, entre la Pologne et la Lituanie, et a retardé le relèvement de droits de douane sur les importations de papier, qui menaçaient de pénaliser les industries finlandaises et suédoises.
Sans revenir au "business as usual", UE et Russie abordent également la réunion du G20 sur la réforme du système financier international sur une ligne très proche.
Tous deux considèrent que le Fonds monétaire international (FMI) et les pays émergents doivent jouer un rôle plus important et qu'un renforcement des règles de régulation et discipline financière est nécessaire.
"Je ne pense pas qu'il y aura aujourd'hui quelque chose de spécifique, de concret, au-delà de la décision de continuer les négociations sur l'accord stratégique", a néanmoins poursuivi Solana.
Mais, a-t-il dit, l'intérêt de la réunion de Nice est surtout de trouver un nouvel état d'esprit dans la relation UE-Russie.
Jeudi, Dmitri Medvedev avait indiqué à Cannes, devant des chefs d'entreprises, que la Russie restait candidate à "joindre l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à des conditions non humiliantes".
"Il est tant de reprendre les discussions et de commencer à agir", avait-il déclaré, alors que les négociations en vue de l'entrée de la Russie à l'OMC sont à l'arrêt.
Les Européens, qui à l'inverse des Américains continuent de soutenir activement cette candidature, sont devenus le principal allié de Moscou sur ce dossier.
Javier Solana a indiqué que cela aiderait à trouver "un terrain d'entente sur la crise" et qu'il s'agissait aussi aux yeux des Européens du "meilleur moyen de réimpliquer les Russes dans les affaires internationales".
Source: Yahoo News
"Continuer de travailler dans un cadre est mieux que de le faire sans cadre du tout. Nous parlerons de la crise financière et de la crise économique (...) Il sera bon de comparer nos positions", a déclaré à Reuters lors de son arrivée, Javier Solana, le porte-parole de la diplomatie européenne.
Alors que les Vingt-sept ont appuyé lundi la reprise des discussions euro-russes sur un nouveau partenariat stratégique, Moscou a de son côté adopté un ton plus rond sur le déploiement de missiles dans l'enclave de Kaliningrad, entre la Pologne et la Lituanie, et a retardé le relèvement de droits de douane sur les importations de papier, qui menaçaient de pénaliser les industries finlandaises et suédoises.
Sans revenir au "business as usual", UE et Russie abordent également la réunion du G20 sur la réforme du système financier international sur une ligne très proche.
Tous deux considèrent que le Fonds monétaire international (FMI) et les pays émergents doivent jouer un rôle plus important et qu'un renforcement des règles de régulation et discipline financière est nécessaire.
"Je ne pense pas qu'il y aura aujourd'hui quelque chose de spécifique, de concret, au-delà de la décision de continuer les négociations sur l'accord stratégique", a néanmoins poursuivi Solana.
Mais, a-t-il dit, l'intérêt de la réunion de Nice est surtout de trouver un nouvel état d'esprit dans la relation UE-Russie.
Jeudi, Dmitri Medvedev avait indiqué à Cannes, devant des chefs d'entreprises, que la Russie restait candidate à "joindre l'Organisation mondiale du commerce (OMC) à des conditions non humiliantes".
"Il est tant de reprendre les discussions et de commencer à agir", avait-il déclaré, alors que les négociations en vue de l'entrée de la Russie à l'OMC sont à l'arrêt.
Les Européens, qui à l'inverse des Américains continuent de soutenir activement cette candidature, sont devenus le principal allié de Moscou sur ce dossier.
Javier Solana a indiqué que cela aiderait à trouver "un terrain d'entente sur la crise" et qu'il s'agissait aussi aux yeux des Européens du "meilleur moyen de réimpliquer les Russes dans les affaires internationales".
Source: Yahoo News
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