"Pour fêter ses vingt ans, un étudiant russe a réuni mardi soir dans sa chambre universitaire cinq de ses amis: un Moldave, un Tchétchène, deux Ukrainiens (dont une fille) et un Arménien", a précisé le procureur qui a donné une conférence de presse.
Tous sont domiciliés à Montpellier et y suivent des études. L'hôte de la soirée, étudiant en chimie l'an dernier et actuellement en génie électrique et en informatique industrielle, semble avoir fabriqué l'engin. Les jeunes étaient "alcoolisés".
Hospitalisé à Montpellier dans le service de réanimation, le pronostic vital du Russe était engagé. Un autre étudiant est grièvement blessé, "avec notamment un poumon perforé". Les quatre autres jeunes sont hospitalisés pour des blessures plus légères (brûlures, tympans perforés) et devaient être entendus par les enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier mercredi après-midi.
"Il ne résulte pas des premières investigations que nous avons à faire à des terroristes, mais peut-être plutôt à des jeunes qui ont essayé, comme ils avaient un bagage de chimie, de tester la fabrication d'une bombe artisanale", a expliqué le procureur.
"Aucun de ces jeunes n'est connu des services enquêteurs ni des services de renseignements", a-t-il ajouté. "Pour l'instant, l'enquête reste entre les mains du SRPJ de Montpellier, en plein accord avec la section antiterroriste du parquet de Paris. Mais aucune piste n'est exclue".
"Les premières auditions ne pourront avoir lieu que cet après-midi, lorsque les personnes légèrement blessés pourront être entendues par les enquêteurs. Ensuite, le parquet de Montpellier prendra l'attache de la section antiterroriste du parquet de Paris", a-t-il indiqué. "A l'issue de ces premières auditions, on verra si des éléments sont de nature à faire envisager une entreprise terroriste, auquel cas le parquet de Montpellier se dessaisirait au profit de la section antiterroriste du parquet de Paris".
Un ordinateur, retrouvé sur place, va être exploité. Les enquêteurs ont retrouvé sur place mercredi matin "tous les ingrédients qui rentrent dans la composition de fabrication d'explosifs: acide nitrique, nitrate de potassium, recharges de chlore, soude caustique, acide sulfurique, grenaille", selon le procureur. Aucun détonateur n'a été retrouvé.
La réaction chimique, qui se serait produite au niveau d'un lavabo, a percé la cloison. "On ne connaît pas la matière qui a explosé. Un expert qui vient du laboratoire de police technique et scientifique de Marseille est sur les lieux", a précisé le procureur.
Une centaine d'étudiants ont été évacués dans la nuit. Les enquêteurs recherchent une septième personne, ressortissante du Daghestan, qui a pris la fuite. Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, devait se rendre dans la résidence universitaire en début d'après-midi pour y rencontrer les étudiants et les personnels
Source: Yahoo News
Tous sont domiciliés à Montpellier et y suivent des études. L'hôte de la soirée, étudiant en chimie l'an dernier et actuellement en génie électrique et en informatique industrielle, semble avoir fabriqué l'engin. Les jeunes étaient "alcoolisés".
Hospitalisé à Montpellier dans le service de réanimation, le pronostic vital du Russe était engagé. Un autre étudiant est grièvement blessé, "avec notamment un poumon perforé". Les quatre autres jeunes sont hospitalisés pour des blessures plus légères (brûlures, tympans perforés) et devaient être entendus par les enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier mercredi après-midi.
"Il ne résulte pas des premières investigations que nous avons à faire à des terroristes, mais peut-être plutôt à des jeunes qui ont essayé, comme ils avaient un bagage de chimie, de tester la fabrication d'une bombe artisanale", a expliqué le procureur.
"Aucun de ces jeunes n'est connu des services enquêteurs ni des services de renseignements", a-t-il ajouté. "Pour l'instant, l'enquête reste entre les mains du SRPJ de Montpellier, en plein accord avec la section antiterroriste du parquet de Paris. Mais aucune piste n'est exclue".
"Les premières auditions ne pourront avoir lieu que cet après-midi, lorsque les personnes légèrement blessés pourront être entendues par les enquêteurs. Ensuite, le parquet de Montpellier prendra l'attache de la section antiterroriste du parquet de Paris", a-t-il indiqué. "A l'issue de ces premières auditions, on verra si des éléments sont de nature à faire envisager une entreprise terroriste, auquel cas le parquet de Montpellier se dessaisirait au profit de la section antiterroriste du parquet de Paris".
Un ordinateur, retrouvé sur place, va être exploité. Les enquêteurs ont retrouvé sur place mercredi matin "tous les ingrédients qui rentrent dans la composition de fabrication d'explosifs: acide nitrique, nitrate de potassium, recharges de chlore, soude caustique, acide sulfurique, grenaille", selon le procureur. Aucun détonateur n'a été retrouvé.
La réaction chimique, qui se serait produite au niveau d'un lavabo, a percé la cloison. "On ne connaît pas la matière qui a explosé. Un expert qui vient du laboratoire de police technique et scientifique de Marseille est sur les lieux", a précisé le procureur.
Une centaine d'étudiants ont été évacués dans la nuit. Les enquêteurs recherchent une septième personne, ressortissante du Daghestan, qui a pris la fuite. Valérie Pécresse, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche, devait se rendre dans la résidence universitaire en début d'après-midi pour y rencontrer les étudiants et les personnels
Source: Yahoo News
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