Nous sommes tous extrêmement heureux d'être revenus tous entiers, sains et saufs, c'est un moment de soulagement intense pour nous", a déclaré le capitaine du voilier Patrick Marchesseau quelques instants après avoir quitté l'Airbus de l'armée de l'air qui a ramené l'équipage de Djibouti. "On est fatigués", a complété le maître d'hôtel de l'équipage, Médéric Levannetier, qui aspirait juste à retrouver sa famille.
Sortis de l'avion sous les applaudissements et les cris de joie de leurs proches, les marins ont été accueillis un à un par le président Nicolas Sarkozy, le ministre de la Défense Hervé Morin, ainsi que le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées. Ils ont ensuite couru vers leurs familles qui les attendaient un peu plus loin sur le tarmac.
Ces retrouvailles émues ont marqué la fin d'une semaine très tendue pour l'équipage du voilier, investi vers 13h vendredi 4 avril par des pirates armés arrivés à bord d'embarcations rapides. La prise d'otages a duré une semaine, jusqu'à ce que les négociations entamées avec l'armateur du voilier aboutissent, vendredi vers 11h, à la libération des passagers et du navire contre versement d'une rançon.
"Il y a eu des périodes de tension", a raconté le capitaine aux journalistes qui l'interrogeaient sur ces événements. "Il y a eu des tirs d'arme à feu à bord", a-t-il affirmé, mais "on a toujours cru qu'on s'en tirerait bien". Patrick Marchesseau a aussi confirmé qu'aucun des otages n'avait été maltraité. "Il n'y a eu aucun signe d'agression ni physique, ni verbale envers l'équipage", a-t-il rapporté. Si les pirates ont pillé le bateau, il a pu leur imposer qu'ils ne s'en prennent pas aux biens de son équipage, a-t-il dit, expliquant avoir récupéré lui-même une valise sur le point d'être emmenée.
Il a raconté aux journalistes avoir pu "faire passer des informations pour rassurer nos familles" malgré la surveillance dont il faisait l'objet. Resté seul à bord après le départ des 29 autres, remis aux forces françaises, puis des trois derniers ravisseurs une fois l'échange terminé, il a dû sauter à l'eau pour quitter le "Ponant".
Le capitaine a aussi rapporté que les otages -vingt-deux Français, six Philippins, un Ukrainien et un Camerounais- ont tous eu "une pensée pour Ingrid Betancourt" au cours de leur captivité. "On a vécu une détention en conditions quatre étoiles. Elle, ça dure depuis très longtemps au fin fond de la jungle. J'espère qu'elle aura le même dénouement que nous", a-t-il dit en référence à la Franco-colombienne otage des FARC depuis plus de six ans.
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire, pour "détournement d'un navire" et "arrestation et séquestration de plusieurs personnes comme otages en vue d'obtenir une rançon, commis en bande organisée", des chefs punis de la réclusion criminelle à perpétuité. Six des pirates somaliens ont été arrêtés par l'armée française au terme de l'opération.
Source: yahoo news
Sortis de l'avion sous les applaudissements et les cris de joie de leurs proches, les marins ont été accueillis un à un par le président Nicolas Sarkozy, le ministre de la Défense Hervé Morin, ainsi que le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des armées. Ils ont ensuite couru vers leurs familles qui les attendaient un peu plus loin sur le tarmac.
Ces retrouvailles émues ont marqué la fin d'une semaine très tendue pour l'équipage du voilier, investi vers 13h vendredi 4 avril par des pirates armés arrivés à bord d'embarcations rapides. La prise d'otages a duré une semaine, jusqu'à ce que les négociations entamées avec l'armateur du voilier aboutissent, vendredi vers 11h, à la libération des passagers et du navire contre versement d'une rançon.
"Il y a eu des périodes de tension", a raconté le capitaine aux journalistes qui l'interrogeaient sur ces événements. "Il y a eu des tirs d'arme à feu à bord", a-t-il affirmé, mais "on a toujours cru qu'on s'en tirerait bien". Patrick Marchesseau a aussi confirmé qu'aucun des otages n'avait été maltraité. "Il n'y a eu aucun signe d'agression ni physique, ni verbale envers l'équipage", a-t-il rapporté. Si les pirates ont pillé le bateau, il a pu leur imposer qu'ils ne s'en prennent pas aux biens de son équipage, a-t-il dit, expliquant avoir récupéré lui-même une valise sur le point d'être emmenée.
Il a raconté aux journalistes avoir pu "faire passer des informations pour rassurer nos familles" malgré la surveillance dont il faisait l'objet. Resté seul à bord après le départ des 29 autres, remis aux forces françaises, puis des trois derniers ravisseurs une fois l'échange terminé, il a dû sauter à l'eau pour quitter le "Ponant".
Le capitaine a aussi rapporté que les otages -vingt-deux Français, six Philippins, un Ukrainien et un Camerounais- ont tous eu "une pensée pour Ingrid Betancourt" au cours de leur captivité. "On a vécu une détention en conditions quatre étoiles. Elle, ça dure depuis très longtemps au fin fond de la jungle. J'espère qu'elle aura le même dénouement que nous", a-t-il dit en référence à la Franco-colombienne otage des FARC depuis plus de six ans.
Par ailleurs, le parquet de Paris a ouvert lundi une enquête préliminaire, pour "détournement d'un navire" et "arrestation et séquestration de plusieurs personnes comme otages en vue d'obtenir une rançon, commis en bande organisée", des chefs punis de la réclusion criminelle à perpétuité. Six des pirates somaliens ont été arrêtés par l'armée française au terme de l'opération.
Source: yahoo news
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