Organisés en petits groupes, les manifestants tentent, tant bien que mal, de forcer le dispositif de sécurité mis en place. Sans y parvenir. Les policiers antiémeute, qui contrôlent les alentours du palais, ne leur laissent aucune chance. « Reculez ! Faites demi-tour, ne restez pas là, aya bougez-vous ! », ordonne un officier de police. Nous sommes venus faire un rassemblement pacifique », lui réplique un syndicaliste, qui finit par être bousculé, avant que l’officier lui précise : « Nous suivons les ordres. » Des renforts des forces de maintien de l’ordre arrivent. En quelques minutes, ils dispersent les syndicalistes par la force.
Aucun des manifestants n’a pu rejoindre le lieu du rassemblement prévu à 11h. Face à cette mobilisation policière impressionnante, ils résistent. Certains retirent de leur sac des banderoles qu’ils exhibent en pleine rue avant que des policiers ne les leur arrachent à coups de poing. D’autres réussissent à échapper à la vigilance des policiers et montent les escaliers donnant sur la rue Docteur Saâdane longeant le palais. Mais l’accès est fermé par des haies de sécurité. Ils se rassemblent donc sur les escaliers, exhibant quelques banderoles sur lesquelles est écrit « Halte à la misère sociale » ou encore « Arrêtez le pourrissement » et scandant quelques slogans comme « Libertés syndicales » ou « Vives les syndicats autonomes ». Cela dure seulement quelques minutes, car les manifestants ont été vite roués de coups de matraque. De telles scènes défilent durant plus de 40 minutes. Les services de sécurité emploient tous les moyens pour disperser les manifestants, lesquels luttent cahin-caha contre la « répression » qui s’abat sur eux. N’arrivant plus à distinguer les manifestants des passants, les services de sécurité s’en prennent à tout le monde : femmes, enfants, vieilles et vieillards...
« on est prêt à aller en prison »
Au bout d’une quinzaine de minutes, ils repoussent les syndicalistes jusqu’à la Grande Poste, opérant au passage quelques arrestations...
Lire la suite: http://www.afrik.com/article14113.html
Aucun des manifestants n’a pu rejoindre le lieu du rassemblement prévu à 11h. Face à cette mobilisation policière impressionnante, ils résistent. Certains retirent de leur sac des banderoles qu’ils exhibent en pleine rue avant que des policiers ne les leur arrachent à coups de poing. D’autres réussissent à échapper à la vigilance des policiers et montent les escaliers donnant sur la rue Docteur Saâdane longeant le palais. Mais l’accès est fermé par des haies de sécurité. Ils se rassemblent donc sur les escaliers, exhibant quelques banderoles sur lesquelles est écrit « Halte à la misère sociale » ou encore « Arrêtez le pourrissement » et scandant quelques slogans comme « Libertés syndicales » ou « Vives les syndicats autonomes ». Cela dure seulement quelques minutes, car les manifestants ont été vite roués de coups de matraque. De telles scènes défilent durant plus de 40 minutes. Les services de sécurité emploient tous les moyens pour disperser les manifestants, lesquels luttent cahin-caha contre la « répression » qui s’abat sur eux. N’arrivant plus à distinguer les manifestants des passants, les services de sécurité s’en prennent à tout le monde : femmes, enfants, vieilles et vieillards...
« on est prêt à aller en prison »
Au bout d’une quinzaine de minutes, ils repoussent les syndicalistes jusqu’à la Grande Poste, opérant au passage quelques arrestations...
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