La décision du Juge aux Affaires familiales du Tribunal de Grande Instance de Niort se base en fait, sur des motifs qui peuvent sembler discriminatoires. « Attendu qu'il peut perdre connaissance (coma diabétique) à tout moment (…) que l'on s'associe pleinement aux craintes de Madame (X, mère de l'enfant, n.d.l.r.) dans la mesure où Sébastien est en bas âge et qu'il peut se retrouver dans une situation dramatique si son père venait à faire un malaise. (…) Que par ailleurs, on peut s'interroger sur l'opportunité pour Monsieur … de faire monter son fils dans sa voiture (…) un malaise au volant pouvant avoir des conséquences dramatiques pour lui-même et l'enfant, sans parler des autres usagers de la route ».
Ce n'est pas tout. Le juge estime par ailleurs « que l'on ne peut se voiler la face devant les risques pour Sébastien en cas de survenance d'un coma diabétique de son père, sauf à être totalement inconscient et irresponsable, ce que doit se refuser un Juge aux Affaires Familiales… »
Cette décision fait bondir l'AFD. « Que les choses soient claires. Il y a peut-être mille très bonnes raisons de souscrire aux demandes de Mme (…), mais en aucun cas le diabète de (…) ne saurait figurer au rang de ces motifs-là ». Prenant le parti de la dérision, les responsables de l'Association suggèrent ainsi que « le diabète soit considéré comme une infraction à la loi, que les diabétiques soient privés de tous leurs droits et sévèrement punis ». En attendant, le père a interjeté appel du jugement.
« Il est outrageant de voir que l'on utilise le diabète comme argument pour empêcher un père d'avoir la garde de son enfant », s'insurge le Pr Patrick Vexiau, chef du service de diabétologie de l'hôpital Saint-Louis de Paris. « Tout ce qui est écrit dans ce jugement par rapport au diabète est infondé », poursuit-il. « Un diabétique correctement traité ne présente pas de risque de coma hypoglycémique (un trouble) très rare et que l'on sait prévenir. Il y a des signes annonciateurs comme des sueurs, des tremblements que les patients diabétiques connaissent très bien. »
Cette affaire renvoie au cas de l'aide-soignante qui à Rennes, s'était vue refuser l'embauche dans un service hospitalier pour cause de diabète. Elle suscite également des inquiétudes face à la montée des attitudes discriminatoires vis-à-vis de certains malades. Un sujet peut-être, dont devrait se saisir la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE).
Source: news.yahoo.com
Ce n'est pas tout. Le juge estime par ailleurs « que l'on ne peut se voiler la face devant les risques pour Sébastien en cas de survenance d'un coma diabétique de son père, sauf à être totalement inconscient et irresponsable, ce que doit se refuser un Juge aux Affaires Familiales… »
Cette décision fait bondir l'AFD. « Que les choses soient claires. Il y a peut-être mille très bonnes raisons de souscrire aux demandes de Mme (…), mais en aucun cas le diabète de (…) ne saurait figurer au rang de ces motifs-là ». Prenant le parti de la dérision, les responsables de l'Association suggèrent ainsi que « le diabète soit considéré comme une infraction à la loi, que les diabétiques soient privés de tous leurs droits et sévèrement punis ». En attendant, le père a interjeté appel du jugement.
« Il est outrageant de voir que l'on utilise le diabète comme argument pour empêcher un père d'avoir la garde de son enfant », s'insurge le Pr Patrick Vexiau, chef du service de diabétologie de l'hôpital Saint-Louis de Paris. « Tout ce qui est écrit dans ce jugement par rapport au diabète est infondé », poursuit-il. « Un diabétique correctement traité ne présente pas de risque de coma hypoglycémique (un trouble) très rare et que l'on sait prévenir. Il y a des signes annonciateurs comme des sueurs, des tremblements que les patients diabétiques connaissent très bien. »
Cette affaire renvoie au cas de l'aide-soignante qui à Rennes, s'était vue refuser l'embauche dans un service hospitalier pour cause de diabète. Elle suscite également des inquiétudes face à la montée des attitudes discriminatoires vis-à-vis de certains malades. Un sujet peut-être, dont devrait se saisir la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE).
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