L'Espagne a été couronnée reine d'Europe dimanche soir en faisant triompher son jeu de passes et de mouvement au terme d'un tournoi sans révolution.
Sa finale remportée 1-0 contre l'Allemagne a été à l'image de son Euro: une démonstration de football collectif et léché face auquel la détermination allemande a été impuissante.
Derrière son président Michel Platini, l'UEFA veut voir dans le sacre de l'Espagne et la présence de l'Allemagne en finale la revanche d'un football offensif quatre ans après la victoire de la Grèce.
"Je tiens à remercier (...) les joueurs et les entraîneurs qui ont donné une belle image de notre football européen", s'est réjoui Michel Platini. "La vraie chance, c'est que tous ceux qui sont allés vers l'avant ont gagné."
En 2004, la Grèce n'avait remporté qu'une seule victoire en poule avant de piéger successivement tous ses adversaires jusqu'en finale avec trois succès 1-0. En six rencontres, elle n'avait marqué qu'une seule fois plus d'un but.
En 2008, les deux finalistes ont été les deux meilleures attaques du tournoi, les seules avec les Pays-Bas à atteindre le seuil des deux buts par match avant de se rencontrer à Vienne.
Là où les Néerlandais ont excellé dans l'art du contre face à l'Italie et à la France, l'Espagne et l'Allemagne se sont en revanche employées, chacune à leur manière, à imposer leur loi au milieu de terrain.
La France, elle, en a été incapable, handicapée par les blessures, les méformes et l'intégration inaboutie d'une nouvelle génération.
LA RÉVÉLATION ARSHAVIN
Vice-championne du monde deux ans plus tôt, elle est cette fois rentrée à la maison dès le premier tour en ramenant de Suisse des doutes multiples sur son avenir et celui de son sélectionneur Raymond Domenech.
L'Italie, dont la priorité était comme la France de ne pas prendre de but, a pour sa part déjà tranché: Roberto Donadoni a été remplacé par son prédécesseur Marcello Lippi, champion du monde deux ans auparavant.
L'UEFA s'est certes félicitée d'avoir apporté du "bonheur" aux amateurs de football, avec la récompense de l'esprit offensif, une forte diminution du nombre de cartons distribués (trois expulsions en 31 matches) et quasiment aucune violence liée aux supporters.
Les spectateurs n'ont pas pour autant assisté à une orgie de buts (77 comme en 2004) et le meilleur buteur du tournoi, l'Espagnol David Villa absent de la finale, a arrêté son compteur à quatre, dont un triplé, alors que ses prédécesseurs depuis 1996 ont tous atteint cinq unités.
Si le tenant du titre, les deux finalistes de la dernière Coupe du monde et les deux pays organisateurs - Suisse et Autriche - ont rapidement disparu du paysage, cet Euro n'a pas non plus accouché de surprises majeures, ni dans le jeu ni chez les joueurs.
La plupart des équipes ont régulièrement évolué avec un seul attaquant. Même l'Espagne et l'Allemagne s'y sont converties dans leur parcours.
Le "miracle" de la Turquie s'est arrêté en demi-finale, le match qu'elle a pourtant le plus maîtrisé après ses improbables retournements de situation des tours précédents.
La Russie est quant à elle tombée sur une Espagne en état de grâce en demi-finale. Elle a tout de même offert au tournoi sa révélation avec Andreï Arshavin.
Le meneur russe ne devrait toutefois pas troubler les nuits de Cristiano Ronaldo. Le Portugais peut toujours rêver du Ballon d'Or malgré son incapacité à reproduire à l'Euro ses performances avec Manchester United.
Source: news.yahoo.com
Sa finale remportée 1-0 contre l'Allemagne a été à l'image de son Euro: une démonstration de football collectif et léché face auquel la détermination allemande a été impuissante.
Derrière son président Michel Platini, l'UEFA veut voir dans le sacre de l'Espagne et la présence de l'Allemagne en finale la revanche d'un football offensif quatre ans après la victoire de la Grèce.
"Je tiens à remercier (...) les joueurs et les entraîneurs qui ont donné une belle image de notre football européen", s'est réjoui Michel Platini. "La vraie chance, c'est que tous ceux qui sont allés vers l'avant ont gagné."
En 2004, la Grèce n'avait remporté qu'une seule victoire en poule avant de piéger successivement tous ses adversaires jusqu'en finale avec trois succès 1-0. En six rencontres, elle n'avait marqué qu'une seule fois plus d'un but.
En 2008, les deux finalistes ont été les deux meilleures attaques du tournoi, les seules avec les Pays-Bas à atteindre le seuil des deux buts par match avant de se rencontrer à Vienne.
Là où les Néerlandais ont excellé dans l'art du contre face à l'Italie et à la France, l'Espagne et l'Allemagne se sont en revanche employées, chacune à leur manière, à imposer leur loi au milieu de terrain.
La France, elle, en a été incapable, handicapée par les blessures, les méformes et l'intégration inaboutie d'une nouvelle génération.
LA RÉVÉLATION ARSHAVIN
Vice-championne du monde deux ans plus tôt, elle est cette fois rentrée à la maison dès le premier tour en ramenant de Suisse des doutes multiples sur son avenir et celui de son sélectionneur Raymond Domenech.
L'Italie, dont la priorité était comme la France de ne pas prendre de but, a pour sa part déjà tranché: Roberto Donadoni a été remplacé par son prédécesseur Marcello Lippi, champion du monde deux ans auparavant.
L'UEFA s'est certes félicitée d'avoir apporté du "bonheur" aux amateurs de football, avec la récompense de l'esprit offensif, une forte diminution du nombre de cartons distribués (trois expulsions en 31 matches) et quasiment aucune violence liée aux supporters.
Les spectateurs n'ont pas pour autant assisté à une orgie de buts (77 comme en 2004) et le meilleur buteur du tournoi, l'Espagnol David Villa absent de la finale, a arrêté son compteur à quatre, dont un triplé, alors que ses prédécesseurs depuis 1996 ont tous atteint cinq unités.
Si le tenant du titre, les deux finalistes de la dernière Coupe du monde et les deux pays organisateurs - Suisse et Autriche - ont rapidement disparu du paysage, cet Euro n'a pas non plus accouché de surprises majeures, ni dans le jeu ni chez les joueurs.
La plupart des équipes ont régulièrement évolué avec un seul attaquant. Même l'Espagne et l'Allemagne s'y sont converties dans leur parcours.
Le "miracle" de la Turquie s'est arrêté en demi-finale, le match qu'elle a pourtant le plus maîtrisé après ses improbables retournements de situation des tours précédents.
La Russie est quant à elle tombée sur une Espagne en état de grâce en demi-finale. Elle a tout de même offert au tournoi sa révélation avec Andreï Arshavin.
Le meneur russe ne devrait toutefois pas troubler les nuits de Cristiano Ronaldo. Le Portugais peut toujours rêver du Ballon d'Or malgré son incapacité à reproduire à l'Euro ses performances avec Manchester United.
Source: news.yahoo.com