"Cinq fonctionnaires du conseil de la province, membres du mouvement de Sadr, ont été arrêtés pendant la nuit", a déclaré à l'AFP le colonel Mehdi al-Assadi, porte-parole de la police de la province de Missane dont Amara est la capitale (365 km au sud de Bagdad).
L'armée a également arrêté quatre policiers, dont deux capitaines, pour "collaboration avec des milices", a-t-il ajouté sans préciser s'il s'agissait de l'Armée du Mahdi, la puissante milice de Moqtada Sadr.
La veille, la police avait arrêté seize personnes, dont des miliciens de l'Armée du Mahdi. Parmi les seize, la police s'intéresse particulièrement au maire d'Amara, Rafeh Abdel Jabbar, membre du mouvement de Moqtada Sadr.
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, avait demandé expressément à ses troupes, déployées depuis samedi, de ne pas viser systématiquement les membres de l'Armée du Mahdi, dans un souci apparent d'éviter une escalade de la violence avec la milice, bête noire des Américains.
Lors d'opérations similaires ces derniers mois à Bassorah (sud) et à Sadr City, le fief du mouvement Sadr à Bagdad, le gouvernement avait été accusé de provoquer l'Armée du Mahdi en arrêtant systématiquement ses éléments. Ces opérations s'étaient soldées par des combats sanglants.
Mais pour le mouvement, l'opération de récupération des armes des miliciens s'apparente à une chasse à l'homme.
"Dans toute l'Irak, Bassorah, Sadr City à Bagdad, le gouvernement a toujours dit la même chose: Moqtada Sadr et l'Armée du Mahdi ne sont pas ciblés", a déclaré par téléphone à l'AFP le chef du mouvement à Amara entré dans la clandestinité.
"Mais après le début de l'opération, ils ont retourné leur veste et commencé à chercher les sympathisants de Sadr et de l'Armée du Mahdi", a ajouté le responsable politique obligé d'annuler au dernier moment une interview à l'AFP et de changer constamment de maison pour échapper aux forces de sécurité.
"Je ne sais pas si j'arriverai à sauver ma peau", a-t-il dit.
L'armée a affirmé avoir saisi des centaines de mines, de bombes, de lance-roquettes, de mortiers et de kalachnikovs abandonnés par des miliciens chiites, notamment par l'Armée du Mahdi.
"Ces armes sont les résidus de l'armée irakienne de l'époque de Saddam Hussein", a répliqué le responsable du mouvement Sadr.
L'armée irakienne, appuyée par des militaires américains, a lancé jeudi l'opération "Promesse de paix" en vue de récupérer les armes des miliciens appelés à se rendre. Ceux-ci avaient fui Bassorah et Sadr City après des combats sanglants ces derniers mois.
La plupart des gisements pétroliers sont situés dans le sud, à Bassorah et dans la province de Missane, dont le contrôle avait été transféré des forces britanniques aux autorités irakiennes en avril 2007.
Le gouvernement n'a pas caché qu'en intervenant à Bassorah, et désormais à Amara, il voulait reprendre le contrôle de la production pétrolière et freiner la contrebande de l'or noir, une source importante de financement pour les milices chiites.
Source: yahoo news
L'armée a également arrêté quatre policiers, dont deux capitaines, pour "collaboration avec des milices", a-t-il ajouté sans préciser s'il s'agissait de l'Armée du Mahdi, la puissante milice de Moqtada Sadr.
La veille, la police avait arrêté seize personnes, dont des miliciens de l'Armée du Mahdi. Parmi les seize, la police s'intéresse particulièrement au maire d'Amara, Rafeh Abdel Jabbar, membre du mouvement de Moqtada Sadr.
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, avait demandé expressément à ses troupes, déployées depuis samedi, de ne pas viser systématiquement les membres de l'Armée du Mahdi, dans un souci apparent d'éviter une escalade de la violence avec la milice, bête noire des Américains.
Lors d'opérations similaires ces derniers mois à Bassorah (sud) et à Sadr City, le fief du mouvement Sadr à Bagdad, le gouvernement avait été accusé de provoquer l'Armée du Mahdi en arrêtant systématiquement ses éléments. Ces opérations s'étaient soldées par des combats sanglants.
Mais pour le mouvement, l'opération de récupération des armes des miliciens s'apparente à une chasse à l'homme.
"Dans toute l'Irak, Bassorah, Sadr City à Bagdad, le gouvernement a toujours dit la même chose: Moqtada Sadr et l'Armée du Mahdi ne sont pas ciblés", a déclaré par téléphone à l'AFP le chef du mouvement à Amara entré dans la clandestinité.
"Mais après le début de l'opération, ils ont retourné leur veste et commencé à chercher les sympathisants de Sadr et de l'Armée du Mahdi", a ajouté le responsable politique obligé d'annuler au dernier moment une interview à l'AFP et de changer constamment de maison pour échapper aux forces de sécurité.
"Je ne sais pas si j'arriverai à sauver ma peau", a-t-il dit.
L'armée a affirmé avoir saisi des centaines de mines, de bombes, de lance-roquettes, de mortiers et de kalachnikovs abandonnés par des miliciens chiites, notamment par l'Armée du Mahdi.
"Ces armes sont les résidus de l'armée irakienne de l'époque de Saddam Hussein", a répliqué le responsable du mouvement Sadr.
L'armée irakienne, appuyée par des militaires américains, a lancé jeudi l'opération "Promesse de paix" en vue de récupérer les armes des miliciens appelés à se rendre. Ceux-ci avaient fui Bassorah et Sadr City après des combats sanglants ces derniers mois.
La plupart des gisements pétroliers sont situés dans le sud, à Bassorah et dans la province de Missane, dont le contrôle avait été transféré des forces britanniques aux autorités irakiennes en avril 2007.
Le gouvernement n'a pas caché qu'en intervenant à Bassorah, et désormais à Amara, il voulait reprendre le contrôle de la production pétrolière et freiner la contrebande de l'or noir, une source importante de financement pour les milices chiites.
Source: yahoo news