Un précédent bilan faisait état de neuf personnes tuées dans ces violences qui opposent depuis le 5 mars les Kikuyus (ethnie du président kényan Mwai Kibaki), qui sont traditionnellement agriculteurs, et les Turkanas, un peuple d'éleveurs et de guerriers.
"Dix personnes ont été tuées la semaine dernière et quatre autres corps ont été retrouvés", a déclaré à l'AFP le commandant de la police locale, Olta Aliwa, précisant que quatre autres personnes avaient été blessées aujourd'hui dans ces violences.
"Je peux confirmer que les incendiaires ont à nouveau frappé ce matin, environ 15 maisons ont été incendiées et les gens fuient la zone", a déclaré la responsable de la police.
Selon la responsable locale de la police, les affrontements actuels seraient liés à des luttes à propos du bétail.
Le Kenya connaît actuellement une très grave crise, née de la contestation par l'opposant Raila Odinga de la réélection de M. Kibaki à la présidentielle entachée d'irrégularités du 27 décembre. Cette crise a déjà généré plus de 1.500 morts et environ 300.000 déplacés. Elle a également été le révélateur de profonds conflits fonciers et ethniques latents depuis 1963 mais jamais résolus par les gouvernements successifs de ce pays d'Afrique de l'Est.
lefigaro.fr
"Dix personnes ont été tuées la semaine dernière et quatre autres corps ont été retrouvés", a déclaré à l'AFP le commandant de la police locale, Olta Aliwa, précisant que quatre autres personnes avaient été blessées aujourd'hui dans ces violences.
"Je peux confirmer que les incendiaires ont à nouveau frappé ce matin, environ 15 maisons ont été incendiées et les gens fuient la zone", a déclaré la responsable de la police.
Selon la responsable locale de la police, les affrontements actuels seraient liés à des luttes à propos du bétail.
Le Kenya connaît actuellement une très grave crise, née de la contestation par l'opposant Raila Odinga de la réélection de M. Kibaki à la présidentielle entachée d'irrégularités du 27 décembre. Cette crise a déjà généré plus de 1.500 morts et environ 300.000 déplacés. Elle a également été le révélateur de profonds conflits fonciers et ethniques latents depuis 1963 mais jamais résolus par les gouvernements successifs de ce pays d'Afrique de l'Est.
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