L'annonce qu'un quota allait être imposé aux acteurs arabes en Egypte a provoqué une vive polémique dans ce pays considéré comme le Hollywood du monde arabe, mais dont le nationalisme à fleur de peau est célèbre.
Le syndicat ne délivrera plus d'autorisation de travail "à beaucoup d'Arabes venus travailler dans le domaine artistique parce qu'ils prennent la place des artistes égyptiens sortis de l'Institut supérieur du cinéma et du théâtre", a déclaré M. Zaki.
"Il y a beaucoup de jeunes femmes qui se sont introduites dans le cinéma et la télévision et qui n'ont aucun rapport avec l'art", a-t-il clamé.
Les acteurs arabes sont nombreux à tenter leur chance en Egypte, sur les traces des stars de l'âge d'or du cinéma égyptien. De jeunes talents arabes, comme le Syrien Tayem Al-Hassan, qui a incarné le roi Farouk dans un feuilleton à succès, ou la Tunisienne Hend Sabri sont même devenus des vedettes incontournables.
Un tollé de protestations a aussitôt suivi l'annonce du syndicat.
Il s'agit d'une décision "raciste (...), contraire à l'intérêt de l'industrie cinématographique et télévisuelle égyptienne", a dénoncé le secrétaire général de l'Union des producteurs arabes, Ibrahim Abou Zaki.
L'actrice tunisienne Dorra Zarrouq, qui réside en Egypte depuis deux ans et a déjà tourné avec des réalisateurs tels que Youssef Chahine et Yousri Nasrallah, se dit "très surprise".
"Je comprends qu'on veuille organiser le métier et protéger les droits des Egyptiens", explique-t-elle à l'AFP.
"Mais cette décision n'est pas la solution. Si elle devait être appliquée, je ne sais pas ce que je ferais, je ne peux pas rester en Egypte pour ne faire qu'un film par an. Ce serait injuste", affirme-t-elle, ajoutant que c'est aux réalisateurs de choisir l'acteur, et non au syndicat.
Face aux protestations, Achraf Zaki a tenté de nuancer ses propos, affirmant à l'AFP qu'il ne s'opposerait jamais "à ce que des artistes de l'envergure de Tayem Al-Hassan (...) ou Hend Sabri prennent part à plus d'une oeuvre par an, parce que ce sont de vrais artistes".
"La décision de Zaki n'est pas dirigée contre les Arabes, elle vise à éviter que les artistes égyptiens ne se retrouvent au chômage", affirme pour sa part un éditorialiste du quotidien Al-Akhbar, Galal al-Sayyed, en parlant de l'"invasion" des acteurs arabes.
Jouant sur la fibre puritaine d'un pays de plus en plus conservateur, M. Sayyed estime nécessaire de défendre les "talents égyptiens qui s'appuient sur l'art et l'interprétation et non sur la nudité ou la prostitution".
Une réunion organisée jeudi par le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, avec les responsables du secteur du cinéma pour statuer sur la question n'a pas abouti.
"L'Egypte est la capitale culturelle, politique et sociale du monde arabe et nous n'accepterons de sacrifier aucune" de ces attributions, a déclaré M. Hosni à l'issue de la réunion.
Les parties ont reconnu "que certains termes avaient été prononcés involontairement et qu'ils ne concernaient pas du tout les stars arabes ou égyptiennes", a-t-il ajouté, précisant que l'affaire serait de nouveau examinée la semaine prochaine.
Entre-temps, le ministère du Commerce s'est emparé de l'affaire, affirmant que la décision du syndicat est contraire à la libéralisation des services prônée par les accords interarabes et les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Samiha Fawzi, adjointe du ministre, a également souligné que cela aurait des conséquences négatives sur les relations et investissements avec les autres pays arabes.
Source: news.yahoo.com
Le syndicat ne délivrera plus d'autorisation de travail "à beaucoup d'Arabes venus travailler dans le domaine artistique parce qu'ils prennent la place des artistes égyptiens sortis de l'Institut supérieur du cinéma et du théâtre", a déclaré M. Zaki.
"Il y a beaucoup de jeunes femmes qui se sont introduites dans le cinéma et la télévision et qui n'ont aucun rapport avec l'art", a-t-il clamé.
Les acteurs arabes sont nombreux à tenter leur chance en Egypte, sur les traces des stars de l'âge d'or du cinéma égyptien. De jeunes talents arabes, comme le Syrien Tayem Al-Hassan, qui a incarné le roi Farouk dans un feuilleton à succès, ou la Tunisienne Hend Sabri sont même devenus des vedettes incontournables.
Un tollé de protestations a aussitôt suivi l'annonce du syndicat.
Il s'agit d'une décision "raciste (...), contraire à l'intérêt de l'industrie cinématographique et télévisuelle égyptienne", a dénoncé le secrétaire général de l'Union des producteurs arabes, Ibrahim Abou Zaki.
L'actrice tunisienne Dorra Zarrouq, qui réside en Egypte depuis deux ans et a déjà tourné avec des réalisateurs tels que Youssef Chahine et Yousri Nasrallah, se dit "très surprise".
"Je comprends qu'on veuille organiser le métier et protéger les droits des Egyptiens", explique-t-elle à l'AFP.
"Mais cette décision n'est pas la solution. Si elle devait être appliquée, je ne sais pas ce que je ferais, je ne peux pas rester en Egypte pour ne faire qu'un film par an. Ce serait injuste", affirme-t-elle, ajoutant que c'est aux réalisateurs de choisir l'acteur, et non au syndicat.
Face aux protestations, Achraf Zaki a tenté de nuancer ses propos, affirmant à l'AFP qu'il ne s'opposerait jamais "à ce que des artistes de l'envergure de Tayem Al-Hassan (...) ou Hend Sabri prennent part à plus d'une oeuvre par an, parce que ce sont de vrais artistes".
"La décision de Zaki n'est pas dirigée contre les Arabes, elle vise à éviter que les artistes égyptiens ne se retrouvent au chômage", affirme pour sa part un éditorialiste du quotidien Al-Akhbar, Galal al-Sayyed, en parlant de l'"invasion" des acteurs arabes.
Jouant sur la fibre puritaine d'un pays de plus en plus conservateur, M. Sayyed estime nécessaire de défendre les "talents égyptiens qui s'appuient sur l'art et l'interprétation et non sur la nudité ou la prostitution".
Une réunion organisée jeudi par le ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, avec les responsables du secteur du cinéma pour statuer sur la question n'a pas abouti.
"L'Egypte est la capitale culturelle, politique et sociale du monde arabe et nous n'accepterons de sacrifier aucune" de ces attributions, a déclaré M. Hosni à l'issue de la réunion.
Les parties ont reconnu "que certains termes avaient été prononcés involontairement et qu'ils ne concernaient pas du tout les stars arabes ou égyptiennes", a-t-il ajouté, précisant que l'affaire serait de nouveau examinée la semaine prochaine.
Entre-temps, le ministère du Commerce s'est emparé de l'affaire, affirmant que la décision du syndicat est contraire à la libéralisation des services prônée par les accords interarabes et les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC).
Samiha Fawzi, adjointe du ministre, a également souligné que cela aurait des conséquences négatives sur les relations et investissements avec les autres pays arabes.
Source: news.yahoo.com
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