Ce sont les jeunes qui paient le plus lourd tribu à cette brusque poussée du chômage avec une hausse du nombre de demandeurs d'emploi de 4,3% chez les moins de 25 ans en octobre, 8,3% sur un an, selon les statistiques de l'ANPE communiquées par Bercy. Le nombre de chômeurs de longue durée (inscrits depuis un à deux ans) est lui en hausse de 2,6%.
Confrontée à ces chiffres, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a rappelé la mise en place "prochaine" d'un "plan de relance de grande ampleur".
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, estime de son côté que le gouvernement "continue de nier la réalité en prétendant que la France n'est pas en récession" et dénonce "la politique économique du président de la République", qu'elle juge "injuste et inefficace".
Avec 2.004.500 demandeurs d'emplois inscrits en catégorie-1 fin octobre, la France repasse la barre symbolique des deux millions de chômeurs sous laquelle elle était passée officiellement dans les statistiques depuis mai 2007.
Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie-1 est en hausse de 4,4% selon les chiffres communiqués par Bercy. Il s'agit du sixième mois consécutif de hausse cette année, après celles de mai (+0,3%), juin (+0,2%), juillet (+0,1%), août (+2,2%), et septembre (+0,4%).
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, Christine Lagarde s'est déclarée "particulièrement attentive à cette augmentation du chômage alors que sévit une crise financière mondiale".
Elle a confirmé la mise en œuvre de 100.000 contrats aidés en 2009 et l'extension "prochaine aux bassins d'emploi en difficulté le dispositif du contrat de transition professionnelle".
"Pour rétablir la confiance et défendre l'emploi dans la crise actuelle, un plan de relance de grande ampleur sera annoncé très prochainement", a encore souligné la ministre. Selon elle, "ce plan sera axé sur le soutien à l'investissement des entreprises, garant durable de créations d'emplois".
"Alors que la ministre de l'Economie et des Finances continue de nier la réalité en prétendant que la France n'est pas en récession, les chiffres du chômage (...) confirment la gravité de la crise économique dans laquelle s'enfonce notre pays", estime pour sa part Martine Aubry dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Le Parti socialiste "dénonce la politique économique du président de la République injuste et inefficace, qui a fragilisé notre pays avant même la crise financière et qui aujourd'hui lui en fait subir plus durement qu'ailleurs les conséquences".
"Notre pays a besoin d'un sursaut qui passe par la relance immédiate du secteur de la construction", avec la mise en chantier de 300.000 logements sociaux et "le renforcement des dotations aux collectivités locales afin qu'elles puissent développer leurs programmes d'investissement", poursuit Mme Aubry dans son communiqué.
Le PS réclame par ailleurs "des mesures immédiates pour le pouvoir d'achat des français", et, pour financer tout cela, l'annulation de la loi d'exonération de charges sociales des heures supplémentaires (loi TEPA), ainsi que celle "d'une partie des niches fiscales de 70 milliards".
Source: Yahoo News
Confrontée à ces chiffres, la ministre de l'Economie Christine Lagarde a rappelé la mise en place "prochaine" d'un "plan de relance de grande ampleur".
La première secrétaire du PS, Martine Aubry, estime de son côté que le gouvernement "continue de nier la réalité en prétendant que la France n'est pas en récession" et dénonce "la politique économique du président de la République", qu'elle juge "injuste et inefficace".
Avec 2.004.500 demandeurs d'emplois inscrits en catégorie-1 fin octobre, la France repasse la barre symbolique des deux millions de chômeurs sous laquelle elle était passée officiellement dans les statistiques depuis mai 2007.
Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie-1 est en hausse de 4,4% selon les chiffres communiqués par Bercy. Il s'agit du sixième mois consécutif de hausse cette année, après celles de mai (+0,3%), juin (+0,2%), juillet (+0,1%), août (+2,2%), et septembre (+0,4%).
Dans un communiqué diffusé jeudi soir, Christine Lagarde s'est déclarée "particulièrement attentive à cette augmentation du chômage alors que sévit une crise financière mondiale".
Elle a confirmé la mise en œuvre de 100.000 contrats aidés en 2009 et l'extension "prochaine aux bassins d'emploi en difficulté le dispositif du contrat de transition professionnelle".
"Pour rétablir la confiance et défendre l'emploi dans la crise actuelle, un plan de relance de grande ampleur sera annoncé très prochainement", a encore souligné la ministre. Selon elle, "ce plan sera axé sur le soutien à l'investissement des entreprises, garant durable de créations d'emplois".
"Alors que la ministre de l'Economie et des Finances continue de nier la réalité en prétendant que la France n'est pas en récession, les chiffres du chômage (...) confirment la gravité de la crise économique dans laquelle s'enfonce notre pays", estime pour sa part Martine Aubry dans un communiqué diffusé jeudi soir.
Le Parti socialiste "dénonce la politique économique du président de la République injuste et inefficace, qui a fragilisé notre pays avant même la crise financière et qui aujourd'hui lui en fait subir plus durement qu'ailleurs les conséquences".
"Notre pays a besoin d'un sursaut qui passe par la relance immédiate du secteur de la construction", avec la mise en chantier de 300.000 logements sociaux et "le renforcement des dotations aux collectivités locales afin qu'elles puissent développer leurs programmes d'investissement", poursuit Mme Aubry dans son communiqué.
Le PS réclame par ailleurs "des mesures immédiates pour le pouvoir d'achat des français", et, pour financer tout cela, l'annulation de la loi d'exonération de charges sociales des heures supplémentaires (loi TEPA), ainsi que celle "d'une partie des niches fiscales de 70 milliards".
Source: Yahoo News
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