Le surpoids et l'obésité pourraient être sous-estimés en France. Une nouvelle étude de grande ampleur, publiée mardi et réalisée sous la direction d'un épidémiologiste de l'Institut Pasteur, fait état d'une "évolution préoccupante" chez les 35-74 ans avec 67% des hommes et 50% des femmes présentant une surcharge pondérale ou une obésité dans cette tranche d'âge.
"Ces chiffres montrent que les deux tiers des hommes et la moitié des femmes de 35 à 74 ans présentent une surcharge pondérale ou une obésité", selon cette étude dirigée par le professeur Philippe Amouyel, épidémiologiste, directeur de l'antenne lilloise de l'Institut Pasteur.
Dans le détail, l'étude montre que la prévalence de la surcharge pondérale et de l'obésité augmente avec l'âge: la proportion des hommes en surpoids ou obèses passe de 54% pour les 35-44 ans à 77% pour les 65-74 ans; celle des femmes de 31% à 67% pour les mêmes classes d'âge.
Les auteurs relèvent également des disparités régionales. Que ce soit chez l'homme ou chez la femme, la fréquence du surpoids (y compris l'obésité) est en moyenne plus faible dans le sud-ouest que dans le nord de la France: 62% à Toulouse contre 88% à Lille chez les hommes, et 42% contre 54% chez les femmes.
Comparées aux données fournies en 2006 par l'étude Obépi, habituellement utilisées, les chiffres correspondant au sexe et à chaque classe d'âge de Mona Lisa sont supérieurs de 30%. "Il faut donc veiller à ne pas sous-estimer l'obésité et la surcharge pondérale en France", en concluent les auteurs.
Ces derniers soulignent que les échantillons de population pris en compte dans l'étude Mona Lisa sont "représentatifs". "Mona Lisa est une des rares études en France pouvant fournir des données représentatives sur les facteurs de risque cardiovasculaire", estime le professeur Amouyel.
Médicalement, la surcharge pondérale et l'obésité sont définies en fonction d'un indice appelé IMC (indice de masse corporelle, calculé comme le rapport du poids exprimé en kilos sur la taille au carré exprimée en mètre carré). Une personne dont l'IMC dépasse 25 est en surcharge pondérale, et elle est obèse si son IMC dépasse 30.
Source: news.yahoo.com
"Ces chiffres montrent que les deux tiers des hommes et la moitié des femmes de 35 à 74 ans présentent une surcharge pondérale ou une obésité", selon cette étude dirigée par le professeur Philippe Amouyel, épidémiologiste, directeur de l'antenne lilloise de l'Institut Pasteur.
Dans le détail, l'étude montre que la prévalence de la surcharge pondérale et de l'obésité augmente avec l'âge: la proportion des hommes en surpoids ou obèses passe de 54% pour les 35-44 ans à 77% pour les 65-74 ans; celle des femmes de 31% à 67% pour les mêmes classes d'âge.
Les auteurs relèvent également des disparités régionales. Que ce soit chez l'homme ou chez la femme, la fréquence du surpoids (y compris l'obésité) est en moyenne plus faible dans le sud-ouest que dans le nord de la France: 62% à Toulouse contre 88% à Lille chez les hommes, et 42% contre 54% chez les femmes.
Comparées aux données fournies en 2006 par l'étude Obépi, habituellement utilisées, les chiffres correspondant au sexe et à chaque classe d'âge de Mona Lisa sont supérieurs de 30%. "Il faut donc veiller à ne pas sous-estimer l'obésité et la surcharge pondérale en France", en concluent les auteurs.
Ces derniers soulignent que les échantillons de population pris en compte dans l'étude Mona Lisa sont "représentatifs". "Mona Lisa est une des rares études en France pouvant fournir des données représentatives sur les facteurs de risque cardiovasculaire", estime le professeur Amouyel.
Médicalement, la surcharge pondérale et l'obésité sont définies en fonction d'un indice appelé IMC (indice de masse corporelle, calculé comme le rapport du poids exprimé en kilos sur la taille au carré exprimée en mètre carré). Une personne dont l'IMC dépasse 25 est en surcharge pondérale, et elle est obèse si son IMC dépasse 30.
Source: news.yahoo.com