Des combats opposent des troupes régulières irakiennes et des unités américaines à des miliciens chiites, dans ce bastion du chef radical anti-américain Moqtada Sadr, où vivent plus de deux millions d'habitants.
"Il y a eu à Sadr City 925 martyrs et 2.605 blessés. Les autorités leur ont fourni tous les soins nécessaires", a déclaré devant la presse M. Cheikhly, qui n'a pas précisé, pour ce bilan, la proportion de victimes civiles et de combattants.
Le gouvernement irakien et le commandement américain assurent qu'ils veulent imposer l'autorité de l'Etat dans ce secteur, fief de l'armée du Mahdi de Moqtada Sadr, et insistent pour que les arsenaux des milices soient placés sous le contrôle du gouvernement.
Les Sadristes accusent le gouvernement de Nouri al-Maliki et les troupes américaines de vouloir les affaiblir, voire les éliminer, avant des élections cruciales en octobre et d'imposer un siège à Sadr City, un vaste quartier pauvre.
Au mois d'avril, 20 soldats américains ont également été tués à Bagdad, et 46 en Irak, le plus fort bilan de pertes américaines depuis septembre 2007, au cours duquel 65 soldats avaient perdu la vie.
Le bilan des militaires américains tués en Irak depuis le début des opérations en mars 2003 s'établit à 4.058, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres du site internet indépendant icasulaties.org.
Cette augmentation de la violence en avril intervient alors que les responsables américains assurent que les renforts déployés en Irak en 2007 ont permis d'améliorer la situation sécuritaire dans le pays.
Ils citent également comme facteur d'apaisement le ralliement, moyennant finance, de combattants sunnites, ancien insurgés qui ont tourné leurs armes contre les extrémistes d'Al-Qaïda, et se sont regroupés au sein de groupes locaux d'autodéfense.
Les militaires américains considèrent également qu'une trêve unilatérale décidée en août 2007 par Moqtada Sadr a contribué à la baisse du niveau général de la violence.
Toutefois, les récents combats, commencés dans la ville de Bassorah (sud) et qui se sont étendus aux quartiers chiites de Bagdad, et spécialement à Sadr City, ont créé le sentiment que ce gel des opérations de l'armée du Mahdi était remis en cause.
Récemment, Moqtada Sadr a menacé de lancer une "guerre ouverte" si les attaques contre ses partisans se poursuivaient et il a précisé que cette menace visait l'armée américaine, qu'il considère comme une force d'occupation.
Source: yahoo news
"Il y a eu à Sadr City 925 martyrs et 2.605 blessés. Les autorités leur ont fourni tous les soins nécessaires", a déclaré devant la presse M. Cheikhly, qui n'a pas précisé, pour ce bilan, la proportion de victimes civiles et de combattants.
Le gouvernement irakien et le commandement américain assurent qu'ils veulent imposer l'autorité de l'Etat dans ce secteur, fief de l'armée du Mahdi de Moqtada Sadr, et insistent pour que les arsenaux des milices soient placés sous le contrôle du gouvernement.
Les Sadristes accusent le gouvernement de Nouri al-Maliki et les troupes américaines de vouloir les affaiblir, voire les éliminer, avant des élections cruciales en octobre et d'imposer un siège à Sadr City, un vaste quartier pauvre.
Au mois d'avril, 20 soldats américains ont également été tués à Bagdad, et 46 en Irak, le plus fort bilan de pertes américaines depuis septembre 2007, au cours duquel 65 soldats avaient perdu la vie.
Le bilan des militaires américains tués en Irak depuis le début des opérations en mars 2003 s'établit à 4.058, selon un décompte de l'AFP à partir des chiffres du site internet indépendant icasulaties.org.
Cette augmentation de la violence en avril intervient alors que les responsables américains assurent que les renforts déployés en Irak en 2007 ont permis d'améliorer la situation sécuritaire dans le pays.
Ils citent également comme facteur d'apaisement le ralliement, moyennant finance, de combattants sunnites, ancien insurgés qui ont tourné leurs armes contre les extrémistes d'Al-Qaïda, et se sont regroupés au sein de groupes locaux d'autodéfense.
Les militaires américains considèrent également qu'une trêve unilatérale décidée en août 2007 par Moqtada Sadr a contribué à la baisse du niveau général de la violence.
Toutefois, les récents combats, commencés dans la ville de Bassorah (sud) et qui se sont étendus aux quartiers chiites de Bagdad, et spécialement à Sadr City, ont créé le sentiment que ce gel des opérations de l'armée du Mahdi était remis en cause.
Récemment, Moqtada Sadr a menacé de lancer une "guerre ouverte" si les attaques contre ses partisans se poursuivaient et il a précisé que cette menace visait l'armée américaine, qu'il considère comme une force d'occupation.
Source: yahoo news
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