Istres est une ville sportive, c'est entendu. Mais refaire inlassablement le match à la maison, avec des tactiques différentes ou une sélection imaginaire, ne changera rien au score. C'est bien avec 1504 voix d'écart — un différentiel net mais pas si important — que la liste conduite par François Bernardini a remporté dimanche l'élection municipale. Et la vraie question n'est pas de savoir ce qui aurait pu changer le cours de l'histoire mais ce qui se passera dans les prochains jours, les prochaines semaines et les prochains mois.
Election du conseil samedi
C'est samedi à 10heures-au Palio ou à la halle polyvalente -, qu'auront lieu l'installation du nouveau conseil municipal, l'élection du maire et de ses adjoints. L'attribution des délégations, en revanche, se fera ultérieurement. La majorité municipale compte 30 élus. Le premier d'entre eux est bien sûr François Bernardini, suivi par Nicole Joulia et Eric Casado. Le dernier est une dernière, Corinne Renna, 30 ans. Le 31e sur la liste du "Grand Istres" est Joël Fondi, conseiller municipal sortant, qui ne rempile donc pas. Les conseillers municipaux d'opposition sont au nombre de neuf: Patrice Gouin, Gisèle Landais, Alain Aragneau, Denise Gimenez, Jack Emery, Michèle Wormes, Olivier Mayor, Elisabeth Greff, Jean-Louis Goniche.
La bataille du SAN
"Je pense sans prétention que je suis le plus à même d'écrire l'avenir d'Istres" déclarait François Bernardini dimanche. Reste à le prouver, en concrétisant les projets du "Grand Istres", qui n'existent plus pour l'heure que sur papier glacé. S'il compte sur des investissements privés et la vente de certains biens communaux, le nouveau maire ne pourra se passer de la manne du SAN. Deux solutions: reprendre de haute lutte le contrôle de l'intercommunalité ou jouer l'apaisement avec les Fosséens, qui présideront sans doute aux destinées de Ouest-Provence.
Dans la seconde hypothèse, il lui faudra vraisemblablement retirer le recours relatif à la nouvelle répartition des délégués par commune. Ses récentes déclarations laissent à penser qu'il a choisi d'en découdre mais les faits aussi sont têtus.
A nous deux les Bouches-du-Rhône?
"Je ne retournerai jamais au PS" a juré Bernardini pendant cette campagne. Mais si ses ambitions sont départementales, et nombreux sont ceux qui le pensent, l'ancien premier secrétaire de la fédération du PS ne pourra pas se passer durablement d'un appareil politique. Reste à savoir lequel. Certains l'annoncent pour bientôt au MoDem, à condition d'y jouer les premiers rôles, d'autres le voient chez les radicaux de gauche. Le principal intéressé dément et se dit "vacciné".
Source: www.laprovence.com du 19 Mars 2008
Election du conseil samedi
C'est samedi à 10heures-au Palio ou à la halle polyvalente -, qu'auront lieu l'installation du nouveau conseil municipal, l'élection du maire et de ses adjoints. L'attribution des délégations, en revanche, se fera ultérieurement. La majorité municipale compte 30 élus. Le premier d'entre eux est bien sûr François Bernardini, suivi par Nicole Joulia et Eric Casado. Le dernier est une dernière, Corinne Renna, 30 ans. Le 31e sur la liste du "Grand Istres" est Joël Fondi, conseiller municipal sortant, qui ne rempile donc pas. Les conseillers municipaux d'opposition sont au nombre de neuf: Patrice Gouin, Gisèle Landais, Alain Aragneau, Denise Gimenez, Jack Emery, Michèle Wormes, Olivier Mayor, Elisabeth Greff, Jean-Louis Goniche.
La bataille du SAN
"Je pense sans prétention que je suis le plus à même d'écrire l'avenir d'Istres" déclarait François Bernardini dimanche. Reste à le prouver, en concrétisant les projets du "Grand Istres", qui n'existent plus pour l'heure que sur papier glacé. S'il compte sur des investissements privés et la vente de certains biens communaux, le nouveau maire ne pourra se passer de la manne du SAN. Deux solutions: reprendre de haute lutte le contrôle de l'intercommunalité ou jouer l'apaisement avec les Fosséens, qui présideront sans doute aux destinées de Ouest-Provence.
Dans la seconde hypothèse, il lui faudra vraisemblablement retirer le recours relatif à la nouvelle répartition des délégués par commune. Ses récentes déclarations laissent à penser qu'il a choisi d'en découdre mais les faits aussi sont têtus.
A nous deux les Bouches-du-Rhône?
"Je ne retournerai jamais au PS" a juré Bernardini pendant cette campagne. Mais si ses ambitions sont départementales, et nombreux sont ceux qui le pensent, l'ancien premier secrétaire de la fédération du PS ne pourra pas se passer durablement d'un appareil politique. Reste à savoir lequel. Certains l'annoncent pour bientôt au MoDem, à condition d'y jouer les premiers rôles, d'autres le voient chez les radicaux de gauche. Le principal intéressé dément et se dit "vacciné".
Source: www.laprovence.com du 19 Mars 2008