"Reposez moi la question dimanche (après la finale contre l'Islande). Si vous me demandez ce qu'on ressent quand on est champion olympique, je vous répondrai, mais pas aujourd'hui", coupe le pivot Bertrand Gille, après la victoire sur les tenants du titre.
Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent dimanche, les Tricolores auront de toute façon signé l'un des plus beaux exploits du sport collectif français. Dans l'après-guerre, seuls les basketteurs se sont approchés aussi prêt du sommet, en 1948 à Londres et en 2000 à Sydney, sans l'atteindre.
Mais le handball, déjà champion du monde (1995, 2001) et d'Europe (2006), a déjà tellement gagné, il a donné une telle impression de puissance depuis le début de la quinzaine olympique, que même l'argent risque de paraître terne.
Rien ne semble pouvoir arrêter les Bleus et seuls les plus audacieux oseront parier sur une victoire en finale de l'Islande, petite nation jamais encore montée sur le podium d'une compétition majeure.
En demi-finale, les Bleus ont d'abord semblé tomber dans le piège croate, qui consistait à ralentir le rythme à la limite de ce qu'autorise le réglement afin d'empêcher les Français de développer leur jeu rapide à base de contre-attaques.
Après quinze minutes, alors que les Français étaient menés de trois buts (6-9) avec Bertrand Gille empêché de défendre après avoir pris deux fois deux minutes d'exclusion temporaire (à la troisième, c'est le rouge définitif !), le match semblait mal embarqué.
"Ils savent truquer, ils savent faire déjouer, ils savent ralentir le jeu avec des attaques qui durent deux, voire trois minutes. On savait que ce serait un match dans la longueur, un match difficile", a commenté le capitaine Olivier Girault, qui terminera sa carrière de joueur dimanche.
La défaite en demi-finale du dernier Championnat d'Europe en début d'année, dans une rencontre jouée sur le même tempo, est revenue dans les mémoires bien plus que le succès (23-19) remporté la semaine dernière dans un match de poule qui ne voulait pas dire grand chose.
Mais les Français ont tenu le choc grâce à leur gardien Thierry Omeyer, sorti vainqueur de deux duels avec les tireurs de pénalty croate, et à Cédric Burdet, chargé de remplacer au poste d'arrière-droit Jérôme Fernandez, blessé en début de tournoi. Le Montpelliérain, parfois considéré comme le "maillon faible" du groupe, a donné tort à ses détracteurs en maintenant l'équipe à flot avec cinq buts (plus un en deuxième période, sur sept tirs). A la pause, la France était déjà en tête (12-11).
La deuxième période a été celle de Daniel Narcisse. Le Chambérien a été dur en défense sur la star croate Ivano Balic, absent au premier tour à cause d'une blessure au mollet mais apparemment en pleine possession de ses moyens. Il a été magnifique en attaque (6 buts). C'est même lui qui a tué le match à une minute de la fin sur un époustouflant kung-fu avec Michael Guigou pour complice.
"Que Daniel Narcisse saute au plafond, à la limite ce n'est pas un scoop, mais qu'il soit capable de le réussir en demi-finale des jeux Olympiques dans un contexte de pression aussi importante, ça veut dire que lui aussi a grandi", dit Onesta, admiratif.
Les Tricolores vont maintenant prendre de garde de ne pas tomber dans le piège de l'excès de confiance, même si l'ailier Luc Abalo n'a pas pu s'empêcher de penser tout haut, comme tout le monde, que l'adversaire en finale "ne sera peut-être pas aussi coriace que les Croates".
Arriver en grand favori "c'est plus compliqué", reconnaît Onesta. "Mais on va se retrouver dans notre bulle et on va se raconter notre histoire entre nous. D'ailleurs nos joueurs rencontrent les Islandais dans les championnats d'Espagne et d'Allemagne et ils connaissent parfaitement leur efficacité", conclut-il.
Le danger est que l'adversaire n'aura rien à perdre. Qui aurait imaginer que cette petite île de 300.000 habitants, même si elle compte depuis longtemps dans le handball international, se hisserait en finale au nez et à la barbe des grandes puissances éliminées au passage, l'Allemagne, la Pologne, et en demi-finale l'Espagne ?
Source: Yahoo News
Qu'ils gagnent ou qu'ils perdent dimanche, les Tricolores auront de toute façon signé l'un des plus beaux exploits du sport collectif français. Dans l'après-guerre, seuls les basketteurs se sont approchés aussi prêt du sommet, en 1948 à Londres et en 2000 à Sydney, sans l'atteindre.
Mais le handball, déjà champion du monde (1995, 2001) et d'Europe (2006), a déjà tellement gagné, il a donné une telle impression de puissance depuis le début de la quinzaine olympique, que même l'argent risque de paraître terne.
Rien ne semble pouvoir arrêter les Bleus et seuls les plus audacieux oseront parier sur une victoire en finale de l'Islande, petite nation jamais encore montée sur le podium d'une compétition majeure.
En demi-finale, les Bleus ont d'abord semblé tomber dans le piège croate, qui consistait à ralentir le rythme à la limite de ce qu'autorise le réglement afin d'empêcher les Français de développer leur jeu rapide à base de contre-attaques.
Après quinze minutes, alors que les Français étaient menés de trois buts (6-9) avec Bertrand Gille empêché de défendre après avoir pris deux fois deux minutes d'exclusion temporaire (à la troisième, c'est le rouge définitif !), le match semblait mal embarqué.
"Ils savent truquer, ils savent faire déjouer, ils savent ralentir le jeu avec des attaques qui durent deux, voire trois minutes. On savait que ce serait un match dans la longueur, un match difficile", a commenté le capitaine Olivier Girault, qui terminera sa carrière de joueur dimanche.
La défaite en demi-finale du dernier Championnat d'Europe en début d'année, dans une rencontre jouée sur le même tempo, est revenue dans les mémoires bien plus que le succès (23-19) remporté la semaine dernière dans un match de poule qui ne voulait pas dire grand chose.
Mais les Français ont tenu le choc grâce à leur gardien Thierry Omeyer, sorti vainqueur de deux duels avec les tireurs de pénalty croate, et à Cédric Burdet, chargé de remplacer au poste d'arrière-droit Jérôme Fernandez, blessé en début de tournoi. Le Montpelliérain, parfois considéré comme le "maillon faible" du groupe, a donné tort à ses détracteurs en maintenant l'équipe à flot avec cinq buts (plus un en deuxième période, sur sept tirs). A la pause, la France était déjà en tête (12-11).
La deuxième période a été celle de Daniel Narcisse. Le Chambérien a été dur en défense sur la star croate Ivano Balic, absent au premier tour à cause d'une blessure au mollet mais apparemment en pleine possession de ses moyens. Il a été magnifique en attaque (6 buts). C'est même lui qui a tué le match à une minute de la fin sur un époustouflant kung-fu avec Michael Guigou pour complice.
"Que Daniel Narcisse saute au plafond, à la limite ce n'est pas un scoop, mais qu'il soit capable de le réussir en demi-finale des jeux Olympiques dans un contexte de pression aussi importante, ça veut dire que lui aussi a grandi", dit Onesta, admiratif.
Les Tricolores vont maintenant prendre de garde de ne pas tomber dans le piège de l'excès de confiance, même si l'ailier Luc Abalo n'a pas pu s'empêcher de penser tout haut, comme tout le monde, que l'adversaire en finale "ne sera peut-être pas aussi coriace que les Croates".
Arriver en grand favori "c'est plus compliqué", reconnaît Onesta. "Mais on va se retrouver dans notre bulle et on va se raconter notre histoire entre nous. D'ailleurs nos joueurs rencontrent les Islandais dans les championnats d'Espagne et d'Allemagne et ils connaissent parfaitement leur efficacité", conclut-il.
Le danger est que l'adversaire n'aura rien à perdre. Qui aurait imaginer que cette petite île de 300.000 habitants, même si elle compte depuis longtemps dans le handball international, se hisserait en finale au nez et à la barbe des grandes puissances éliminées au passage, l'Allemagne, la Pologne, et en demi-finale l'Espagne ?
Source: Yahoo News
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