Deux bus blindés sont arrivés en fin de journée à Jéricho, où les fugitifs ont été remis aux autorités palestiniennes.
"L'armée israélienne et l'échelon politique ont pris la décision humanitaire de transférer à Jéricho 87 habitants du quartier Choujaïya à Gaza en raison des violences exercées par le Hamas, en coopération avec l'Autorité palestinienne", a affirmé le colonel Yoav Mordechaï, responsable pour l'armée israélienne des affaires civiles en Cisjordanie.
"Nous avons parlé avec eux dans le bus et nous leur avons dit que Jéricho et la Cisjordanie sont différents de la bande de Gaza et que l'armée israélienne contrôle ces régions. Ils doivent respecter la loi", a-t-il ajouté.
L'armée israélienne n'a donné aucune précision sur le sort des dizaines d'autres membres du Fatah toujours présents en territoire israélien.
Environ 200 membres du Fatah, dont des responsables politiques, ont fui samedi la bande de Gaza après des combats entre les forces du mouvement islamiste Hamas et le clan de la famille Hillès (bien Hillès), lié au groupe rival Fatah du président Mahmoud Abbas.
Le Hamas a accusé ce clan d'être responsable d'un attentat à la bombe, le 25 juillet à Gaza, qui a tué cinq membres de sa branche armée et une fillette.
"Nous ne souhaitons la fuite de personne et nous avons dit que quiconque n'était pas impliqué (dans les violences à Gaza) serait libéré", a indiqué e porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher al-Nounou. "Malheureusement, ceux-ci ont choisi une fuite honteuse et se placent eux-mêmes en position d'accusés."
Le porte-parole a par ailleurs indiqué que le chef du Fatah dans la bande de Gaza, Zakaria al-Agha, avait été libéré après quatre jours de détention "en signe de bonne volonté et en réponse aux efforts arabes et palestiniens".
Les dirigeants israéliens ont affirmé avoir pris la décision de transférer les membres du Fatah en Cisjordanie après des craintes sur leur vie.
"Dimanche, après une requête du président Abbas et du Premier ministre Salam Fayyad qui ont assumé la responsabilité de leur sécurité, l'armée (israélienne) a commencé à faire rentrer les fugitifs du Fatah dans Gaza", a indiqué un communiqué du ministère de la Défense et de l'armée.
"Les autorités israéliennes ont interrompu le processus quand elles ont reçu des informations selon lesquelles ils (les fugitifs) étaient arrêtés par le Hamas et que leur vie était en danger", a ajouté le communiqué.
Dimanche, 35 fugitifs avaient regagné Gaza mais dix d'entre eux avaient été arrêtés par le Hamas, selon le mouvement islamiste.
Vingt-deux membres du Fatah blessés dans les combats ont été soignés dans trois hôpitaux du sud d'Israël. Ahmed Hillés, un dirigeant du Fatah, figure parmi eux, selon des sources palestiniennes. Aucune confirmation n'a pu être obtenue de source israélienne.
Selon des sources hospitalières palestiniennes, les heurts de samedi ont fait neuf morts et 90 blessés, mais selon des groupes de défense des droits de l'Homme palestiniens, 11 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées.
Par ailleurs, l'université Bir Zeit, près de Ramallah, a été fermée lundi à la suite de heurts entre étudiants favorables au Fatah et étudiants proches du Hamas.
Le Fatah à Gaza a accusé dans un communiqué le Hamas de poursuivre "les arrestations politiques" en dépit des ordres données par M. Abbas à ses services de sécurité de libérer tous les membres du Hamas interpellées depuis une semaine en Cisjordanie.
Selon le porte-parole de la police du Hamas, Islam Chahwane, 200 personnes ont été arrêtées par le Hamas après les combats, mais cent ont été depuis relâchées.
Source: yahoo news
"L'armée israélienne et l'échelon politique ont pris la décision humanitaire de transférer à Jéricho 87 habitants du quartier Choujaïya à Gaza en raison des violences exercées par le Hamas, en coopération avec l'Autorité palestinienne", a affirmé le colonel Yoav Mordechaï, responsable pour l'armée israélienne des affaires civiles en Cisjordanie.
"Nous avons parlé avec eux dans le bus et nous leur avons dit que Jéricho et la Cisjordanie sont différents de la bande de Gaza et que l'armée israélienne contrôle ces régions. Ils doivent respecter la loi", a-t-il ajouté.
L'armée israélienne n'a donné aucune précision sur le sort des dizaines d'autres membres du Fatah toujours présents en territoire israélien.
Environ 200 membres du Fatah, dont des responsables politiques, ont fui samedi la bande de Gaza après des combats entre les forces du mouvement islamiste Hamas et le clan de la famille Hillès (bien Hillès), lié au groupe rival Fatah du président Mahmoud Abbas.
Le Hamas a accusé ce clan d'être responsable d'un attentat à la bombe, le 25 juillet à Gaza, qui a tué cinq membres de sa branche armée et une fillette.
"Nous ne souhaitons la fuite de personne et nous avons dit que quiconque n'était pas impliqué (dans les violences à Gaza) serait libéré", a indiqué e porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher al-Nounou. "Malheureusement, ceux-ci ont choisi une fuite honteuse et se placent eux-mêmes en position d'accusés."
Le porte-parole a par ailleurs indiqué que le chef du Fatah dans la bande de Gaza, Zakaria al-Agha, avait été libéré après quatre jours de détention "en signe de bonne volonté et en réponse aux efforts arabes et palestiniens".
Les dirigeants israéliens ont affirmé avoir pris la décision de transférer les membres du Fatah en Cisjordanie après des craintes sur leur vie.
"Dimanche, après une requête du président Abbas et du Premier ministre Salam Fayyad qui ont assumé la responsabilité de leur sécurité, l'armée (israélienne) a commencé à faire rentrer les fugitifs du Fatah dans Gaza", a indiqué un communiqué du ministère de la Défense et de l'armée.
"Les autorités israéliennes ont interrompu le processus quand elles ont reçu des informations selon lesquelles ils (les fugitifs) étaient arrêtés par le Hamas et que leur vie était en danger", a ajouté le communiqué.
Dimanche, 35 fugitifs avaient regagné Gaza mais dix d'entre eux avaient été arrêtés par le Hamas, selon le mouvement islamiste.
Vingt-deux membres du Fatah blessés dans les combats ont été soignés dans trois hôpitaux du sud d'Israël. Ahmed Hillés, un dirigeant du Fatah, figure parmi eux, selon des sources palestiniennes. Aucune confirmation n'a pu être obtenue de source israélienne.
Selon des sources hospitalières palestiniennes, les heurts de samedi ont fait neuf morts et 90 blessés, mais selon des groupes de défense des droits de l'Homme palestiniens, 11 personnes ont été tuées et plus de 100 blessées.
Par ailleurs, l'université Bir Zeit, près de Ramallah, a été fermée lundi à la suite de heurts entre étudiants favorables au Fatah et étudiants proches du Hamas.
Le Fatah à Gaza a accusé dans un communiqué le Hamas de poursuivre "les arrestations politiques" en dépit des ordres données par M. Abbas à ses services de sécurité de libérer tous les membres du Hamas interpellées depuis une semaine en Cisjordanie.
Selon le porte-parole de la police du Hamas, Islam Chahwane, 200 personnes ont été arrêtées par le Hamas après les combats, mais cent ont été depuis relâchées.
Source: yahoo news
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