Une quarantaine de députés du parti au pouvoir, le Pacte national pour la démocratie et le développement (PNDD) avait déposé le 30 juin une motion de censure contre le gouvernement de Yahya Ould Ahmed Waghf moins de deux mois après sa nomination. Les députés frondeurs protestaient notamment contre la présence dans cette équipe de caciques de l’ancien régime de Maaouiya Ould Taya (1984-2005) et de ministres de deux partis de l’opposition.
Pour faire face à la fronde et tenter de "ressouder la majorité autour du programme du président", Yahaya Ould Ahmed Waghf avait alors démissionné le 3 juillet, mais il avait été immédiatement reconduit par Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour former un nouveau cabinet. Le président mauritanien a affirmé que le nouveau cabinet serait formé "dans quelques jours" et qu’il comprendrait "des ministres capables de travailler pour le développement du pays".
Il a affirmé n’avoir aucun problème avec l’armée, accusée par certains d’être derrière la crise, estimant qu’il s’agit d’une "crise qui se joue au niveau du Parlement" avec des députés qui protestent et "qui ont le droit de le faire". Il a également affirmé qu’il n’était pas dérangé par une commission d’enquête réclamée par des sénateurs de sa majorité qui accusent la fondation de son épouse, Khattou Mint Boukhary, de détournement de deniers publics.
Source: AFP
Pour faire face à la fronde et tenter de "ressouder la majorité autour du programme du président", Yahaya Ould Ahmed Waghf avait alors démissionné le 3 juillet, mais il avait été immédiatement reconduit par Sidi Ould Cheikh Abdallahi pour former un nouveau cabinet. Le président mauritanien a affirmé que le nouveau cabinet serait formé "dans quelques jours" et qu’il comprendrait "des ministres capables de travailler pour le développement du pays".
Il a affirmé n’avoir aucun problème avec l’armée, accusée par certains d’être derrière la crise, estimant qu’il s’agit d’une "crise qui se joue au niveau du Parlement" avec des députés qui protestent et "qui ont le droit de le faire". Il a également affirmé qu’il n’était pas dérangé par une commission d’enquête réclamée par des sénateurs de sa majorité qui accusent la fondation de son épouse, Khattou Mint Boukhary, de détournement de deniers publics.
Source: AFP
A lire également:
-
Gabon : Lancement de la campagne pour le référendum constitutionnel
-
Guerre au Proche-Orient : Les frappes israéliennes frappent maintenant l'ensemble du Liban
-
Les tensions croissantes autour de la communauté libanaise en Côte d’Ivoire
-
Problèmes judiciaires de Benyamin Netanyahu
-
Niamey change ses rues et efface les références françaises