Auparavant, le parlement du Kosovo a reconduit Fatmir Sejdiu à son poste de président et élu Jakup Krasniqi au poste de président de l'assemblée kosovare.
L'élection de M. Thaçi et la réélection de M. Sejdiu sont le fruit d'un accord de coalition signé par leurs partis respectifs, le Parti démocratique du Kosovo (PDK), qui dispose de 37 députés sur 120 au parlement, et la Ligue démocratique du Kosovo (LDK), qui a 25 députés.
"Nous nous préparons à faire en ce début d'année du Kosovo un Etat indépendant et souverain offrant des possibilités égales à tous", a déclaré M. Thaçi aux députés.
Après son élection, M. Thaçi s'est adressé en serbe aux Serbes restés au Kosovo.
"Nous ferons tout pour créer un climat de tolérance dans nos relations avec les minorités, en particulier avec la communauté serbe", a-t-il dit, appelant les Serbes ayant fui la province à revenir.
"Ils (les Serbes) sont les bienvenus, ils font partie du Kosovo", a-t-il dit ajoutant qu'il serait "le Premier ministre de tous les citoyens".
Environ 200.000 Serbes ont fui le Kosovo après le retrait des forces serbes et l'arrivée de la Mission de l'ONU (Minuk) qui administre la province depuis juin 1999.
Le gouvernement proposé par M. Thaçi compte 15 ministres, sept du PDK et 5 de la LDK, et deux vice-Premiers ministres.
Trois ministères sont réservés aux représentants des minorités du Kosovo, province du sud de la Serbie où les Albanais constituent 90% de la population.
Deux de ces ministères sont réservés aux Serbes, dont 100.000 environ sont restés dans la province. Les Serbes ont massivement boycotté les élections législatives du 17 novembre. Un ministère a été prévu pour les autres minorités.
Les Albanais du Kosovo, soutenus par Washington et les principaux pays européens, pourraient proclamer prochainement l'indépendance de la province, ce à quoi la Serbie, soutenue par la Russie, est farouchement opposée.
Soucieuse d'apaiser Belgrade, alors que se profile l'indépendance du Kosovo, l'Union européenne (UE) veut accélérer le processus devant la conduire à accueillir un jour en son sein la Serbie.
La Slovénie, qui exerce la présidence de l'UE, presse ses partenaires européens de signer au plus vite avec Belgrade l'Accord de stabilisation et d'association pour éviter que la Serbie ne se détourne de l'Europe, comme l'a menacé le Premier ministre serbe Vojislav Kostunica.
M. Kostunica avait averti vendredi dernier que l'UE devrait "choisir" entre un rapprochement avec la Serbie ou l'envoi d'une mission européenne au Kosovo, prévue soit en janvier, soit en février afin de piloter l'indépendance de la province gérée par l'ONU depuis 1999.
La Serbie a jusqu'ici seulement paraphé l'accord dit de stabilisation et d'association avec l'UE.
Avant de pouvoir le signer, Belgrade doit encore prouver qu'il "coopère pleinement" avec le Tribunal pénal international (TPI) et tout faire pour arrêter l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, inculpé de génocide.
Le ministre slovène des Affaires étrangères Dimitrij Rupel a souhaité que l'accord d'association soit "si possible" signé d'ici la fin du mois, avant l'éventuel deuxième tour de l'élection présidentielle serbe qui devrait se tenir le 3 février, et où les Européens redoutent une nouvelle poussée des nationalistes.
Mais certains pays comme la Belgique et surtout les Pays-Bas, où siège le TPI, campent sur une position de fermeté. "Mladic doit être à La Haye. Sans coopération, pas de signature", a déclaré mardi le chef de la diplomatie néerlandaise Maxime Verhagen.
Yahoo.fr
L'élection de M. Thaçi et la réélection de M. Sejdiu sont le fruit d'un accord de coalition signé par leurs partis respectifs, le Parti démocratique du Kosovo (PDK), qui dispose de 37 députés sur 120 au parlement, et la Ligue démocratique du Kosovo (LDK), qui a 25 députés.
"Nous nous préparons à faire en ce début d'année du Kosovo un Etat indépendant et souverain offrant des possibilités égales à tous", a déclaré M. Thaçi aux députés.
Après son élection, M. Thaçi s'est adressé en serbe aux Serbes restés au Kosovo.
"Nous ferons tout pour créer un climat de tolérance dans nos relations avec les minorités, en particulier avec la communauté serbe", a-t-il dit, appelant les Serbes ayant fui la province à revenir.
"Ils (les Serbes) sont les bienvenus, ils font partie du Kosovo", a-t-il dit ajoutant qu'il serait "le Premier ministre de tous les citoyens".
Environ 200.000 Serbes ont fui le Kosovo après le retrait des forces serbes et l'arrivée de la Mission de l'ONU (Minuk) qui administre la province depuis juin 1999.
Le gouvernement proposé par M. Thaçi compte 15 ministres, sept du PDK et 5 de la LDK, et deux vice-Premiers ministres.
Trois ministères sont réservés aux représentants des minorités du Kosovo, province du sud de la Serbie où les Albanais constituent 90% de la population.
Deux de ces ministères sont réservés aux Serbes, dont 100.000 environ sont restés dans la province. Les Serbes ont massivement boycotté les élections législatives du 17 novembre. Un ministère a été prévu pour les autres minorités.
Les Albanais du Kosovo, soutenus par Washington et les principaux pays européens, pourraient proclamer prochainement l'indépendance de la province, ce à quoi la Serbie, soutenue par la Russie, est farouchement opposée.
Soucieuse d'apaiser Belgrade, alors que se profile l'indépendance du Kosovo, l'Union européenne (UE) veut accélérer le processus devant la conduire à accueillir un jour en son sein la Serbie.
La Slovénie, qui exerce la présidence de l'UE, presse ses partenaires européens de signer au plus vite avec Belgrade l'Accord de stabilisation et d'association pour éviter que la Serbie ne se détourne de l'Europe, comme l'a menacé le Premier ministre serbe Vojislav Kostunica.
M. Kostunica avait averti vendredi dernier que l'UE devrait "choisir" entre un rapprochement avec la Serbie ou l'envoi d'une mission européenne au Kosovo, prévue soit en janvier, soit en février afin de piloter l'indépendance de la province gérée par l'ONU depuis 1999.
La Serbie a jusqu'ici seulement paraphé l'accord dit de stabilisation et d'association avec l'UE.
Avant de pouvoir le signer, Belgrade doit encore prouver qu'il "coopère pleinement" avec le Tribunal pénal international (TPI) et tout faire pour arrêter l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, Ratko Mladic, inculpé de génocide.
Le ministre slovène des Affaires étrangères Dimitrij Rupel a souhaité que l'accord d'association soit "si possible" signé d'ici la fin du mois, avant l'éventuel deuxième tour de l'élection présidentielle serbe qui devrait se tenir le 3 février, et où les Européens redoutent une nouvelle poussée des nationalistes.
Mais certains pays comme la Belgique et surtout les Pays-Bas, où siège le TPI, campent sur une position de fermeté. "Mladic doit être à La Haye. Sans coopération, pas de signature", a déclaré mardi le chef de la diplomatie néerlandaise Maxime Verhagen.
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