"La nation iranienne ne recherche pas l'arme nucléaire", a dit le guide suprême dans un discours retransmis en direct par la télévision nationale.
"Nous voulons de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques pour un usage quotidien et nous continuerons sur cette voie même si cela doit rendre jaloux nos ennemis. Nous voulons très fort réaliser cet objectif", a-t-il dit.
"Aucune nation dotée de sagesse aujourd'hui n'est intéressée par la fabrication de l'arme atomique. Elle (cette arme) va à l'encontre de toute pensée rationnelle. Les bombes atomiques ne sont pas bénéfiques car elles ne sont pas utilisables... Ils (les ennemis de l'Iran) savant que les armes nucléaires ne servent à rien".
Les déclarations de l'ayatollah Khamenei surviennent au lendemain d'un discours du directeur général de l'AIEA, l'Egyptien Mohamed ElBaradei, qui a exigé des "explications complètes" de l'Iran sur son programme nucléaire controversé.
S'adressant aux représentants des 35 pays membres du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique à l'ouverture de sa réunion d'été à son siège à Vienne, M. ElBaradei a jugé "regrettable" l'absence de progrès de la part des dirigeants iraniens, qui ont refusé de s'expliquer sur la militarisation présumée de leur programme.
Selon des renseignements que l'AIEA a affirmé tenir de dix pays, l'Iran aurait mené par le passé des études suggérant une militarisation de son programme, notamment sur le façonnage d'une ogive nucléaire ou l'adaptation du missile Shahab-3.
Téhéran, qui proclame que son programme nucléaire est strictement pacifique, a jusqu'à présent jugé "sans fondement" ces documents, qualifiés de "prétendues études", et a affirmé avoir fourni toutes les explications nécessaires.
"Je leur demande une nouvelle fois d'être pleinement coopératifs", a déclaré M. ElBaradei, en rappelant que l'agence onusienne cherchait déjà depuis cinq ans à établir la véritable nature des activités nucléaires de Téhéran.
"En premier lieu, l'Iran doit faire preuve de la transparence nécessaire et fournir des explications complètes", a déclaré le patron de l'AIEA. L'agence souhaite notamment une "clarification sur le faisceau d'allégations (...) sur de possibles dimensions militaires du programme nucléaire iranien", a-t-il rappelé.
Téhéran est sous le coup de trois séries de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU pour avoir refusé de geler ses activités d'enrichissement d'uranium, qui peuvent avoir des finalités militaires.
Les cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne ont indiqué vouloir présenter prochainement à Téhéran une offre "rafraîchie" de large coopération en échange d'une suspension de ces activités.
Source: yahoo news
"Nous voulons de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques pour un usage quotidien et nous continuerons sur cette voie même si cela doit rendre jaloux nos ennemis. Nous voulons très fort réaliser cet objectif", a-t-il dit.
"Aucune nation dotée de sagesse aujourd'hui n'est intéressée par la fabrication de l'arme atomique. Elle (cette arme) va à l'encontre de toute pensée rationnelle. Les bombes atomiques ne sont pas bénéfiques car elles ne sont pas utilisables... Ils (les ennemis de l'Iran) savant que les armes nucléaires ne servent à rien".
Les déclarations de l'ayatollah Khamenei surviennent au lendemain d'un discours du directeur général de l'AIEA, l'Egyptien Mohamed ElBaradei, qui a exigé des "explications complètes" de l'Iran sur son programme nucléaire controversé.
S'adressant aux représentants des 35 pays membres du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique à l'ouverture de sa réunion d'été à son siège à Vienne, M. ElBaradei a jugé "regrettable" l'absence de progrès de la part des dirigeants iraniens, qui ont refusé de s'expliquer sur la militarisation présumée de leur programme.
Selon des renseignements que l'AIEA a affirmé tenir de dix pays, l'Iran aurait mené par le passé des études suggérant une militarisation de son programme, notamment sur le façonnage d'une ogive nucléaire ou l'adaptation du missile Shahab-3.
Téhéran, qui proclame que son programme nucléaire est strictement pacifique, a jusqu'à présent jugé "sans fondement" ces documents, qualifiés de "prétendues études", et a affirmé avoir fourni toutes les explications nécessaires.
"Je leur demande une nouvelle fois d'être pleinement coopératifs", a déclaré M. ElBaradei, en rappelant que l'agence onusienne cherchait déjà depuis cinq ans à établir la véritable nature des activités nucléaires de Téhéran.
"En premier lieu, l'Iran doit faire preuve de la transparence nécessaire et fournir des explications complètes", a déclaré le patron de l'AIEA. L'agence souhaite notamment une "clarification sur le faisceau d'allégations (...) sur de possibles dimensions militaires du programme nucléaire iranien", a-t-il rappelé.
Téhéran est sous le coup de trois séries de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU pour avoir refusé de geler ses activités d'enrichissement d'uranium, qui peuvent avoir des finalités militaires.
Les cinq membres permanents du Conseil (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne ont indiqué vouloir présenter prochainement à Téhéran une offre "rafraîchie" de large coopération en échange d'une suspension de ces activités.
Source: yahoo news
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