La CGT a appelé les 1.100 salariés de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle) à manifester jeudi 3 avril devant la préfecture de Lorraine à Metz et à observer une grève de 24 heures (de jeudi 22H00 à vendredi 22H00) après la confirmation de la direction de supprimer 575 emplois et de fermer partiellement le site. "L'heure est à la mobilisation générale", a estimé un responsable cégétiste, Jacky Mascelli.
La LCR d'Olivier Besancenot a, de son côté, proposé "l'occupation du site" pour faire pièce à la "rapacité patronale", le PS a une nouvelle fois "exigé" du président de la République et du gouvernement qu'"ils tiennent leurs promesses de maintien intégral de l'emploi sur le site" et "le renforcement des capacités industrielles du pays".
CE vendredi
En visite à Gandrange début février, Nicolas Sarkozy avait assuré que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité le site.
Pour le président du Groupe des fédérations industrielles, Yvon Jacob, une telle intervention n'obtiendrait pas l'aval de l'Union européenne. Selon lui, la direction veut fermer Gandrange pour "aller investir ailleurs en Europe, en Allemagne, au Luxembourg (où) les conditions de compétitivité faites aux entreprises sont meilleures".
Interrogé à Paris, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, a refusé de commenter les intentions du premier aciériste mondial et a renvoyé au comité d'entreprise de vendredi.
Alors qu'ArcelorMittal refuse de vendre Gandrange, la municipalité d'Amnéville (Moselle) a indiqué, sans autre précision, qu'elle avait pris contact avec l'homme d'affaires français Romain Zaleski, patron du groupe sidérurgique italien Carlo Tassara, pour une éventuelle reprise du site.
nouvelobs.com
La LCR d'Olivier Besancenot a, de son côté, proposé "l'occupation du site" pour faire pièce à la "rapacité patronale", le PS a une nouvelle fois "exigé" du président de la République et du gouvernement qu'"ils tiennent leurs promesses de maintien intégral de l'emploi sur le site" et "le renforcement des capacités industrielles du pays".
CE vendredi
En visite à Gandrange début février, Nicolas Sarkozy avait assuré que "l'Etat était prêt à prendre en charge tout ou partie des investissements nécessaires" pour maintenir en activité le site.
Pour le président du Groupe des fédérations industrielles, Yvon Jacob, une telle intervention n'obtiendrait pas l'aval de l'Union européenne. Selon lui, la direction veut fermer Gandrange pour "aller investir ailleurs en Europe, en Allemagne, au Luxembourg (où) les conditions de compétitivité faites aux entreprises sont meilleures".
Interrogé à Paris, le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, a refusé de commenter les intentions du premier aciériste mondial et a renvoyé au comité d'entreprise de vendredi.
Alors qu'ArcelorMittal refuse de vendre Gandrange, la municipalité d'Amnéville (Moselle) a indiqué, sans autre précision, qu'elle avait pris contact avec l'homme d'affaires français Romain Zaleski, patron du groupe sidérurgique italien Carlo Tassara, pour une éventuelle reprise du site.
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