La croissance française
"Il n'y aura pas de plan rigueur. Il y a un budget 2008 qui a été voté par le Parlement, il sera mis en oeuvre", a affirmé le Premier ministre.
"Naturellement, en fonction de la croissance et en fonction des rentrées fiscales, comme tout gouvernement, on fait des ajustements sur les dépenses. Ça n'a rien à voir avec un plan de rigueur", a-t-il ajouté, stigmatisant les augures alarmistes de la gauche, notamment ceux de Laurent Fabius.
"Tout ça est faux. Ce n'est pas digne d'un homme d'Etat que de mentir avec cette constance-là", a-t-il dit à propos de l'ancien Premier ministre socialiste.
François Fillon a affirmé que les résultats des élections municipales, qui s'annoncent périlleuses pour la droite, n'auraient aucune répercussion sur la politique de réformes du gouvernement.
"Il n'y aura aucune pause pour une raison simple, c'est que la France n'a pas le choix, n'a pas le droit de faire une pause, (...) et d'une certaine manière, j'ai envie de dire, après les élections municipales on va plutôt accélérer", a-t-il déclaré citant notamment la mise en oeuvre de la loi pour la modernisation de l'économie.
"TRES PRES DE 2%"
"On nous donne en ce moment entre 1,5 et 1,7 de croissance. On est en train de faire les réformes qui vont nous permettre d'aller chercher les dixièmes de point supplémentaires", a-t-il réaffirmé, maintenant une prévision de croissance proche de 2% alors que la Commission européenne prévoit 1,7% en 2008.
"Je maintiens qu'on sera très près de 2% de croissance en 2008", a-t-il dit.
Le chef du gouvernement a imputé l'inflation actuelle et ses conséquences sur le pouvoir d'achat des Français au prix élevé des matières premières et au déséquilibre entre l'euro et le dollar.
"Il y a aujourd'hui une augmentation forte des prix parce qu'il y a une pression sur les matières premières et parce qu'il y a des variations de cours de monnaies qui sont complètement désordonnées", a-t-il dit.
"Il y a un problème de rapport entre le dollar et l'euro", a-t-il relevé, soulignant que la capacité de production agricole de l'Europe était également un problème.
Excluant un contrôle des prix - "ça n'a jamais donné de bons résultats" -, François Fillon a jugé que "le plus efficace, c'est d'accroître la concurrence".
La loi de modernisation de l'économie, a-t-il rappelé, prévoit notamment des mesures sur la négociabilité des prix entre les industriels et les distributeurs, ainsi que des mesures pour accroître la concurrence entre les enseignes de distribution.
Yahoo.fr
"Naturellement, en fonction de la croissance et en fonction des rentrées fiscales, comme tout gouvernement, on fait des ajustements sur les dépenses. Ça n'a rien à voir avec un plan de rigueur", a-t-il ajouté, stigmatisant les augures alarmistes de la gauche, notamment ceux de Laurent Fabius.
"Tout ça est faux. Ce n'est pas digne d'un homme d'Etat que de mentir avec cette constance-là", a-t-il dit à propos de l'ancien Premier ministre socialiste.
François Fillon a affirmé que les résultats des élections municipales, qui s'annoncent périlleuses pour la droite, n'auraient aucune répercussion sur la politique de réformes du gouvernement.
"Il n'y aura aucune pause pour une raison simple, c'est que la France n'a pas le choix, n'a pas le droit de faire une pause, (...) et d'une certaine manière, j'ai envie de dire, après les élections municipales on va plutôt accélérer", a-t-il déclaré citant notamment la mise en oeuvre de la loi pour la modernisation de l'économie.
"TRES PRES DE 2%"
"On nous donne en ce moment entre 1,5 et 1,7 de croissance. On est en train de faire les réformes qui vont nous permettre d'aller chercher les dixièmes de point supplémentaires", a-t-il réaffirmé, maintenant une prévision de croissance proche de 2% alors que la Commission européenne prévoit 1,7% en 2008.
"Je maintiens qu'on sera très près de 2% de croissance en 2008", a-t-il dit.
Le chef du gouvernement a imputé l'inflation actuelle et ses conséquences sur le pouvoir d'achat des Français au prix élevé des matières premières et au déséquilibre entre l'euro et le dollar.
"Il y a aujourd'hui une augmentation forte des prix parce qu'il y a une pression sur les matières premières et parce qu'il y a des variations de cours de monnaies qui sont complètement désordonnées", a-t-il dit.
"Il y a un problème de rapport entre le dollar et l'euro", a-t-il relevé, soulignant que la capacité de production agricole de l'Europe était également un problème.
Excluant un contrôle des prix - "ça n'a jamais donné de bons résultats" -, François Fillon a jugé que "le plus efficace, c'est d'accroître la concurrence".
La loi de modernisation de l'économie, a-t-il rappelé, prévoit notamment des mesures sur la négociabilité des prix entre les industriels et les distributeurs, ainsi que des mesures pour accroître la concurrence entre les enseignes de distribution.
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