Toutefois, a averti Sergueï Lavrov le ministre russe des Affaires étrangères , désormais, ce ne seront pas des soldats de maintien de la paix mais des forces armées. Au cours d'une conférence de presse, il a souligné que le nombre de soldats de maintien de la paix "sera suffisant pour repousser toute tentative nouvelle d'agression". Mais, a-t-il ajouté, "ce nombre ne sera pas exorbitant".
"Les troupes russes resteront sur le territoire de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie à la demande des dirigeants de leurs parlements. Elles y resteront longtemps. Leur présence sur place est nécessaire, au moins pour un avenir proche, pour empêcher tout action agressive", a-t-il souligné.
Le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov a précisé au président Medvedev, lors d'une réunion publique, qu'environ 3.800 soldats russes seront basés en Ossétie du Sud, et le même nombre en Abkhazie, soit un total de près de 8.000 hommes.
Dans un geste de relative bonne volonté, les troupes russes se sont retirées mardi d'une position qu'elles occupaient près de l'Abkhazie. Le responsable du conseil de sécurité géorgien, Alexandre Lomaia, a rapporté que les Russes avaient quitté la ville de Ganmoukhouri. Il a précisé qu'ils avaient conservé trois ou quatre véhicules blindés, ainsi qu'une dizaine de soldats dans la localité. Il s'agit selon lui d'une des 24 positions occupées par les Russes à l'extérieur de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Sergueï Lavrov a qualifié par ailleurs de succès pour Moscou l'accord négocié la veille à Moscou par Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dimitri Medvedev. Cet accord entérine le principe d'un retrait des troupes russes de Géorgie d'ici un mois, à l'exception des provinces séparatistes, après le déploiement de 200 observateurs européens d'ici au 1er octobre, ainsi que des pourparlers internationaux sur la sécurité et la stabilité en Ossétie du Sud et en Abkhazie devant commencer le 15 octobre à Genève.
"Ce document est basé sur l'approche que la Russie défend depuis le début de la crise", a souligné le chef de la diplomatie russe.
La Russie a par ailleurs établi mardi des relations diplomatiques avec les deux régions. Des accords de coopération notamment militaire pourraient être conclus. "La Russie, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie prendront toutes les mesures nécessaires pour écarter les menaces contre la paix", a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Une guerre-éclair a éclaté entre la Géorgie et la Russie le 7 août quand la Géorgie a lancé une attaque pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Moscou y a alors envoyé des troupes qui ont rapidement dérouté les forces géorgiennes avant d'occuper une partie de la Géorgie.
Le 26 août, alors que les forces russes occupaient toujours des secteurs de la Géorgie à l'issue de cette brève guerre de cinq jours, Moscou reconnaissait l'indépendance des deux provinces sécessionnistes géorgiennes, indépendantes de facto depuis les guerres du début des années 90.
Source: Yahoo News
"Les troupes russes resteront sur le territoire de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie à la demande des dirigeants de leurs parlements. Elles y resteront longtemps. Leur présence sur place est nécessaire, au moins pour un avenir proche, pour empêcher tout action agressive", a-t-il souligné.
Le ministre de la Défense Anatoli Serdioukov a précisé au président Medvedev, lors d'une réunion publique, qu'environ 3.800 soldats russes seront basés en Ossétie du Sud, et le même nombre en Abkhazie, soit un total de près de 8.000 hommes.
Dans un geste de relative bonne volonté, les troupes russes se sont retirées mardi d'une position qu'elles occupaient près de l'Abkhazie. Le responsable du conseil de sécurité géorgien, Alexandre Lomaia, a rapporté que les Russes avaient quitté la ville de Ganmoukhouri. Il a précisé qu'ils avaient conservé trois ou quatre véhicules blindés, ainsi qu'une dizaine de soldats dans la localité. Il s'agit selon lui d'une des 24 positions occupées par les Russes à l'extérieur de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Sergueï Lavrov a qualifié par ailleurs de succès pour Moscou l'accord négocié la veille à Moscou par Nicolas Sarkozy et son homologue russe Dimitri Medvedev. Cet accord entérine le principe d'un retrait des troupes russes de Géorgie d'ici un mois, à l'exception des provinces séparatistes, après le déploiement de 200 observateurs européens d'ici au 1er octobre, ainsi que des pourparlers internationaux sur la sécurité et la stabilité en Ossétie du Sud et en Abkhazie devant commencer le 15 octobre à Genève.
"Ce document est basé sur l'approche que la Russie défend depuis le début de la crise", a souligné le chef de la diplomatie russe.
La Russie a par ailleurs établi mardi des relations diplomatiques avec les deux régions. Des accords de coopération notamment militaire pourraient être conclus. "La Russie, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie prendront toutes les mesures nécessaires pour écarter les menaces contre la paix", a souligné le ministre des Affaires étrangères.
Une guerre-éclair a éclaté entre la Géorgie et la Russie le 7 août quand la Géorgie a lancé une attaque pour reprendre le contrôle de l'Ossétie du Sud. Moscou y a alors envoyé des troupes qui ont rapidement dérouté les forces géorgiennes avant d'occuper une partie de la Géorgie.
Le 26 août, alors que les forces russes occupaient toujours des secteurs de la Géorgie à l'issue de cette brève guerre de cinq jours, Moscou reconnaissait l'indépendance des deux provinces sécessionnistes géorgiennes, indépendantes de facto depuis les guerres du début des années 90.
Source: Yahoo News
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