Jean-Marie Le Pen nie tout désaveu de la part des cadres de son propre parti pour ses nouveaux propos sur les chambres à gaz et menacé le numéro 3 du FN, Louis Alliot, d'un rappel à l'ordre.
"Je crois que j'ai la confiance de l'immense majorité des cadres, à l'exception peut-être d'un certain nombre de gens frileux ou directement concernés par ce problème", a dit Jean-Marie Le Pen sur France inter.
Prié de dire s'il visait Louis Alliot, le dirigeant d'extrême droite a répondu : "sans doute puisqu'il est le seul à ma connaissance à avoir exprimé un position un peu divergente."
Dans une tribune sur le site internet du parti, le secrétaire général, Louis Alliot, a souligné que les déclarations du président du FN "n'engagent pas le Front national."
En outre, Marine Le Pen, vice-présidente, a également pris ses distances avec les propos tenus par son père à quelques jours du traditionnel défilé du 1er mai des partisans du FN.
"Elle a répété ce qu'elle disait toujours", a estimé Jean-Marie Le Pen en s'efforçant de minimiser les divergences avec sa fille.
Prié de dire s'il envisageait des sanctions contre Louis Alliot, le président du FN a précisé qu'il y aurait un débat au bureau politique "pour rappeler à M. Alliot que ce n'est pas lui qui donne la ligne du Front national."
Le dirigeant frontiste a insisté sur le fait qu'il s'agissait, selon lui, d'une démarche individuelle.
"Nous sommes un certain nombre de responsables, de cadres, de militants et d'adhérents à ne pas porter sur les événements de la Seconde Guerre mondiale le même regard que porte Jean-Marie Le Pen", écrivait Louis Alliot.
Sur le fond, Jean-Marie Le Pen n'a pas contesté ses propos tout en rappelant avoir envoyé une lettre recommandée au mensuel "Bretons" pour l'enjoindre de ne pas publier l'entretien sous des motifs, selon lui, divers.
"Pour moi cette interview n'existe pas, elle a été publiée contre ma volonté et ce sont les gens qui l'ont fait qui doivent en supporter la responsabilité", a-t-il dit.
Peu présent dans les médias depuis ses revers électoraux, Jean-Marie Le Pen, qui aura 80 ans le 20 juin, est soupçonné par certaines associations d'avoir réitéré dans le magazine "Bretons" ses propos sur les chambres à gaz, "détail" de l'Histoire, pour faire parler de lui.
Le parquet de Paris a fait savoir qu'il étudiait la possibilité de poursuivre sur le plan pénal le président du Front national, déjà condamné à 183.200 euros d'amende pour ses premières déclarations sur le sujet en 1987.
Source: news.yahoo.com
"Je crois que j'ai la confiance de l'immense majorité des cadres, à l'exception peut-être d'un certain nombre de gens frileux ou directement concernés par ce problème", a dit Jean-Marie Le Pen sur France inter.
Prié de dire s'il visait Louis Alliot, le dirigeant d'extrême droite a répondu : "sans doute puisqu'il est le seul à ma connaissance à avoir exprimé un position un peu divergente."
Dans une tribune sur le site internet du parti, le secrétaire général, Louis Alliot, a souligné que les déclarations du président du FN "n'engagent pas le Front national."
En outre, Marine Le Pen, vice-présidente, a également pris ses distances avec les propos tenus par son père à quelques jours du traditionnel défilé du 1er mai des partisans du FN.
"Elle a répété ce qu'elle disait toujours", a estimé Jean-Marie Le Pen en s'efforçant de minimiser les divergences avec sa fille.
Prié de dire s'il envisageait des sanctions contre Louis Alliot, le président du FN a précisé qu'il y aurait un débat au bureau politique "pour rappeler à M. Alliot que ce n'est pas lui qui donne la ligne du Front national."
Le dirigeant frontiste a insisté sur le fait qu'il s'agissait, selon lui, d'une démarche individuelle.
"Nous sommes un certain nombre de responsables, de cadres, de militants et d'adhérents à ne pas porter sur les événements de la Seconde Guerre mondiale le même regard que porte Jean-Marie Le Pen", écrivait Louis Alliot.
Sur le fond, Jean-Marie Le Pen n'a pas contesté ses propos tout en rappelant avoir envoyé une lettre recommandée au mensuel "Bretons" pour l'enjoindre de ne pas publier l'entretien sous des motifs, selon lui, divers.
"Pour moi cette interview n'existe pas, elle a été publiée contre ma volonté et ce sont les gens qui l'ont fait qui doivent en supporter la responsabilité", a-t-il dit.
Peu présent dans les médias depuis ses revers électoraux, Jean-Marie Le Pen, qui aura 80 ans le 20 juin, est soupçonné par certaines associations d'avoir réitéré dans le magazine "Bretons" ses propos sur les chambres à gaz, "détail" de l'Histoire, pour faire parler de lui.
Le parquet de Paris a fait savoir qu'il étudiait la possibilité de poursuivre sur le plan pénal le président du Front national, déjà condamné à 183.200 euros d'amende pour ses premières déclarations sur le sujet en 1987.
Source: news.yahoo.com
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