Les dirigeants israéliens ont en revanche rejeté une proposition française de cessez-le-feu provisoire, estimant qu'elle n'était pas réaliste.
Le Hamas pour sa part a critiqué les termes proposés en vue d'une trêve à Gaza.
"Il y a plusieurs propositions soumises par diverses parties" à travers le monde, a indiqué le porte-parole parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor.
"Il y a un dialogue avec ces parties dans le but d'aboutir à un projet sérieux de trêve permanente sous certaines conditions" qui permettraient un arrêt "total" des tirs de roquettes palestiniennes, a-t-il dit.
"Pour qu'une telle trêve soit envisageable, il nous faut des garanties, des conditions. Il faut que le Hamas cesse ses tirs de roquettes, qu'il cesse de s'approvisionner en armes, qu'il cesse sa course aux armements. Ce sont des conditions indispensables pour qu'une trêve permanente soit envisagée sérieusement", a souligné Yigal Palmor.
Ce projet était discuté mercredi par le cabinet de sécurité qui devrait annoncer ultérieurement sa décision, a indiqué le porte-parole de la présidence du Conseil, Mark Regev.
Dans le même temps, un haut responsable israélien a rejeté mercredi une proposition française de cessez-le-feu provisoire.
"La proposition de cessez-le-feu provisoire unilatéral du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner n'est pas jugée utile car il est évident que le Hamas ne va pas arrêter de tirer des roquettes contre Israël", a expliqué ce responsable sous couvert de l'anonymat.
"Le terme de cessez-le-feu humanitaire nous paraît déplacé car les points de passage avec la bande de Gaza sont ouverts tous les jours pour l'acheminement de l'aide humanitaire internationale", a-t-il ajouté.
De fait, un nouveau convoi d'aide humanitaire internationale de 106 camions transitait mercredi matin entre Israël et la bande de Gaza, selon Israel.
Le Hamas a de son côté estimé que les médiateurs internationaux oeuvrant en vue d'une trêve à Gaza "mettent la victime et le bourreau sur un même pied d'égalité".
"Toute intervention arabe ou internationale doit avoir pour objectif l'arrêt de l'agression, la levée du blocus et l'ouverture de tous les points de passage", a dit le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Dans le même temps, les raids israéliens et les tirs de roquettes palestiniennes se sont poursuivis mercredi, de même que les préparatifs en vue d'une offensive terrestre israélienne.
L'armée de l'air israélienne a effectué 35 sorties durant la nuit de mardi à mercredi.
Selon un porte-parole de l'armée israélienne, ces raids, appuyés par la marine de guerre, ont visé les bureaux du Premier ministre du mouvement islamiste Ismaïl Haniyeh, des dépôts d'armes et de munitions, des locaux du ministère de l'Intérieur à Gaza.
Ils ont également visé des tunnels de contrebande entre l'Egypte et la bande de Gaza utilisés par les groupes palestiniens pour s'approvisionner en roquettes, armes diverses et munitions.
"Nos forces terrestres sont toujours déployées autour de la bande de Gaza et sont prêtes à agir si l'ordre est donné", a indiqué à l'AFP la porte-parole militaire Avital Leibovitz.
Au moins vingt roquettes palestiniennes, selon la police israélienne, se sont abattues mercredi matin sur le sud d'Israël, dont quatre à Beersheva, la capitale du Neguev, à une quarantaine km de la bande de Gaza, une distance record. Ces tirs ont fait plusieurs blessés légers, notamment à Ashkelon.
A Paris, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont hier soir appelé à un "cessez-le-feu permanent" permettant une "action humanitaire immédiate" et une réouverture des points de passage de la bande de Gaza vers l'Egypte et Israël.
Simultanément à New York, le Quartette pour le Proche-Orient a demandé un cessez-le-feu immédiat qui soit "pleinement respecté".
La radio publique israélienne a annoncé une visite du président français Nicolas Sarkozy la semaine prochaine en Israël et en Cisjordanie, mais aucune confirmation n'est venue de source officielle israélienne.
L'Elysée a indiqué qu'il fallait "attendre l'entretien avec Tzipi Livni", la ministre israélienne des Affaires étrangères, qui doit être reçue jeudi à Paris par M. Sarkozy.
Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe devaient se réunir de leur coté mercredi au Caire.
Au total, 390 Palestiniens, en grande majorité membres du Hamas, ont été tués, et plus de 1.900 autres blessés dans les attaques israéliennes depuis samedi, selon les services d'urgence à Gaza.
Selon l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens, 25 % des victimes sont des civils.
Les tirs de roquettes et d'obus de mortier ont fait depuis samedi quatre morts en Israël. Selon l'armée, pendant cette période, près de 300 roquettes et obus de mortier ont été tirés.
Source: Yahoo News
Le Hamas pour sa part a critiqué les termes proposés en vue d'une trêve à Gaza.
"Il y a plusieurs propositions soumises par diverses parties" à travers le monde, a indiqué le porte-parole parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor.
"Il y a un dialogue avec ces parties dans le but d'aboutir à un projet sérieux de trêve permanente sous certaines conditions" qui permettraient un arrêt "total" des tirs de roquettes palestiniennes, a-t-il dit.
"Pour qu'une telle trêve soit envisageable, il nous faut des garanties, des conditions. Il faut que le Hamas cesse ses tirs de roquettes, qu'il cesse de s'approvisionner en armes, qu'il cesse sa course aux armements. Ce sont des conditions indispensables pour qu'une trêve permanente soit envisagée sérieusement", a souligné Yigal Palmor.
Ce projet était discuté mercredi par le cabinet de sécurité qui devrait annoncer ultérieurement sa décision, a indiqué le porte-parole de la présidence du Conseil, Mark Regev.
Dans le même temps, un haut responsable israélien a rejeté mercredi une proposition française de cessez-le-feu provisoire.
"La proposition de cessez-le-feu provisoire unilatéral du ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner n'est pas jugée utile car il est évident que le Hamas ne va pas arrêter de tirer des roquettes contre Israël", a expliqué ce responsable sous couvert de l'anonymat.
"Le terme de cessez-le-feu humanitaire nous paraît déplacé car les points de passage avec la bande de Gaza sont ouverts tous les jours pour l'acheminement de l'aide humanitaire internationale", a-t-il ajouté.
De fait, un nouveau convoi d'aide humanitaire internationale de 106 camions transitait mercredi matin entre Israël et la bande de Gaza, selon Israel.
Le Hamas a de son côté estimé que les médiateurs internationaux oeuvrant en vue d'une trêve à Gaza "mettent la victime et le bourreau sur un même pied d'égalité".
"Toute intervention arabe ou internationale doit avoir pour objectif l'arrêt de l'agression, la levée du blocus et l'ouverture de tous les points de passage", a dit le porte-parole du Hamas, Fawzi Barhoum.
Dans le même temps, les raids israéliens et les tirs de roquettes palestiniennes se sont poursuivis mercredi, de même que les préparatifs en vue d'une offensive terrestre israélienne.
L'armée de l'air israélienne a effectué 35 sorties durant la nuit de mardi à mercredi.
Selon un porte-parole de l'armée israélienne, ces raids, appuyés par la marine de guerre, ont visé les bureaux du Premier ministre du mouvement islamiste Ismaïl Haniyeh, des dépôts d'armes et de munitions, des locaux du ministère de l'Intérieur à Gaza.
Ils ont également visé des tunnels de contrebande entre l'Egypte et la bande de Gaza utilisés par les groupes palestiniens pour s'approvisionner en roquettes, armes diverses et munitions.
"Nos forces terrestres sont toujours déployées autour de la bande de Gaza et sont prêtes à agir si l'ordre est donné", a indiqué à l'AFP la porte-parole militaire Avital Leibovitz.
Au moins vingt roquettes palestiniennes, selon la police israélienne, se sont abattues mercredi matin sur le sud d'Israël, dont quatre à Beersheva, la capitale du Neguev, à une quarantaine km de la bande de Gaza, une distance record. Ces tirs ont fait plusieurs blessés légers, notamment à Ashkelon.
A Paris, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne (UE) ont hier soir appelé à un "cessez-le-feu permanent" permettant une "action humanitaire immédiate" et une réouverture des points de passage de la bande de Gaza vers l'Egypte et Israël.
Simultanément à New York, le Quartette pour le Proche-Orient a demandé un cessez-le-feu immédiat qui soit "pleinement respecté".
La radio publique israélienne a annoncé une visite du président français Nicolas Sarkozy la semaine prochaine en Israël et en Cisjordanie, mais aucune confirmation n'est venue de source officielle israélienne.
L'Elysée a indiqué qu'il fallait "attendre l'entretien avec Tzipi Livni", la ministre israélienne des Affaires étrangères, qui doit être reçue jeudi à Paris par M. Sarkozy.
Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe devaient se réunir de leur coté mercredi au Caire.
Au total, 390 Palestiniens, en grande majorité membres du Hamas, ont été tués, et plus de 1.900 autres blessés dans les attaques israéliennes depuis samedi, selon les services d'urgence à Gaza.
Selon l'Agence des Nations unies pour l'aide aux réfugiés palestiniens, 25 % des victimes sont des civils.
Les tirs de roquettes et d'obus de mortier ont fait depuis samedi quatre morts en Israël. Selon l'armée, pendant cette période, près de 300 roquettes et obus de mortier ont été tirés.
Source: Yahoo News
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