Luis Moreno-Ocampo a requis en juillet l'inculpation du chef d'Etat soudanais pour dix chefs, dont trois pour génocide, cinq pour crimes contre l'humanité et deux pour crimes de guerre au Darfour, où selon les estimations des Nations unies, quelque 300.000 personnes sont mortes et 2,5 millions d'autres ont été déplacées depuis qu'un conflit a éclaté dans la région en 2003. Trois juges de la CPI doivent décider si un mandat d'arrêt doit être émis contre Omar el-Béchir, comme l'a demandé le procureur de la cour.
Le président soudanais est arrivé lundi à Istanbul pour participer au sommet de coopération Turquie-Afrique, qui doit durer trois jours. La réunion a débuté lundi par des entretiens entre de hauts responsables d'une cinquantaine de pays. Les chefs d'Etat, dont Omar el-Béchir, doivent se retrouver mardi après-midi.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe ne devrait pas être présent à ce rendez-vous, qui s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Turquie pour développer ses relations commerciales avec le continent noir et atteindre un volume commercial de 30 milliards de dollars (20 milliards d'euros) avec les pays africains d'ici à la fin 2010.
Même si un mandat d'arrêt est délivré à l'encontre d'Omar el-Béchir pendant sa visite en Turquie, il est très peu probable que les autorités turques procèdent à son arrestation, dans la mesure où le pays n'a pas signé le traité donnant naissance à la CPI et n'est pas lié par ses dispositions.
L'organisation Human Rights Watch a cependant appelé Ankara à exprimer son soutien en faveur de la procédure entamée par le procureur de la CPI au cours de la visite de la délégation soudanaise, et à faire clairement comprendre à Khartoum que la Turquie ne soutient pas "l'impunité pour de tels crimes", selon une lettre lue par des représentants du groupe à des responsables turcs.
Omar el-Béchir a pour sa part déclaré que le Soudan ne reconnaissait pas la Cour pénale internationale et ne coopérerait jamais avec elle.
source: Yahoo News
Le président soudanais est arrivé lundi à Istanbul pour participer au sommet de coopération Turquie-Afrique, qui doit durer trois jours. La réunion a débuté lundi par des entretiens entre de hauts responsables d'une cinquantaine de pays. Les chefs d'Etat, dont Omar el-Béchir, doivent se retrouver mardi après-midi.
Le président zimbabwéen Robert Mugabe ne devrait pas être présent à ce rendez-vous, qui s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par la Turquie pour développer ses relations commerciales avec le continent noir et atteindre un volume commercial de 30 milliards de dollars (20 milliards d'euros) avec les pays africains d'ici à la fin 2010.
Même si un mandat d'arrêt est délivré à l'encontre d'Omar el-Béchir pendant sa visite en Turquie, il est très peu probable que les autorités turques procèdent à son arrestation, dans la mesure où le pays n'a pas signé le traité donnant naissance à la CPI et n'est pas lié par ses dispositions.
L'organisation Human Rights Watch a cependant appelé Ankara à exprimer son soutien en faveur de la procédure entamée par le procureur de la CPI au cours de la visite de la délégation soudanaise, et à faire clairement comprendre à Khartoum que la Turquie ne soutient pas "l'impunité pour de tels crimes", selon une lettre lue par des représentants du groupe à des responsables turcs.
Omar el-Béchir a pour sa part déclaré que le Soudan ne reconnaissait pas la Cour pénale internationale et ne coopérerait jamais avec elle.
source: Yahoo News
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