"Tout en poursuivant ses intérêts économiques, la Suisse finance le premier Etat-sponsor du terrorisme dans le monde", dit l'annonce publiée mardi sur une pleine page dans la "Neue Zürcher Zeitung", "Le Temps" et "Le Matin Bleu". Le texte s'adresse également à la conseillère fédérale Micheline Calmy-Rey: "Lorsque vous financez un Etat terroriste, vous financez le terrorisme".
Les lanceurs de missiles du Hezbollah au Liban, les attaquants suicides du Hamas à Gaza, le programme d'armement nucléaire iranien et les groupes terroristes en Europe et partout dans le monde profitent également du contrat énergétique signé par la Suisse, souligne l'annonce.
Selon le site Internet d'ADL, http://www.adl.org/default.htm , le texte est également paru mardi dans "The Wall Street Journal", le "New York Times", le "New York Sun", et "The International Herald Tribune". Abraham Foxman, président de l'organisation, y relève en outre que "la Suisse semble adopter la même attitude contre la menace de l'islamisme radical que durant la Seconde Guerre mondiale et durant la Guerre froide, à savoir la défense de ses propres intérêts sous couvert de la neutralité".
Interrogé par l'Associated Press, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a souligné que les critiques et les chiffres publiés dans l'annonce ne correspondaient pas aux faits. Le contrat gazier signé entre une compagnie suisse et la société iranienne ne viole pas les sanctions internationales contre l'Iran prises par l'ONU et les Etats-Unis, a rappelé Lars Knuchel, porte-parole du DFAE.
De nombreux pays poursuivent des relations commerciales avec l'Iran beaucoup plus importantes que la Suisse, a encore relevé le porte-parole du DFAE. La Suisse ne figure même pas parmi les dix pays qui sont les principaux destinataires des exportations iraniennes, que ce soit pour l'ensemble du commerce ou seulement pour ce qui concerne les matières premières.
L'organisation juive américaine avait déjà attaqué la Suisse dans les années 90 à l'époque des fonds en déshérence. Cité mardi par le quotidien vaudois "24 Heures", le président de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), Alfred Donath, se désolidarise des organisations juives américaines, même s'il n'est guère enchanté par l'accord gazier. "Pour nous, la campagne de presse de l'ADL relève de l'ingérence". Selon lui, "ces critiques sont injustes et déplacées vis-à-vis de Micheline Calmy-Rey. C'est la position du Conseil fédéral dans son ensemble qui doit être discutée".
Alfred Donath a confirmé qu'il avait été personnellement informé de la visite de Micheline Calmy-Rey en Iran. Il avait alors eu l'impression que la ministre des Affaires étrangères ne se rendait pas volontiers à Téhéran. Un jour après la signature du contrat gazier du 17 mars, la FSCI avait vivement critiqué cette démarche.
Source: yahoo news
Les lanceurs de missiles du Hezbollah au Liban, les attaquants suicides du Hamas à Gaza, le programme d'armement nucléaire iranien et les groupes terroristes en Europe et partout dans le monde profitent également du contrat énergétique signé par la Suisse, souligne l'annonce.
Selon le site Internet d'ADL, http://www.adl.org/default.htm , le texte est également paru mardi dans "The Wall Street Journal", le "New York Times", le "New York Sun", et "The International Herald Tribune". Abraham Foxman, président de l'organisation, y relève en outre que "la Suisse semble adopter la même attitude contre la menace de l'islamisme radical que durant la Seconde Guerre mondiale et durant la Guerre froide, à savoir la défense de ses propres intérêts sous couvert de la neutralité".
Interrogé par l'Associated Press, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a souligné que les critiques et les chiffres publiés dans l'annonce ne correspondaient pas aux faits. Le contrat gazier signé entre une compagnie suisse et la société iranienne ne viole pas les sanctions internationales contre l'Iran prises par l'ONU et les Etats-Unis, a rappelé Lars Knuchel, porte-parole du DFAE.
De nombreux pays poursuivent des relations commerciales avec l'Iran beaucoup plus importantes que la Suisse, a encore relevé le porte-parole du DFAE. La Suisse ne figure même pas parmi les dix pays qui sont les principaux destinataires des exportations iraniennes, que ce soit pour l'ensemble du commerce ou seulement pour ce qui concerne les matières premières.
L'organisation juive américaine avait déjà attaqué la Suisse dans les années 90 à l'époque des fonds en déshérence. Cité mardi par le quotidien vaudois "24 Heures", le président de la Fédération suisse des communautés israélites (FSCI), Alfred Donath, se désolidarise des organisations juives américaines, même s'il n'est guère enchanté par l'accord gazier. "Pour nous, la campagne de presse de l'ADL relève de l'ingérence". Selon lui, "ces critiques sont injustes et déplacées vis-à-vis de Micheline Calmy-Rey. C'est la position du Conseil fédéral dans son ensemble qui doit être discutée".
Alfred Donath a confirmé qu'il avait été personnellement informé de la visite de Micheline Calmy-Rey en Iran. Il avait alors eu l'impression que la ministre des Affaires étrangères ne se rendait pas volontiers à Téhéran. Un jour après la signature du contrat gazier du 17 mars, la FSCI avait vivement critiqué cette démarche.
Source: yahoo news
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