Le sénateur métis de l'Illinois, qui prône le retrait des troupes de combat américaines d'Irak dans les 16 mois suivant son éventuelle élection, a qualifié de "très constructive" sa conversation avec Maliki.
Ce dernier s'est prononcé ce mois-ci pour la première fois en faveur d'un calendrier de retrait des 140.000 militaires américains actuellement présents en Irak, une idée rejetée avec constance par le président George Bush.
Barack Obama n'aurait pas évoqué durant son entretien avec Maliki sa promesse de désengager rapidement l'US Army d'Irak, vivement dénoncée par le sénateur John McCain, son adversaire républicain dans la course à la présidence.
"Cette question nous ne l'avons pas évoquée", a assuré le porte-parole de Maliki, Ali al Dabbagh. "Obama n'a pas évoqué quoi que ce soit qui préoccupe le gouvernement irakien, car il n'est nullement habilité officiellement à le faire."
Obama, dont McCain critique l'inexpérience dans les domaines militaires et diplomatiques, s'est également rendu à Bassorah, la grande ville du Sud irakien à prédominance chiite. Il ne comptait pas faire de déclaration avant de quitter l'Irak.
"METTRE FIN A CETTE GUERRE"
Les militaires américains rencontrés, dont en principe le général David Petraeus, chef du contingent américain, auront probablement insisté auprès de lui sur l'amélioration de la sécurité en Irak depuis l'envoi il y a un an de 30.000 hommes supplémentaires.
La stratégie américaine en Irak est une des thèmes centraux de la campagne présidentielle américaine, Obama estimant qu'il faut que les Etats-Unis se désengagent d'Irak pour mieux se concentrer sur l'Afghanistan, où il s'est rendu ce week-end.
Il y a jugé la situation "précaire" et prioritaire pour les Etats-Unis dans "leur lutte contre le terrorisme" et a prôné le transfert d'une partie des troupes d'Irak vers l'Afghanistan.
Les responsables militaires américains et certains leaders irakiens Maliki lui-même n'a évoqué aucune échéance précise jugent prématuré que l'armée et la police nationales assument seules la sécurité.
John McCain, qui s'est rendu huit fois en Irak depuis l'invasion de 2003, a critiqué son adversaire démocrate, dont la seule visite jusque-là en Irak remontait à janvier 2006, pour s'être prononcé sur la situation en Irak avant de s'en enquérir sur le terrain.
Ebranlé par l'argument de McCain, qui affirme qu'un retrait hâtif sèmerait de nouveau le chaos en Irak, Barack Obama a laissé entendre le 3 juillet qu'il serait peut-être amené à "affiner" son évaluation de la situation en Irak. Mais il a depuis réaffirmé sa résolution à "mettre fin à cette guerre".
Source: yahoo news
Ce dernier s'est prononcé ce mois-ci pour la première fois en faveur d'un calendrier de retrait des 140.000 militaires américains actuellement présents en Irak, une idée rejetée avec constance par le président George Bush.
Barack Obama n'aurait pas évoqué durant son entretien avec Maliki sa promesse de désengager rapidement l'US Army d'Irak, vivement dénoncée par le sénateur John McCain, son adversaire républicain dans la course à la présidence.
"Cette question nous ne l'avons pas évoquée", a assuré le porte-parole de Maliki, Ali al Dabbagh. "Obama n'a pas évoqué quoi que ce soit qui préoccupe le gouvernement irakien, car il n'est nullement habilité officiellement à le faire."
Obama, dont McCain critique l'inexpérience dans les domaines militaires et diplomatiques, s'est également rendu à Bassorah, la grande ville du Sud irakien à prédominance chiite. Il ne comptait pas faire de déclaration avant de quitter l'Irak.
"METTRE FIN A CETTE GUERRE"
Les militaires américains rencontrés, dont en principe le général David Petraeus, chef du contingent américain, auront probablement insisté auprès de lui sur l'amélioration de la sécurité en Irak depuis l'envoi il y a un an de 30.000 hommes supplémentaires.
La stratégie américaine en Irak est une des thèmes centraux de la campagne présidentielle américaine, Obama estimant qu'il faut que les Etats-Unis se désengagent d'Irak pour mieux se concentrer sur l'Afghanistan, où il s'est rendu ce week-end.
Il y a jugé la situation "précaire" et prioritaire pour les Etats-Unis dans "leur lutte contre le terrorisme" et a prôné le transfert d'une partie des troupes d'Irak vers l'Afghanistan.
Les responsables militaires américains et certains leaders irakiens Maliki lui-même n'a évoqué aucune échéance précise jugent prématuré que l'armée et la police nationales assument seules la sécurité.
John McCain, qui s'est rendu huit fois en Irak depuis l'invasion de 2003, a critiqué son adversaire démocrate, dont la seule visite jusque-là en Irak remontait à janvier 2006, pour s'être prononcé sur la situation en Irak avant de s'en enquérir sur le terrain.
Ebranlé par l'argument de McCain, qui affirme qu'un retrait hâtif sèmerait de nouveau le chaos en Irak, Barack Obama a laissé entendre le 3 juillet qu'il serait peut-être amené à "affiner" son évaluation de la situation en Irak. Mais il a depuis réaffirmé sa résolution à "mettre fin à cette guerre".
Source: yahoo news
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