Suppressions de postes à la rentrée 2008, rapport Pochard sur le métier d'enseignant: près de la moitié des personnels des collèges et lycéens s'était mobilisée mardi 18 mars pour dénoncer les projets du ministère de l'Education nationale. Le Syndicat national des enseignements du second degré (SNES, premier syndicat des collèges et lycées) faisait état de près de 55% de grévistes, alors que le ministère de Xavier Darcos évoquait 24% de grévistes.
Plusieurs syndicats, parmi lesquels le SNES, la CGT-Education, FO ou encore Sud-Education, avaient appelé à la grève contre les conditions dans lesquelles va se dérouler la rentrée 2008: 11.000 suppressions de postes prévues dans l'Education, le système des heures supplémentaires, la généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans, mais aussi le rapport de la commission Pochard sur le métier d'enseignant.
Manifestations
Quelque 4.300 personnes, dont 1.600 lycéens, ont manifesté à Paris entre la place de la République et la Bastille, selon la préfecture de police, et 10.000 selon le SNES. Sous un ciel gris, les professeurs ont défilé avec des slogans tels que "prof en grève reconductible", ou "Touche pas à ma DHG", la dotation horaire globale, ce qui correspond à l'affectation du nombre de postes pour la rentrée prochaine. D'autres manifestations ont été organisées dans le reste de l'Hexagone, avec une forte mobilisation à Limoges, à Nantes ou encore à Marseille.
La dernière grève organisée à l'Education nationale, dans le cadre de la journée d'action de la Fonction publique pour les salaires et l'emploi le 24 janvier dernier, avait été suivie dans le second degré par 31,54% des professeurs des lycées professionnels et 36,52% dans les lycées d'enseignement général, selon le ministère. Le SNES avait, de son côté, fait état de 55% de grévistes.
Jusqu'à 90% de grévistes en région parisienne
Saluant "une forte mobilisation des établissements", le SNES a précisé mardi que la grève avait été suivie par 55% du personnel, avec des pointes allant jusqu'à 80% et même 90% notamment en région parisienne. Les mouvements lycéens soutenaient le mouvement, notamment l'Union nationale lycéenne (UNL) ou la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), qui dénoncent la dotation horaire globale (DHG).
Dans un communiqué commun, les syndicats exigent "le rétablissement des postes supprimés, le maintien des enseignements dispensés aux élèves, l'amélioration des conditions d'études, la consolidation des trois voies de formation au lycée". Ils s'opposent "au recours massif aux heures supplémentaires, à la généralisation des bacs professionnels en trois ans qui conduirait à la disparition des sections de BEP".
Quant au rapport de la commission Pochard, les enseignants "considèrent qu'il ne peut en aucun cas constituer une base de discussion". Les syndicats ont aussi "signifié leur volonté de voir s'ouvrir de véritables négociations sur la revalorisation du métier enseignant et des métiers de l'éducation, dans le respect des statuts et missions". Et de conclure qu"'en refusant de recevoir l'intersyndicale et le message des personnels, le ministre de l'Education nationale prend le risque d'exacerber les tensions".
nouvelobs.com
Plusieurs syndicats, parmi lesquels le SNES, la CGT-Education, FO ou encore Sud-Education, avaient appelé à la grève contre les conditions dans lesquelles va se dérouler la rentrée 2008: 11.000 suppressions de postes prévues dans l'Education, le système des heures supplémentaires, la généralisation des baccalauréats professionnels en trois ans, mais aussi le rapport de la commission Pochard sur le métier d'enseignant.
Manifestations
Quelque 4.300 personnes, dont 1.600 lycéens, ont manifesté à Paris entre la place de la République et la Bastille, selon la préfecture de police, et 10.000 selon le SNES. Sous un ciel gris, les professeurs ont défilé avec des slogans tels que "prof en grève reconductible", ou "Touche pas à ma DHG", la dotation horaire globale, ce qui correspond à l'affectation du nombre de postes pour la rentrée prochaine. D'autres manifestations ont été organisées dans le reste de l'Hexagone, avec une forte mobilisation à Limoges, à Nantes ou encore à Marseille.
La dernière grève organisée à l'Education nationale, dans le cadre de la journée d'action de la Fonction publique pour les salaires et l'emploi le 24 janvier dernier, avait été suivie dans le second degré par 31,54% des professeurs des lycées professionnels et 36,52% dans les lycées d'enseignement général, selon le ministère. Le SNES avait, de son côté, fait état de 55% de grévistes.
Jusqu'à 90% de grévistes en région parisienne
Saluant "une forte mobilisation des établissements", le SNES a précisé mardi que la grève avait été suivie par 55% du personnel, avec des pointes allant jusqu'à 80% et même 90% notamment en région parisienne. Les mouvements lycéens soutenaient le mouvement, notamment l'Union nationale lycéenne (UNL) ou la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), qui dénoncent la dotation horaire globale (DHG).
Dans un communiqué commun, les syndicats exigent "le rétablissement des postes supprimés, le maintien des enseignements dispensés aux élèves, l'amélioration des conditions d'études, la consolidation des trois voies de formation au lycée". Ils s'opposent "au recours massif aux heures supplémentaires, à la généralisation des bacs professionnels en trois ans qui conduirait à la disparition des sections de BEP".
Quant au rapport de la commission Pochard, les enseignants "considèrent qu'il ne peut en aucun cas constituer une base de discussion". Les syndicats ont aussi "signifié leur volonté de voir s'ouvrir de véritables négociations sur la revalorisation du métier enseignant et des métiers de l'éducation, dans le respect des statuts et missions". Et de conclure qu"'en refusant de recevoir l'intersyndicale et le message des personnels, le ministre de l'Education nationale prend le risque d'exacerber les tensions".
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