"Je n'ai pas d'éléments suffisants pour déterminer les causes de la mort" de Mme Sébire et "je me pose la question de savoir si l'on va faire ou non une autopsie", a déclaré M. Alacchi. "L'apparence externe du corps ne présentait pas de particularité et je continue à recueillir" les déclarations "auprès des proches" et des gendarmes "en charge de l'enquête" préliminaire, a ajouté le procureur de Dijon.
Selon lui, "Mme Sébire était très entourée" par sa famille "mais on n'est pas sûr qu'au moment de son décès sa fille ait été présente" alors que c'est elle "qui a découvert le corps", a précisé M. Alacchi. Le procureur a ajouté que le point presse, initialement annoncé pour ce jeudi matin à 10H00 au TGI de Dijon, n'aurait pas lieu.
Le corps de Mme Sébire, mère de famille de 52 ans qui souffrait d'une tumeur incurable et avait sollicité le droit de recourir à l'euthanasie active, a été découvert mercredi en fin d'après-midi à son domicile de Plombières-les-Dijon (Côte d'Or).
La nouvelle secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a réaffirmé jeudi à France Info être "à titre personnel" favorable à la création d'une "commission nationale d'euthanasie à qui reviendrait le soin d'examiner les cas exceptionnels graves".
Jean-Luc Romero, le président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a fait part de sa "tristesse" et a salué une "femme d'exception" après le décès de Chantal Sébire, retrouvée morte mercredi à son domicile. "Même si c'était le souhait de mourir de Chantal, j'ai beaucoup de tristesse car c'(était) une femme d'exception, avec un caractère exceptionnel, une grande force, une volonté et une voix pour un combat formidable: celui de la fin de vie dans la dignité", a déclaré Jean-Luc Romero, joint au téléphone.
"Nous n'en connaissons pas les causes, nous allons effectuer des prélèvements et nous ferons des analyses, nous en saurons plus demain" (jeudi), a déclaré M. Allachi lors d'un point presse mercredi soir à Plombières-lès-Dijon. "Cette mort nous touche beaucoup", a-t-il ajouté.Le magistrat a précisé que le décès, qui a d'abord été annoncé de source policière à Paris, avait été "constaté à 19h30". Interrogé sur les hémorragies dont souffraient Mme Sébire lors de ses violentes crises, le procureur a indiqué "qu'à ce stade il n'exist (ait) pas d'éléments patents de signe d'hémorragie".
Cette mère de trois enfants, ex-professeur des écoles, souffrait depuis près de huit ans d'une tumeur incurable qui lui déformait le visage. Elle avait réclamé le droit de "mourir dans la dignité" et venait de confier son dossier à l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).
La justice avait rejeté lundi dernier la demande d'euthanasie de la malade.
Dans son ordonnance, le premier vice-président du Tribunal de grande instance de Dijon, René Jaillet, avait souligné que, "même si la dégradation physique de Mme Sébire, mérite la compassion, le juge en l'état de la législation française ne peut que rejeter sa demande". Cette décision avait ébranlé Mme Sébire qui n'avait pu se rendre au tribunal pour entendre le délibéré, tant les souffrances physiques s'intensifiaient depuis quelques jours.
Elle avait affirmé à l'AFP qu'elle était "au bout du rouleau" et indiqué qu'elle restait désormais "alitée" tout en se disant déterminée à "améliorer la loi Leonetti" afin de permettre l'euthanasie active dans les cas exceptionnels, car elle se disait opposée au suicide et au placement en coma artificiel.
Plus tôt dans la journée, le président Nicolas Sarkozy avait reçu son médecin traitant, le Dr Emmanuel Debost, en présence notamment du professeur Arnold Munnich, son conseiller pour les affaires médicales, et du professeur Daniel Brasnu, spécialiste de la maladie dont souffrait Mme Sébire. Nicolas Sarkozy avait demandé qu'un "nouvel avis" soit donné "par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau".
"J'ai combattu cette tumeur pendant sept ans, je ne veux pas qu'elle ait le dernier mot. Je veux pouvoir faire la fête une dernière fois avec mes enfants et à l'aube je veux m'endormir", avait récemment confié Chantal Sébire. Elle n'en aura pas eu le temps. Elle est partie seule, à quelques dizaines de mètres du canal de Bourgogne sur lequel donnaient les fenêtres de son salon.
yahoo.com
Selon lui, "Mme Sébire était très entourée" par sa famille "mais on n'est pas sûr qu'au moment de son décès sa fille ait été présente" alors que c'est elle "qui a découvert le corps", a précisé M. Alacchi. Le procureur a ajouté que le point presse, initialement annoncé pour ce jeudi matin à 10H00 au TGI de Dijon, n'aurait pas lieu.
Le corps de Mme Sébire, mère de famille de 52 ans qui souffrait d'une tumeur incurable et avait sollicité le droit de recourir à l'euthanasie active, a été découvert mercredi en fin d'après-midi à son domicile de Plombières-les-Dijon (Côte d'Or).
La nouvelle secrétaire d'Etat à la Famille, Nadine Morano, a réaffirmé jeudi à France Info être "à titre personnel" favorable à la création d'une "commission nationale d'euthanasie à qui reviendrait le soin d'examiner les cas exceptionnels graves".
Jean-Luc Romero, le président de l'association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) a fait part de sa "tristesse" et a salué une "femme d'exception" après le décès de Chantal Sébire, retrouvée morte mercredi à son domicile. "Même si c'était le souhait de mourir de Chantal, j'ai beaucoup de tristesse car c'(était) une femme d'exception, avec un caractère exceptionnel, une grande force, une volonté et une voix pour un combat formidable: celui de la fin de vie dans la dignité", a déclaré Jean-Luc Romero, joint au téléphone.
"Nous n'en connaissons pas les causes, nous allons effectuer des prélèvements et nous ferons des analyses, nous en saurons plus demain" (jeudi), a déclaré M. Allachi lors d'un point presse mercredi soir à Plombières-lès-Dijon. "Cette mort nous touche beaucoup", a-t-il ajouté.Le magistrat a précisé que le décès, qui a d'abord été annoncé de source policière à Paris, avait été "constaté à 19h30". Interrogé sur les hémorragies dont souffraient Mme Sébire lors de ses violentes crises, le procureur a indiqué "qu'à ce stade il n'exist (ait) pas d'éléments patents de signe d'hémorragie".
Cette mère de trois enfants, ex-professeur des écoles, souffrait depuis près de huit ans d'une tumeur incurable qui lui déformait le visage. Elle avait réclamé le droit de "mourir dans la dignité" et venait de confier son dossier à l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité).
La justice avait rejeté lundi dernier la demande d'euthanasie de la malade.
Dans son ordonnance, le premier vice-président du Tribunal de grande instance de Dijon, René Jaillet, avait souligné que, "même si la dégradation physique de Mme Sébire, mérite la compassion, le juge en l'état de la législation française ne peut que rejeter sa demande". Cette décision avait ébranlé Mme Sébire qui n'avait pu se rendre au tribunal pour entendre le délibéré, tant les souffrances physiques s'intensifiaient depuis quelques jours.
Elle avait affirmé à l'AFP qu'elle était "au bout du rouleau" et indiqué qu'elle restait désormais "alitée" tout en se disant déterminée à "améliorer la loi Leonetti" afin de permettre l'euthanasie active dans les cas exceptionnels, car elle se disait opposée au suicide et au placement en coma artificiel.
Plus tôt dans la journée, le président Nicolas Sarkozy avait reçu son médecin traitant, le Dr Emmanuel Debost, en présence notamment du professeur Arnold Munnich, son conseiller pour les affaires médicales, et du professeur Daniel Brasnu, spécialiste de la maladie dont souffrait Mme Sébire. Nicolas Sarkozy avait demandé qu'un "nouvel avis" soit donné "par un collège de professionnels de la santé du plus haut niveau".
"J'ai combattu cette tumeur pendant sept ans, je ne veux pas qu'elle ait le dernier mot. Je veux pouvoir faire la fête une dernière fois avec mes enfants et à l'aube je veux m'endormir", avait récemment confié Chantal Sébire. Elle n'en aura pas eu le temps. Elle est partie seule, à quelques dizaines de mètres du canal de Bourgogne sur lequel donnaient les fenêtres de son salon.
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