Les six pirates somaliens arrêtés vendredi par l'armée française au terme d'une prise d'otages d'une semaine sur le voilier de luxe Le Ponant ont été transférés dans la nuit de mardi à mercredi à Paris, apprend-on de source judiciaire.
"Ils sont en garde à vue", a confirmé une porte-parole du parquet.
Le président somalien Abdoulahi Youssouf avait donné son accord pour l'expulsion de ces six hommes faits prisonniers en plein désert somalien, en possession d'une partie de la rançon, avait souligné mardi un haut magistrat français qui n'a pas souhaité être identifié.
Si les six hommes venaient à être jugés en France, ce serait le premier procès pour ce type de faits.
Ils ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte lundi soir pour "détournement de navire, enlèvement et séquestration en bande organisée avec remise de rançon", infraction passibles de la réclusion à perpétuité.
La section de l'instruction parisienne spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée sera saisie, et non la section antiterroriste, les faits étant de nature crapuleuse mais pas terroriste, a précisé le magistrat.
La garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours et à son issue les suspects seront présentés à un juge d'instruction, mis en examen et sans doute placés en détention provisoire. L'issue logique de la procédure est un procès d'assises, mais la justice française a au préalable un long travail d'enquête.
Les 30 membres d'équipage du Ponant, rentrés lundi soir à Paris, vont être interrogés par la police, a-t-on expliqué. Une équipe de la police scientifique sera par ailleurs envoyée à Djibouti pour une expertise à bord du navire, a-t-il ajouté.
Source: news.yahoo.com
"Ils sont en garde à vue", a confirmé une porte-parole du parquet.
Le président somalien Abdoulahi Youssouf avait donné son accord pour l'expulsion de ces six hommes faits prisonniers en plein désert somalien, en possession d'une partie de la rançon, avait souligné mardi un haut magistrat français qui n'a pas souhaité être identifié.
Si les six hommes venaient à être jugés en France, ce serait le premier procès pour ce type de faits.
Ils ont été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte lundi soir pour "détournement de navire, enlèvement et séquestration en bande organisée avec remise de rançon", infraction passibles de la réclusion à perpétuité.
La section de l'instruction parisienne spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée sera saisie, et non la section antiterroriste, les faits étant de nature crapuleuse mais pas terroriste, a précisé le magistrat.
La garde à vue peut durer jusqu'à quatre jours et à son issue les suspects seront présentés à un juge d'instruction, mis en examen et sans doute placés en détention provisoire. L'issue logique de la procédure est un procès d'assises, mais la justice française a au préalable un long travail d'enquête.
Les 30 membres d'équipage du Ponant, rentrés lundi soir à Paris, vont être interrogés par la police, a-t-on expliqué. Une équipe de la police scientifique sera par ailleurs envoyée à Djibouti pour une expertise à bord du navire, a-t-il ajouté.
Source: news.yahoo.com
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