Le mouvement débutera vendredi à 00h00 (23h00 GMT) et s'achèvera lundi à 23h59 (22h59 GMT).
La compagnie prévoit de fortes perturbations avec un vol sur deux sur les longs courriers au départ de Paris et un vol sur deux sur les moyens courriers pour l'ensemble des escales françaises.
Un numéro vert a été mis à la disposition des clients en France (0.800.24.260) et un autre à appeler depuis l'étranger (33.1.57.02.10.55).
Les passagers pourront reporter leur voyage ou modifier leur destination sans pénalité, se faire rembourser intégralement en cas d'annulation ou de retard supérieur à cinq heures, obtenir un avoir ou encore se faire rembourser la location d'une voiture et d'un billet SNCF, a annoncé Air France.
Le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL-Alpa) estime que le relèvement de l'âge limite de départ en retraite, voté à l'Assemblée et actuellement à l'examen au Sénat, pose des problèmes de sécurité et aura de graves répercussions sur l'emploi.
Il juge la réforme inutile, soulignant que le financement de leur caisse de retraite est assuré avec un départ limite maintenu à 60 ans.
Jean-Cyril Spinetta, président du groupe Air France-KLM, a écrit aux pilotes pour les mettre en garde contre une grève selon lui "inutile et dangereuse" et qui coûtera 100 millions d'euros à la société.
Il précise que le départ à 65 ans ne sera qu'une option et non une obligation, l'âge légal de départ restant à 60 ans.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a relevé en 2006, sous réserve d'examens médicaux, le seuil de départ limite des pilotes à 65 ans, souligne-t-il.
Jean-Cyril Spinetta assure que l'agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) décidera dans les prochains mois de s'aligner sur cette norme, qui s'imposera de toute façon à la France.
"J'appelle chacune et chacun d'entre vous à mesurer ses responsabilités. Je vous le dis franchement, dans une situation économique aussi difficile, les pilotes ne doivent pas prendre le risque d'enfoncer Air France encore plus dans la crise, de pénaliser leur entreprise et de se pénaliser eux-mêmes", dit le président de la compagnie dans sa lettre remise à la presse.
Ce mouvement survient alors que le débat sur les retraites a été alimenté depuis 2003 par plusieurs réformes successives qui ont prévoient d'augmenter à 41 ans en 2012 le nombre d'années de cotisation nécessaires pour l'obtention d'une retraite à taux plein et ont supprimé moyennant compensations les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF.
L'Assemblée a voté aussi, avec la disposition concernant les pilotes, le relèvement de 65 ans à 70 ans de l'âge limite de départ dans le privé, une mesure également critiquée par les syndicats et accueillie de manière tiède par le patronat.
Ce dernier est en effet sous la pression du gouvernement pour conserver ses salariés âgés, que les entreprises font en moyenne partir à 58 ans, faisant de la France un des pays où les quinquagénaires et sexagénaires travaillent le moins en Europe.
Toujours dans le secteur aérien, huit syndicats des hôtesses de l'air et stewards d'Air France ont annoncé une autre grève pour la période du 5 au 9 décembre, si le Sénat ne leur donne pas satisfaction. Ils protestent aussi contre la perspective d'un départ possible à 65 ans.
Alors qu'ils peuvent actuellement partir à la retraite à 55 ans, voire 50 ans, les députés ont permis un maintien dans l'emploi jusqu'à 65 ans, sur la base du volontariat et à condition d'un reclassement au sol dans les dernières années.
En cas de désaccord des sénateurs sur le texte voté à l'Assemblée, une commission mixte paritaire réunissant les parlementaires des deux assemblées devra trancher fin novembre ou début décembre.
Source: Yahoo News
La compagnie prévoit de fortes perturbations avec un vol sur deux sur les longs courriers au départ de Paris et un vol sur deux sur les moyens courriers pour l'ensemble des escales françaises.
Un numéro vert a été mis à la disposition des clients en France (0.800.24.260) et un autre à appeler depuis l'étranger (33.1.57.02.10.55).
Les passagers pourront reporter leur voyage ou modifier leur destination sans pénalité, se faire rembourser intégralement en cas d'annulation ou de retard supérieur à cinq heures, obtenir un avoir ou encore se faire rembourser la location d'une voiture et d'un billet SNCF, a annoncé Air France.
Le Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL-Alpa) estime que le relèvement de l'âge limite de départ en retraite, voté à l'Assemblée et actuellement à l'examen au Sénat, pose des problèmes de sécurité et aura de graves répercussions sur l'emploi.
Il juge la réforme inutile, soulignant que le financement de leur caisse de retraite est assuré avec un départ limite maintenu à 60 ans.
Jean-Cyril Spinetta, président du groupe Air France-KLM, a écrit aux pilotes pour les mettre en garde contre une grève selon lui "inutile et dangereuse" et qui coûtera 100 millions d'euros à la société.
Il précise que le départ à 65 ans ne sera qu'une option et non une obligation, l'âge légal de départ restant à 60 ans.
L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a relevé en 2006, sous réserve d'examens médicaux, le seuil de départ limite des pilotes à 65 ans, souligne-t-il.
Jean-Cyril Spinetta assure que l'agence européenne pour la sécurité aérienne (EASA) décidera dans les prochains mois de s'aligner sur cette norme, qui s'imposera de toute façon à la France.
"J'appelle chacune et chacun d'entre vous à mesurer ses responsabilités. Je vous le dis franchement, dans une situation économique aussi difficile, les pilotes ne doivent pas prendre le risque d'enfoncer Air France encore plus dans la crise, de pénaliser leur entreprise et de se pénaliser eux-mêmes", dit le président de la compagnie dans sa lettre remise à la presse.
Ce mouvement survient alors que le débat sur les retraites a été alimenté depuis 2003 par plusieurs réformes successives qui ont prévoient d'augmenter à 41 ans en 2012 le nombre d'années de cotisation nécessaires pour l'obtention d'une retraite à taux plein et ont supprimé moyennant compensations les régimes spéciaux de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF.
L'Assemblée a voté aussi, avec la disposition concernant les pilotes, le relèvement de 65 ans à 70 ans de l'âge limite de départ dans le privé, une mesure également critiquée par les syndicats et accueillie de manière tiède par le patronat.
Ce dernier est en effet sous la pression du gouvernement pour conserver ses salariés âgés, que les entreprises font en moyenne partir à 58 ans, faisant de la France un des pays où les quinquagénaires et sexagénaires travaillent le moins en Europe.
Toujours dans le secteur aérien, huit syndicats des hôtesses de l'air et stewards d'Air France ont annoncé une autre grève pour la période du 5 au 9 décembre, si le Sénat ne leur donne pas satisfaction. Ils protestent aussi contre la perspective d'un départ possible à 65 ans.
Alors qu'ils peuvent actuellement partir à la retraite à 55 ans, voire 50 ans, les députés ont permis un maintien dans l'emploi jusqu'à 65 ans, sur la base du volontariat et à condition d'un reclassement au sol dans les dernières années.
En cas de désaccord des sénateurs sur le texte voté à l'Assemblée, une commission mixte paritaire réunissant les parlementaires des deux assemblées devra trancher fin novembre ou début décembre.
Source: Yahoo News
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