"Panne électrique", "Sorti pendant le couvre-feu": sur l'écran d'ordinateur, les messages s'affichent en rouge. Pôle régional de surveillance des détenus placés sous bracelet électronique, le centre d'Haubourdin (Nord) suit ainsi en continu quelque 650 personnes.
"Quel que soit le problème, si la personne sort de son périmètre, si elle n'est pas revenue de son travail à l'heure... on l'appelle pour lui demander ce qui se passe", explique le brigadier Philippe Zuzlewski.
Et à chaque fois, "on traite la violation, on envoie par fax (l'information) à la maison d'arrêt, aux travailleurs sociaux et pour certains établissements, au juge d'application des peines", souligne-t-il.
Embouteillage, urgence médicale ou familiale... Les violations, nombreuses, ne sont, dans leur immense majorité, pas des tentatives d'évasion.
"Sur le millier de détenus équipés à Lille depuis 2000, il n'y a eu qu'une quinzaine de tentatives", souligne le responsable du dispositif au centre pénitentiaire de Lille, Mario Sonta.
Dans la salle située au sein du centre de semi-liberté d'Haubourdin, deux personnes assurent la permanence la journée, et une la nuit.
Sur un tableau, les noms des quelque 650 personnes suivies dans les juridictions du Nord/Pas-de-Calais, de Picardie et de Haute-Normandie sont affichés, avec un code de couleur homme-femme. Leurs dossiers sont rangés dans une armoire adjacente.
Un ordinateur est entièrement consacré au suivi 24 heures sur 24 des détenus placés sous bracelet électronique mobile (PSEM).
Alors que le bracelet "fixe" est utilisé pour les courtes peines ou comme alternative à la détention provisoire, ce dispositif "mobile" concerne les personnes en libération conditionnelle, condamnées à 7 ans de prison ou plus, ou en fin de peine et sous surveillance judiciaire.
A la différence du premier système, qui ne signale que le non-respect des obligations, le bracelet mobile permet une surveillance permanente des déplacements, via un système GPS.
Dès qu'ils le souhaitent, les surveillants peuvent ainsi localiser les détenus sur l'écran. Si ces derniers entrent dans une zone interdite (domicile de ses victimes...), le centre est immédiatement prévenu.
Depuis le lancement du dispositif en août 2006, cinq détenus ont été suivis à Haubourdin, pôle pilote, et un l'est encore.
"Sur le PSEM, si on a une violation, on laisse tout tomber. La priorité, c'est ça", souligne M. Zuzlewski.
En mai, 14 détenus bénéficiaient en France d'un bracelet mobile, tandis qu'environ 3.200 étaient sous bracelet fixe.
Le bracelet électronique est "une mesure qui fonctionne très bien", avec un taux de récidive plus faible qu'en cas de sortie sèche, explique le vice-président chargé de l'application des peines au tribunal de Lille, Loïc Binot.
"Mais elle nécessite des moyens humains importants", pour préparer les dossiers et accompagner les détenus, notamment parce que sur le long terme le bracelet peut être "assez difficile à supporter psychologiquement", souligne-t-il.
"La volonté du législateur est de développer cette mesure mais il faudra augmenter les moyens", sauf à perdre en qualité de suivi, estime le magistrat.
Source: news.yahoo.com
"Quel que soit le problème, si la personne sort de son périmètre, si elle n'est pas revenue de son travail à l'heure... on l'appelle pour lui demander ce qui se passe", explique le brigadier Philippe Zuzlewski.
Et à chaque fois, "on traite la violation, on envoie par fax (l'information) à la maison d'arrêt, aux travailleurs sociaux et pour certains établissements, au juge d'application des peines", souligne-t-il.
Embouteillage, urgence médicale ou familiale... Les violations, nombreuses, ne sont, dans leur immense majorité, pas des tentatives d'évasion.
"Sur le millier de détenus équipés à Lille depuis 2000, il n'y a eu qu'une quinzaine de tentatives", souligne le responsable du dispositif au centre pénitentiaire de Lille, Mario Sonta.
Dans la salle située au sein du centre de semi-liberté d'Haubourdin, deux personnes assurent la permanence la journée, et une la nuit.
Sur un tableau, les noms des quelque 650 personnes suivies dans les juridictions du Nord/Pas-de-Calais, de Picardie et de Haute-Normandie sont affichés, avec un code de couleur homme-femme. Leurs dossiers sont rangés dans une armoire adjacente.
Un ordinateur est entièrement consacré au suivi 24 heures sur 24 des détenus placés sous bracelet électronique mobile (PSEM).
Alors que le bracelet "fixe" est utilisé pour les courtes peines ou comme alternative à la détention provisoire, ce dispositif "mobile" concerne les personnes en libération conditionnelle, condamnées à 7 ans de prison ou plus, ou en fin de peine et sous surveillance judiciaire.
A la différence du premier système, qui ne signale que le non-respect des obligations, le bracelet mobile permet une surveillance permanente des déplacements, via un système GPS.
Dès qu'ils le souhaitent, les surveillants peuvent ainsi localiser les détenus sur l'écran. Si ces derniers entrent dans une zone interdite (domicile de ses victimes...), le centre est immédiatement prévenu.
Depuis le lancement du dispositif en août 2006, cinq détenus ont été suivis à Haubourdin, pôle pilote, et un l'est encore.
"Sur le PSEM, si on a une violation, on laisse tout tomber. La priorité, c'est ça", souligne M. Zuzlewski.
En mai, 14 détenus bénéficiaient en France d'un bracelet mobile, tandis qu'environ 3.200 étaient sous bracelet fixe.
Le bracelet électronique est "une mesure qui fonctionne très bien", avec un taux de récidive plus faible qu'en cas de sortie sèche, explique le vice-président chargé de l'application des peines au tribunal de Lille, Loïc Binot.
"Mais elle nécessite des moyens humains importants", pour préparer les dossiers et accompagner les détenus, notamment parce que sur le long terme le bracelet peut être "assez difficile à supporter psychologiquement", souligne-t-il.
"La volonté du législateur est de développer cette mesure mais il faudra augmenter les moyens", sauf à perdre en qualité de suivi, estime le magistrat.
Source: news.yahoo.com
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