Cela fait un moment que les parents de Sofia y pensent : marre de ne pas être considérés comme français, peur que leurs trois enfants nés dans l’Hexagone ne connaissent le même sort... Alors, finalement, ils décident de quitter la France avec leurs trois enfants. Destination le Maroc, le pays d’origine de la petite famille.
Si sa grande sœur et son petit frère se sont faits à leur nouvelle vie dans une ferme du royaume chérifien, Sofia a toujours le mal de France. Pour y retourner, elle passe un marché avec son père : si elle passe son bac, elle récupère son passeport. Sofia - incarnée par Hafsia Herzi, la star de La Graine et le Mulet - travaille donc d’arrache-pied son arabe littéraire et ses autres matières.
« Si je reste ici, je vais mourir »
Tout au long de Française, premier long-métrage de Souad El Bouhati, Sofia ne fait pas vraiment preuve d’hostilité à l’égard du Maroc mais s’y sent mal à l’aise. Un malaise qui l’oppresse, l’étouffe. Jusqu’à provoquer une crise de nerfs, d’angoisse. « Si je reste ici, je vais mourir ! », lance-t-elle.
Comme si ses racines ne pouvaient s’épanouir dans le terreau marocain, comme si la greffe dans le pays de ses ancêtres n’avait pas pris. « Moi, mon pays, c’est la France. Je suis née là-bas, je veux mourir là-bas », ajoute-elle plus tard. A l’inverse d’une Française installée au Maroc et mariée à un Marocain. Pour cette expatriée, son pays, c’est le Maroc...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14394.html
Si sa grande sœur et son petit frère se sont faits à leur nouvelle vie dans une ferme du royaume chérifien, Sofia a toujours le mal de France. Pour y retourner, elle passe un marché avec son père : si elle passe son bac, elle récupère son passeport. Sofia - incarnée par Hafsia Herzi, la star de La Graine et le Mulet - travaille donc d’arrache-pied son arabe littéraire et ses autres matières.
« Si je reste ici, je vais mourir »
Tout au long de Française, premier long-métrage de Souad El Bouhati, Sofia ne fait pas vraiment preuve d’hostilité à l’égard du Maroc mais s’y sent mal à l’aise. Un malaise qui l’oppresse, l’étouffe. Jusqu’à provoquer une crise de nerfs, d’angoisse. « Si je reste ici, je vais mourir ! », lance-t-elle.
Comme si ses racines ne pouvaient s’épanouir dans le terreau marocain, comme si la greffe dans le pays de ses ancêtres n’avait pas pris. « Moi, mon pays, c’est la France. Je suis née là-bas, je veux mourir là-bas », ajoute-elle plus tard. A l’inverse d’une Française installée au Maroc et mariée à un Marocain. Pour cette expatriée, son pays, c’est le Maroc...
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