Des incidents ont eu lieu mardi à Nantes dans un lycée occupé par des manifestants en lutte contre "la casse de l'Education nationale", a affirmé un porte-parole du recteur de l'académie de Nantes.
Dans un lycée nantais, "environ 200 jeunes ont pénétré dans les salles de cours, vidé des extincteurs, aspergé des professeurs et des élèves et détruit des manuels scolaires", a affirmé l'académie. Des poubelles ont également été renversées sur la voie publique, et des palettes mises à feu.
"Des intrus, extérieurs au mouvement, ont brisé la vitre d'une supérette pour tenter de la piller", a précisé à Reuters Titouan Nogue, lycéen en grève au lycée Gaspard-Monge, au nord de Nantes.
Extraits de l'argumentaire du syndicat FIDL (fidl.org)
Lycée à la « carte » ... ce qui multipliera la situation d’élèves perdant pied ou construisant un parcours « fun » mais sans cohérence pour l’accès aux études supérieures.
Abandon de la volonté d’apprendre au lycéen à penser par lui et volonté d’en faire un mouton docile (cf. remise en cause de l’enseignement de Sciences Economiques et Sociales au profit de la « découverte du monde de l’entreprise », attaques répétées contre l’enseignement de philosophie en terminale…).
La FIDL est pour une réforme qui changerait le lycée dans le but de l'améliorer et de former de manière plus adéquate et efficace la France de demain. Ce que nous déplorons aujourd'hui sont de manière générale les motivations économiques du ministre pour la construction d'un nouveau lycée.
Nous déplorons également le manque de prise en considération des revendications lycéennes du printemps dernier ainsi que lors des discussions où la FIDL a été conviée. Le ministère ne fait pas une réforme pour améliorer le lycée. Il fait une réforme pour réaliser des économies budgétaires. Le ministère ne fait pas une réforme en lien avec la communauté éducative (lycéens, enseignants, parents d’élèves,…) mais contre cette communauté éducative.
Dans un lycée nantais, "environ 200 jeunes ont pénétré dans les salles de cours, vidé des extincteurs, aspergé des professeurs et des élèves et détruit des manuels scolaires", a affirmé l'académie. Des poubelles ont également été renversées sur la voie publique, et des palettes mises à feu.
"Des intrus, extérieurs au mouvement, ont brisé la vitre d'une supérette pour tenter de la piller", a précisé à Reuters Titouan Nogue, lycéen en grève au lycée Gaspard-Monge, au nord de Nantes.
Extraits de l'argumentaire du syndicat FIDL (fidl.org)
Lycée à la « carte » ... ce qui multipliera la situation d’élèves perdant pied ou construisant un parcours « fun » mais sans cohérence pour l’accès aux études supérieures.
Abandon de la volonté d’apprendre au lycéen à penser par lui et volonté d’en faire un mouton docile (cf. remise en cause de l’enseignement de Sciences Economiques et Sociales au profit de la « découverte du monde de l’entreprise », attaques répétées contre l’enseignement de philosophie en terminale…).
La FIDL est pour une réforme qui changerait le lycée dans le but de l'améliorer et de former de manière plus adéquate et efficace la France de demain. Ce que nous déplorons aujourd'hui sont de manière générale les motivations économiques du ministre pour la construction d'un nouveau lycée.
Nous déplorons également le manque de prise en considération des revendications lycéennes du printemps dernier ainsi que lors des discussions où la FIDL a été conviée. Le ministère ne fait pas une réforme pour améliorer le lycée. Il fait une réforme pour réaliser des économies budgétaires. Le ministère ne fait pas une réforme en lien avec la communauté éducative (lycéens, enseignants, parents d’élèves,…) mais contre cette communauté éducative.
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