Le Syndicat national unitaire des instituteurs (Snuipp-FSU) - PARIS, 15 mai - Les fonctionnaires français ont commencé jeudi matin leur troisième grève depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, frappant notamment l'Education nationale où la plupart des écoles étaient fermées malgré des tentatives de mise en place d'un service minimum d'accueil.
Les syndicats veulent protester contre les suppressions de 22.900 postes de fonctionnaires cette année, dont 11.200 dans l'éducation, chiffre qui doit passer à 35.000 l'année prochaine, soit un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
La plupart des villes ont refusé la participation de leurs agents au service minimum voulu par le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, en avançant des problèmes juridiques et d'organisation matérielle.
Les élus de gauche ont aussi fait valoir un problème de principe quant au droit de grève, mais de nombreux élus de droite sont également réticents, comme à Bordeaux où Alain Juppé n'a pas consenti au service minimum.
Le Syndicat national unitaire des instituteurs (Snuipp-FSU) attendait 63% de grévistes dans les écoles, et environ 70% en région parisienne. Le ministère conteste ces chiffres. Seules quelques milliers de petites communes sur les 23.000 qui comptent une école devaient mettre en place le service minimum.
Des perturbations étaient aussi attendues dans le transport aérien, du fait de la participation des contrôleurs aériens au mouvement, mais aucune n'était prévue dans les transports publics.
Sur RTL, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, André Santini, a répété jeudi matin que le gouvernement ne modifierait pas ses projets et il a critiqué la grève comme mode d'action.
"La grève, c'est un mode de réclamation qui est certainement daté", a-t-il dit, réitérant sa proposition de grève à la "japonaise", aller au travail avec un brassard manifestant son mécontentement.
"Ces méthodes ne sont pas adaptées aux problèmes que nous connaissons aujourd'hui", a dit de son côté sur LCI Xavier Darcos, qui parle aussi de méthodes "surannées". Il fustige le coût de la grève et son impact sur le fonctionnement des services publics.
La fonction publique a déjà fait grève le 20 novembre 2007 et le 24 janvier. Un nouveau mouvement qui concernera public et privé est annoncé le 22 mai, sur le dossier des retraites.
La fonction publique d'Etat compte environ 2,5 millions de personnes dont près d'un million dans le secteur de l'éducation, auxquels s'ajoutent 1,6 million de fonctionnaires territoriaux et environ un million de personnes à l'hôpital.
Le gouvernement juge indispensable de réduire ces effectifs pour alléger les déficits qui valent à Paris des critiques de la Commission européenne et même un avertissement, pour l'instant sans portée juridique.
Source: news.yahoo.com
Les syndicats veulent protester contre les suppressions de 22.900 postes de fonctionnaires cette année, dont 11.200 dans l'éducation, chiffre qui doit passer à 35.000 l'année prochaine, soit un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
La plupart des villes ont refusé la participation de leurs agents au service minimum voulu par le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, en avançant des problèmes juridiques et d'organisation matérielle.
Les élus de gauche ont aussi fait valoir un problème de principe quant au droit de grève, mais de nombreux élus de droite sont également réticents, comme à Bordeaux où Alain Juppé n'a pas consenti au service minimum.
Le Syndicat national unitaire des instituteurs (Snuipp-FSU) attendait 63% de grévistes dans les écoles, et environ 70% en région parisienne. Le ministère conteste ces chiffres. Seules quelques milliers de petites communes sur les 23.000 qui comptent une école devaient mettre en place le service minimum.
Des perturbations étaient aussi attendues dans le transport aérien, du fait de la participation des contrôleurs aériens au mouvement, mais aucune n'était prévue dans les transports publics.
Sur RTL, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, André Santini, a répété jeudi matin que le gouvernement ne modifierait pas ses projets et il a critiqué la grève comme mode d'action.
"La grève, c'est un mode de réclamation qui est certainement daté", a-t-il dit, réitérant sa proposition de grève à la "japonaise", aller au travail avec un brassard manifestant son mécontentement.
"Ces méthodes ne sont pas adaptées aux problèmes que nous connaissons aujourd'hui", a dit de son côté sur LCI Xavier Darcos, qui parle aussi de méthodes "surannées". Il fustige le coût de la grève et son impact sur le fonctionnement des services publics.
La fonction publique a déjà fait grève le 20 novembre 2007 et le 24 janvier. Un nouveau mouvement qui concernera public et privé est annoncé le 22 mai, sur le dossier des retraites.
La fonction publique d'Etat compte environ 2,5 millions de personnes dont près d'un million dans le secteur de l'éducation, auxquels s'ajoutent 1,6 million de fonctionnaires territoriaux et environ un million de personnes à l'hôpital.
Le gouvernement juge indispensable de réduire ces effectifs pour alléger les déficits qui valent à Paris des critiques de la Commission européenne et même un avertissement, pour l'instant sans portée juridique.
Source: news.yahoo.com
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