Diagna Ndiaye peut encore miser pour les prochains Jeux, dans quatre ans, à Londres. Sa cagnotte de 25 millions promis à chaque athlète sénégalais sur le haut d'un podium à Pékin, ne trouvera pas preneur, comme nous l'avions annoncé, au lendemain de sa promesse, sans jouer à l'oiseau de mauvais augure. Cela n'a surpris personne.
Ni Diagna Diagna, ni les athlètes eux-mêmes, conscient de l'énorme fossé qui les sépare des «monstres» du monde, encore moins le peuple dont ils sont partis défendre les couleurs. Et qui a longtemps et désespérément scruté une médaille pour ses fils, tirés de la crème de son sport et pourtant partis au pays de Mao avec trop de handicap par rapport aux autres.
Qui les ont pitoyablement toisés. Ils ont regardé avec éblouissement les phénomènes du genre Michaël Phelps, Kenenisa Bekele et autres Usain Bolt, s'attirer les feux de la rampe. Pour la délégation sénégalaise à Pékin, les jours se suivent et se ressemblent.
De jour en jour, on croise les doigts pour un athlète qui passe en espérant qu'il mette un terme à la triste série en cours, puis on se désole qu'il soit passé de “peu” à côté d'un exploit, enfin, on essaie de se consoler en pensant aux prochains Jeux. Un à un, les 15 athlètes se sont baladés sur les aires de jeux avec des circuits identiques.
On en arriverait même à jubiler quand Ndiss Kaba Badji atteint la finale du saut en longueur après avoir renoncé à sa spécialité, le triple saut. Classé sixième de la finale, il a été, de loin, le Lion le moins mauvais. Les nageurs Bineta Zahra Diop et Malick Fall ont ouvert le bal. Ils se sont “noyés” dès les premières plongées dans la piscine du magnifique Cube d'eau de Pékin. Malick aura au passage battu son record et celui du Sénégal. En vain.
Il ne passera pas de tour. Les eaux de Pékin ne porteront pas non chance à la paire Assane Dame Fall – Kathia Bâ, spécialistes de canoë et kayack. Le premier, après une dernière place sur 1000 mètres, s'est ressaisi en atteignant la demi-finale sur 500 mètres.
De quoi avoir le sourire, faute de médaille. L'escrimeur Mamadou Keïta pourra aussi garder le sourire. Il est tombé “le sabre” à la main, devenant le premier Africain à passer un tour dans cette discipline.
Ce n'est pas un record, mais il pourra le raconter plus tard avec fierté. Faute de grives, on se contente de merles. Les judokas Hortense Diédhiou et Gisèle Mendy, sont elles aussi passées de peu à côté d'une médaille de bronze. Le reste de la délégation n'a pas fait long feu.
Abdoulaye Thiam (Escrime), Cécile Hanne (Judo), Diéguy Bathily (Judo), Nafy Touré (Escrime), Adama Diatta (Lutte) et Abdoulaye Wagne (800 mètres) sont passés comme des météores. Chacun une apparition. Pour un métal sur le cou, il faudra repasser.
En attendant, on peut juste contempler les «monstres» rafler les médailles sans cesse et sans pitié. Ou, à défaut, envier les Kenyans et Éthiopiens. Ou encore s'inspirer de Benjamin Boukpeti (premier Togolais médaillé aux Jo) et de Kirsty Coventry, la Zimbabwéenne qui a décroché la première médaille africaine à Pékin. En attendant Londres. 2012, c'est déjà demain.
Source: Rewmi
Ni Diagna Diagna, ni les athlètes eux-mêmes, conscient de l'énorme fossé qui les sépare des «monstres» du monde, encore moins le peuple dont ils sont partis défendre les couleurs. Et qui a longtemps et désespérément scruté une médaille pour ses fils, tirés de la crème de son sport et pourtant partis au pays de Mao avec trop de handicap par rapport aux autres.
Qui les ont pitoyablement toisés. Ils ont regardé avec éblouissement les phénomènes du genre Michaël Phelps, Kenenisa Bekele et autres Usain Bolt, s'attirer les feux de la rampe. Pour la délégation sénégalaise à Pékin, les jours se suivent et se ressemblent.
De jour en jour, on croise les doigts pour un athlète qui passe en espérant qu'il mette un terme à la triste série en cours, puis on se désole qu'il soit passé de “peu” à côté d'un exploit, enfin, on essaie de se consoler en pensant aux prochains Jeux. Un à un, les 15 athlètes se sont baladés sur les aires de jeux avec des circuits identiques.
On en arriverait même à jubiler quand Ndiss Kaba Badji atteint la finale du saut en longueur après avoir renoncé à sa spécialité, le triple saut. Classé sixième de la finale, il a été, de loin, le Lion le moins mauvais. Les nageurs Bineta Zahra Diop et Malick Fall ont ouvert le bal. Ils se sont “noyés” dès les premières plongées dans la piscine du magnifique Cube d'eau de Pékin. Malick aura au passage battu son record et celui du Sénégal. En vain.
Il ne passera pas de tour. Les eaux de Pékin ne porteront pas non chance à la paire Assane Dame Fall – Kathia Bâ, spécialistes de canoë et kayack. Le premier, après une dernière place sur 1000 mètres, s'est ressaisi en atteignant la demi-finale sur 500 mètres.
De quoi avoir le sourire, faute de médaille. L'escrimeur Mamadou Keïta pourra aussi garder le sourire. Il est tombé “le sabre” à la main, devenant le premier Africain à passer un tour dans cette discipline.
Ce n'est pas un record, mais il pourra le raconter plus tard avec fierté. Faute de grives, on se contente de merles. Les judokas Hortense Diédhiou et Gisèle Mendy, sont elles aussi passées de peu à côté d'une médaille de bronze. Le reste de la délégation n'a pas fait long feu.
Abdoulaye Thiam (Escrime), Cécile Hanne (Judo), Diéguy Bathily (Judo), Nafy Touré (Escrime), Adama Diatta (Lutte) et Abdoulaye Wagne (800 mètres) sont passés comme des météores. Chacun une apparition. Pour un métal sur le cou, il faudra repasser.
En attendant, on peut juste contempler les «monstres» rafler les médailles sans cesse et sans pitié. Ou, à défaut, envier les Kenyans et Éthiopiens. Ou encore s'inspirer de Benjamin Boukpeti (premier Togolais médaillé aux Jo) et de Kirsty Coventry, la Zimbabwéenne qui a décroché la première médaille africaine à Pékin. En attendant Londres. 2012, c'est déjà demain.
Source: Rewmi