L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF) ont appelé vendredi à offrir les moyens d'accès à l'eau potable et à l'assainissement de base à 138 millions de personnes supplémentaires chaque année jusqu'en 2015, c'est-à-dire à près de deux milliards de personnes en tout.
Dans un communiqué de presse publié vendredi à Genève, ces deux institutions ont souligné que l'accès à l'eau potable et aux moyens d'assainissement devenait une composante prioritaire de la planification du développement et constituait le seul moyen possible d'assurer le développement durable en milieu urbain.
Selon le communiqué, l'absence d'eau potable et de moyens d'assainissement adéquats, 1,9 million d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de maladies diarrhéiques dans les pays les plus pauvres, soit plus de 5 000 décès par jour. Dans près de 90% des cas, le manque d'eau et de moyens d'assainissement adéquats est en cause.
Le risque de décès par diarrhée d'un nourrisson en Afrique subsaharienne est 500 fois plus élevé que dans un pays développé. La diarrhée peut conduire à une malnutrition grave, un phénomène qui contribue chaque année à 6 millions de décès d'enfants, c'est- à-dire à plus de la moitié de la mortalité de l'enfant dans le monde.
Jusqu'ici, toujours selon le communiqué, l'accès aux moyens d'assainissement en Afrique subsaharienne n'a progressé que de 4% par an depuis 1990.
Pour réaliser l'objectif fixé par les Nations unies en 2015, on injecterait 84 milliards de dollars supplémentaires dans l'économie des pays en voie de développement, ont fait remarquer l'OMS et l'UNICEF
Dans un communiqué de presse publié vendredi à Genève, ces deux institutions ont souligné que l'accès à l'eau potable et aux moyens d'assainissement devenait une composante prioritaire de la planification du développement et constituait le seul moyen possible d'assurer le développement durable en milieu urbain.
Selon le communiqué, l'absence d'eau potable et de moyens d'assainissement adéquats, 1,9 million d'enfants de moins de cinq ans meurent chaque année de maladies diarrhéiques dans les pays les plus pauvres, soit plus de 5 000 décès par jour. Dans près de 90% des cas, le manque d'eau et de moyens d'assainissement adéquats est en cause.
Le risque de décès par diarrhée d'un nourrisson en Afrique subsaharienne est 500 fois plus élevé que dans un pays développé. La diarrhée peut conduire à une malnutrition grave, un phénomène qui contribue chaque année à 6 millions de décès d'enfants, c'est- à-dire à plus de la moitié de la mortalité de l'enfant dans le monde.
Jusqu'ici, toujours selon le communiqué, l'accès aux moyens d'assainissement en Afrique subsaharienne n'a progressé que de 4% par an depuis 1990.
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