Entamé lundi matin, ce mouvement de grève "illimitée" n'avait pas de conséquences notables sur le fonctionnement des services, les praticiens grévistes étant soumis à des réquisitions pour assurer la continuité des soins.
Lundi, la grève était suivie par 50% à 75% des praticiens "en fonction des régions", selon le président de l'AMUF Patrick Pelloux. Contactés lundi après-midi par l'Associated Press, le ministère de la Santé et l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ne fournissaient aucun chiffre dans l'immédiat.
"Nous sommes assez satisfaits de cette mobilisation. Mais le ministère fait la sourde oreille et personne ne nous a contacté pour entamer des négociations. Le mouvement se poursuit donc", a déclaré M. Pelloux lundi
"Il est curieux de voir Nicolas Sarkozy prôner le dialogue et le ministère mépriser les organisations sociales", a-t-il ajouté. "On ne demande pas des augmentations de salaires, on demande juste qu'on nous paye notre temps de travail".
"La situation des hôpitaux est dramatique, 80% sont en déficit et 20.000 emplois vont être supprimés cette année. Les conséquences pour la population risquent d'être dramatiques avec l'incapacité de certains services d'urgence et de SAMU-SMUR (Service d'aide médicale d'urgence-Service mobile d'urgence et de réanimation) de répondre aux besoins", écrit l'AMUF dans un communiqué.
"Ce mouvement de grève est le résultat de l'exaspération et de la colère des médecins et plus largement du personnel hospitalier qui n'en peut plus de travailler dans des conditions qui se dégradent de jour en jour et qui ne permettent plus d'assurer la sécurité des patients", ajoute l'AMUF.
Pour l'association, "l'étranglement financier des hôpitaux (...) ne peut plus durer. Le projet de loi 'Bachelot' n'apporte aucune réponse et risque de constituer la dernière mesure de destruction du service public hospitalier".
Outre la grève, l'AMUF demande aux urgentistes "de lui faire remonter tout dysfonctionnement organisationnel grave pour la population qui résulterait de la réduction des moyens alloués aux urgences afin que la responsabilité de madame la ministre de la Santé et celle de son directeur de cabinet soient engagées".
Source: Yahoo News
Lundi, la grève était suivie par 50% à 75% des praticiens "en fonction des régions", selon le président de l'AMUF Patrick Pelloux. Contactés lundi après-midi par l'Associated Press, le ministère de la Santé et l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ne fournissaient aucun chiffre dans l'immédiat.
"Nous sommes assez satisfaits de cette mobilisation. Mais le ministère fait la sourde oreille et personne ne nous a contacté pour entamer des négociations. Le mouvement se poursuit donc", a déclaré M. Pelloux lundi
"Il est curieux de voir Nicolas Sarkozy prôner le dialogue et le ministère mépriser les organisations sociales", a-t-il ajouté. "On ne demande pas des augmentations de salaires, on demande juste qu'on nous paye notre temps de travail".
"La situation des hôpitaux est dramatique, 80% sont en déficit et 20.000 emplois vont être supprimés cette année. Les conséquences pour la population risquent d'être dramatiques avec l'incapacité de certains services d'urgence et de SAMU-SMUR (Service d'aide médicale d'urgence-Service mobile d'urgence et de réanimation) de répondre aux besoins", écrit l'AMUF dans un communiqué.
"Ce mouvement de grève est le résultat de l'exaspération et de la colère des médecins et plus largement du personnel hospitalier qui n'en peut plus de travailler dans des conditions qui se dégradent de jour en jour et qui ne permettent plus d'assurer la sécurité des patients", ajoute l'AMUF.
Pour l'association, "l'étranglement financier des hôpitaux (...) ne peut plus durer. Le projet de loi 'Bachelot' n'apporte aucune réponse et risque de constituer la dernière mesure de destruction du service public hospitalier".
Outre la grève, l'AMUF demande aux urgentistes "de lui faire remonter tout dysfonctionnement organisationnel grave pour la population qui résulterait de la réduction des moyens alloués aux urgences afin que la responsabilité de madame la ministre de la Santé et celle de son directeur de cabinet soient engagées".
Source: Yahoo News
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