D'après les éléments confiés au "Parisien/Aujourd'hui en France", la DGCCRF a constaté une augmentation à partir d'une enquête menée la semaine dernière par "quelque cinquante enquêteurs de la DGCCRF qui ont relevé les prix dans 80 supermarchés de six enseignes différentes, ainsi que dans huit centrales d'achat", précise la ministre de l'Economie Christine Lagarde.
"Le travail a porté sur vingt produits relevés par l'INC et '60 millions de consommateurs'" et "démontre que les prix relevés par l'INC exclusivement sur les sites internet des enseignes sont plus élevés que les prix constatés dans les supermarchés", note Mme Lagarde. "Autre constat, l'enquête de '60 millions de consommateurs' comporte des produits qui étaient en promotion en novembre et qui se retrouvent à plein tarif en janvier".
"Cela dit, l'enquête de la DGCCRF fait ressortir une concurrence avérée et des différences majeures de prix entre enseignes: j'invite les consommateurs à faire jouer la concurrence", avance la ministre, qui va également "inviter les fournisseurs, petits et grands, les distributeurs de toutes catégories et les consommateurs à une table ronde pour élaborer ensemble des propositions".
Le ministre du Budget Eric Woerth a pour sa part reconnu que "les prix ont augmenté évidemment beaucoup", avec "en glissement de janvier à janvier, c'est plus de 2,5". "C'est beaucoup, c'est énorme. En moyenne, c'est moins (que l'étude de l'INC, NDLR), mais c'est trop", a-t-il dit sur Europe-1. "Il faut bien comprendre d'où cela vient, cela relève de l'organisation de la chaîne de distribution", a poursuivi M. Woerth "Il faut rétablir la concurrence, mieux organiser les filières de distribution et de production".
Mme Lagarde juge qu'"il est difficile d'isoler un unique responsable" mais "remarque que pour une matière première entrant dans la composition d'un produit, par exemple le blé dans les pâtes, certains fournisseurs et distributeurs ont amorti la hausse des prix alors que d'autres l'ont répercutée à l'excès".
Yahoo.fr
"Le travail a porté sur vingt produits relevés par l'INC et '60 millions de consommateurs'" et "démontre que les prix relevés par l'INC exclusivement sur les sites internet des enseignes sont plus élevés que les prix constatés dans les supermarchés", note Mme Lagarde. "Autre constat, l'enquête de '60 millions de consommateurs' comporte des produits qui étaient en promotion en novembre et qui se retrouvent à plein tarif en janvier".
"Cela dit, l'enquête de la DGCCRF fait ressortir une concurrence avérée et des différences majeures de prix entre enseignes: j'invite les consommateurs à faire jouer la concurrence", avance la ministre, qui va également "inviter les fournisseurs, petits et grands, les distributeurs de toutes catégories et les consommateurs à une table ronde pour élaborer ensemble des propositions".
Le ministre du Budget Eric Woerth a pour sa part reconnu que "les prix ont augmenté évidemment beaucoup", avec "en glissement de janvier à janvier, c'est plus de 2,5". "C'est beaucoup, c'est énorme. En moyenne, c'est moins (que l'étude de l'INC, NDLR), mais c'est trop", a-t-il dit sur Europe-1. "Il faut bien comprendre d'où cela vient, cela relève de l'organisation de la chaîne de distribution", a poursuivi M. Woerth "Il faut rétablir la concurrence, mieux organiser les filières de distribution et de production".
Mme Lagarde juge qu'"il est difficile d'isoler un unique responsable" mais "remarque que pour une matière première entrant dans la composition d'un produit, par exemple le blé dans les pâtes, certains fournisseurs et distributeurs ont amorti la hausse des prix alors que d'autres l'ont répercutée à l'excès".
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