Ce document rédigé par le Forum de Stabilité Financière (FSF) explore cinq pistes principales, allant de la transparence des banques à la coopération internationale en matière de supervision en passant par la réglementation des agences de notation, selon un résumé transmis mercredi par le Trésor américain.
Au total "plus de 65 recommandations très précises" seront faites, a assuré vendredi le sous-secrétaire au Trésor David McCormick.
Le plan arrivera trop tard pour contrer la crise actuelle, qui a pris sur le marché américain des crédits immobiliers à risque ("subprime") avant de contaminer l'ensemble des marchés financiers.
L'explosion de la crise a mis au jour une série de dysfonctionnements, que ce soit les pratiques de prêts abusives à des ménages sans revenus ni capital, la revente des prêts immobiliers sur les marchés financiers en tranches de risques extrêmement complexes et opaques, ou encore les relations incestueuses entre les agences de notation et les banques qu'elles étaient chargées d'observer.
Pour empêcher que de tels excès ne se reproduisent, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à un durcissement de la réglementation. "Il faut que le G7 joue son rôle et organise une réponse coordonnée, en indiquant ce qu'il souhaite voir faire, qui doit le faire, avec des dates", avait indiqué un responsable européen il y a quelques jours. De son côté le ministre britannique des Finances Alistair Darling a écrit à ses collègues du G7 pour les encourager à étudier des mesures "essentielles pour éviter de futurs effets négatifs sur la croissance de nos économies".
C'est pourquoi le plan du FSF, très attendu, devrait être approuvé vendredi par les ministres des Finances et les gouverneurs de banque centrale du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon). "Nous avons hâte de discuter d'une mise en place rapide et efficace de ces conclusions avec nos collègues", et "nous allons presser les organisations membres du FSF (...) d'accélérer leur calendrier pour conclure leurs efforts d'ici la fin-2008", a ajouté M. McCormick.
Créé en 1998, après l'éclatement de la crise financière asiatique, le Forum de stabilité financière réunit ministères des Finances, banques centrales, autorités de régulation financière des principaux pays industrialisés, ainsi que des institutions internationales. Sa mission est principale est d'éviter qu'une crise née dans un pays se propage à l'ensemble de l'économie mondiale.
Selon le Trésor, le rapport explore plusieurs axes avec, pour certains, une ébauche de calendrier.
D'ici juillet, les autorités chargées de la régulation devront proposer des règles améliorant la façon dont les banques gèrent leurs risques de liquidités.
Les institutions financières seront appelées à augmenter leur niveaux de fonds propres et à améliorer leur gestion des risques. Elles devront augmenter la communication sur leur exposition au risque et l'estimation de leur portefeuille de titres complexes, et en général améliorer la transparence sur tous les produits hors bilan.
Le plan prône également la mise en place, d'ici la fin de l'année, d'équipes composées de régulateurs de plusieurs pays et chargées de superviser l'activité et la santé des grandes banques multinationales.
Le document évoque enfin les agences de notation et demande l'introduction d'une double échelle de notation pour distinguer les produits financiers complexes des autres.
Source: yahoo news
Au total "plus de 65 recommandations très précises" seront faites, a assuré vendredi le sous-secrétaire au Trésor David McCormick.
Le plan arrivera trop tard pour contrer la crise actuelle, qui a pris sur le marché américain des crédits immobiliers à risque ("subprime") avant de contaminer l'ensemble des marchés financiers.
L'explosion de la crise a mis au jour une série de dysfonctionnements, que ce soit les pratiques de prêts abusives à des ménages sans revenus ni capital, la revente des prêts immobiliers sur les marchés financiers en tranches de risques extrêmement complexes et opaques, ou encore les relations incestueuses entre les agences de notation et les banques qu'elles étaient chargées d'observer.
Pour empêcher que de tels excès ne se reproduisent, de nombreuses voix se sont élevées pour appeler à un durcissement de la réglementation. "Il faut que le G7 joue son rôle et organise une réponse coordonnée, en indiquant ce qu'il souhaite voir faire, qui doit le faire, avec des dates", avait indiqué un responsable européen il y a quelques jours. De son côté le ministre britannique des Finances Alistair Darling a écrit à ses collègues du G7 pour les encourager à étudier des mesures "essentielles pour éviter de futurs effets négatifs sur la croissance de nos économies".
C'est pourquoi le plan du FSF, très attendu, devrait être approuvé vendredi par les ministres des Finances et les gouverneurs de banque centrale du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon). "Nous avons hâte de discuter d'une mise en place rapide et efficace de ces conclusions avec nos collègues", et "nous allons presser les organisations membres du FSF (...) d'accélérer leur calendrier pour conclure leurs efforts d'ici la fin-2008", a ajouté M. McCormick.
Créé en 1998, après l'éclatement de la crise financière asiatique, le Forum de stabilité financière réunit ministères des Finances, banques centrales, autorités de régulation financière des principaux pays industrialisés, ainsi que des institutions internationales. Sa mission est principale est d'éviter qu'une crise née dans un pays se propage à l'ensemble de l'économie mondiale.
Selon le Trésor, le rapport explore plusieurs axes avec, pour certains, une ébauche de calendrier.
D'ici juillet, les autorités chargées de la régulation devront proposer des règles améliorant la façon dont les banques gèrent leurs risques de liquidités.
Les institutions financières seront appelées à augmenter leur niveaux de fonds propres et à améliorer leur gestion des risques. Elles devront augmenter la communication sur leur exposition au risque et l'estimation de leur portefeuille de titres complexes, et en général améliorer la transparence sur tous les produits hors bilan.
Le plan prône également la mise en place, d'ici la fin de l'année, d'équipes composées de régulateurs de plusieurs pays et chargées de superviser l'activité et la santé des grandes banques multinationales.
Le document évoque enfin les agences de notation et demande l'introduction d'une double échelle de notation pour distinguer les produits financiers complexes des autres.
Source: yahoo news
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