"Ils disent de moi que je suis un interlocuteur des Farc, bien sûr que je le suis. Comment pense-t-on que l'on peut obtenir la libération d'otages et que nous ayons été plusieurs fois sur le point d'obtenir qu'Ingrid Betancourt nous soit remise", a déclaré M. Chacin, en réponse aux affirmations de Bogota l'accusant de liens avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes).
Les autorités colombiennes ont accusé lundi le président vénézuélien Hugo Chavez d'avoir financé les Farc, en se basant sur des informations obtenues après le raid de l'armée dans un camp de la guérilla en Equateur. Bogota a ainsi affirmé que le Venezuela avait apporté "un financement de 300 millions de dollars" aux Farc.
Cette information proviendrait de données retrouvées dans l'ordinateur personnel du numéro 2 de la guérilla marxiste, Raul Reyes, tué lors du raid qui a suscité une crise diplomatique entre la Colombie et ses voisins du Venezuela et d'Equateur.
"La libération unilatérale de prisonniers a été un succès. Le point noir est l'accroissement de la pression pour libérer Ingrid" Betancourt, avait écrit peu avant sa mort Raul Reyes, dans un courrier électronique adressé au secrétariat de son organisation (organe dirigeant) provenant de l'un des ordinateurs du chef guérillero dont certains messages ont été rendu publics par les autorités colombiennes. Six otages ont été remis ces dernières semaines par les Farc aux autorités vénézuéliennes.
Par ailleurs, le président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir dans une intervention télévisée que l'attaque colombienne contre le camp en Equateur où le numéro deux des Farc Raul Reyes a été tué, avait empêché la libération de la France-colombienne Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", a affirmé le dirigeant dans un message à la nation. "Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion et de l'attaque de la part des ennemis de la paix", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l'Intérieur équatorien Gustavo Larrea a précisé que ces libérations des 11 otages n'avaient "pas de contrepartie" et devaient intervenir en mars. "Nous n'avons pas négocié avec les Farc autre chose que la libération d'Ingrid Betancourt", a-t-il affirmé, répondant aux accusations de complicité avec la guérilla formulées lundi par Bogota.
"Tous les contacts avec la guérilla l'ont été pour des motifs humanitaires conjointement avec la France. Quelqu'un accuse-t-il le président (français) Nicolas Sarkozy de soutenir les Farc?", s'est-il interrogé.
Raul Reyes a été tué samedi lors d'une incursion de l'armée colombienne dans le nord de l'Equateur, qui a causé la mort au total de 17 guérilleros. Toute la journée de lundi, les autorités colombiennes ont accusé l'Equateur d'entretenir des liens avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - marxistes) et mis en cause le président Correa. La guérilla détient 39 otages dits "politiques", dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans et en mauvais état de santé, ainsi que trois Américains, qu'elle veut échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.
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Les autorités colombiennes ont accusé lundi le président vénézuélien Hugo Chavez d'avoir financé les Farc, en se basant sur des informations obtenues après le raid de l'armée dans un camp de la guérilla en Equateur. Bogota a ainsi affirmé que le Venezuela avait apporté "un financement de 300 millions de dollars" aux Farc.
Cette information proviendrait de données retrouvées dans l'ordinateur personnel du numéro 2 de la guérilla marxiste, Raul Reyes, tué lors du raid qui a suscité une crise diplomatique entre la Colombie et ses voisins du Venezuela et d'Equateur.
"La libération unilatérale de prisonniers a été un succès. Le point noir est l'accroissement de la pression pour libérer Ingrid" Betancourt, avait écrit peu avant sa mort Raul Reyes, dans un courrier électronique adressé au secrétariat de son organisation (organe dirigeant) provenant de l'un des ordinateurs du chef guérillero dont certains messages ont été rendu publics par les autorités colombiennes. Six otages ont été remis ces dernières semaines par les Farc aux autorités vénézuéliennes.
Par ailleurs, le président équatorien Rafael Correa a affirmé lundi soir dans une intervention télévisée que l'attaque colombienne contre le camp en Equateur où le numéro deux des Farc Raul Reyes a été tué, avait empêché la libération de la France-colombienne Ingrid Betancourt et d'autres otages.
"Je regrette de vous annoncer que les conversations étaient assez avancées pour libérer en Equateur 11 otages, dont Ingrid Betancourt", a affirmé le dirigeant dans un message à la nation. "Tout a été compromis par des mains guerrières et autoritaires. Nous ne pouvons écarter que cela ait été une des motivations de l'incursion et de l'attaque de la part des ennemis de la paix", a-t-il ajouté.
De son côté, le ministre de l'Intérieur équatorien Gustavo Larrea a précisé que ces libérations des 11 otages n'avaient "pas de contrepartie" et devaient intervenir en mars. "Nous n'avons pas négocié avec les Farc autre chose que la libération d'Ingrid Betancourt", a-t-il affirmé, répondant aux accusations de complicité avec la guérilla formulées lundi par Bogota.
"Tous les contacts avec la guérilla l'ont été pour des motifs humanitaires conjointement avec la France. Quelqu'un accuse-t-il le président (français) Nicolas Sarkozy de soutenir les Farc?", s'est-il interrogé.
Raul Reyes a été tué samedi lors d'une incursion de l'armée colombienne dans le nord de l'Equateur, qui a causé la mort au total de 17 guérilleros. Toute la journée de lundi, les autorités colombiennes ont accusé l'Equateur d'entretenir des liens avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc - marxistes) et mis en cause le président Correa. La guérilla détient 39 otages dits "politiques", dont la Franco-colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis six ans et en mauvais état de santé, ainsi que trois Américains, qu'elle veut échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.
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