Il s'agit de la céréale la plus cultivée dans le monde, devançant légèrement le riz et le blé.
Le maïs devient aussi la deuxième grande céréale nourricière après le riz dont le génome est séquencé. Les Etats-Unis fournissent 44% de la production mondiale avec plus de 282 millions de tonnes en 2005.
"Ce premier séquençage du maïs est exaltant (...) car les scientifiques vont pouvoir analyser de façon précise et efficace le génome de la plante pour trouver des moyens d'améliorer sa culture et d'accroître ses rendements ainsi que sa résistance à la sécheresse et aux maladies", a expliqué Richard Wilson de l'Université Washington à St Louis (Missouri, centre) qui a conduit ce projet.
La première ébauche comprend environ 95% du génome du maïs et les chercheurs vont consacrer le restant de l'argent alloué à ce projet à peaufiner et finaliser le séquençage, selon ce scientifique.
"Quelques petites parties du génome sont encore manquantes (...) mais virtuellement toutes les informations sont là. Il y aura sans doute des modifications mineures aux séquences génétiques, nous ne nous attendons pas à des changements majeurs", a précisé Richard Wilson.
Le groupe de recherche a séquencé le génome d'une variété de maïs appelée B73 développée par les services de l'agriculture de l'Etat d'Iowa (centre) il y a plusieurs décennies.
Ce maïs, qui a un haut rendement, est très cultivé et fait également l'objet de nombreuses recherches en laboratoire.
"Le séquençage du génome va aider à décoder les secrets de la biologie du maïs, des informations qui peuvent être utilisées pour trouver les gènes qui rendent par exemple le maïs plus nutritif ou plus productif d'éthanol", a souligné Ralph Quadrano, un biologiste de l'Université Washington à St Louis et doyen de la faculté de biologie.
Le séquençage du maïs a été une tâche particulièrement ardue en raison de la taille de son génome et de la complexité des combinaisons génétiques.
Environ 80% des segments d'ADN sont répétés et le génome de maïs compte de 50.000 à 60.000 gènes, soit environ le double que pour le génome humain.
Richard Wilson présentera officiellement les résultats de ces travaux le 28 février à la conférence annuelle de génétique du maïs à Washington, précise le communiqué publié mardi sur le site internet de l'université.
Ce projet de 29,5 millions de dollars a été lancé en 2005 et est financé par la Fondation nationale américaine des sciences (NSF) ainsi que par les ministères américains de l'Agriculture et de l'Energie.
L'équipe de recherche compte également des scientifiques de l'université d'Arizona (sud-ouest), du Cold Spring Harbor Laboratory à New York (nord-est) et de l'université d'Iowa (centre).
Yahoo.fr
Le maïs devient aussi la deuxième grande céréale nourricière après le riz dont le génome est séquencé. Les Etats-Unis fournissent 44% de la production mondiale avec plus de 282 millions de tonnes en 2005.
"Ce premier séquençage du maïs est exaltant (...) car les scientifiques vont pouvoir analyser de façon précise et efficace le génome de la plante pour trouver des moyens d'améliorer sa culture et d'accroître ses rendements ainsi que sa résistance à la sécheresse et aux maladies", a expliqué Richard Wilson de l'Université Washington à St Louis (Missouri, centre) qui a conduit ce projet.
La première ébauche comprend environ 95% du génome du maïs et les chercheurs vont consacrer le restant de l'argent alloué à ce projet à peaufiner et finaliser le séquençage, selon ce scientifique.
"Quelques petites parties du génome sont encore manquantes (...) mais virtuellement toutes les informations sont là. Il y aura sans doute des modifications mineures aux séquences génétiques, nous ne nous attendons pas à des changements majeurs", a précisé Richard Wilson.
Le groupe de recherche a séquencé le génome d'une variété de maïs appelée B73 développée par les services de l'agriculture de l'Etat d'Iowa (centre) il y a plusieurs décennies.
Ce maïs, qui a un haut rendement, est très cultivé et fait également l'objet de nombreuses recherches en laboratoire.
"Le séquençage du génome va aider à décoder les secrets de la biologie du maïs, des informations qui peuvent être utilisées pour trouver les gènes qui rendent par exemple le maïs plus nutritif ou plus productif d'éthanol", a souligné Ralph Quadrano, un biologiste de l'Université Washington à St Louis et doyen de la faculté de biologie.
Le séquençage du maïs a été une tâche particulièrement ardue en raison de la taille de son génome et de la complexité des combinaisons génétiques.
Environ 80% des segments d'ADN sont répétés et le génome de maïs compte de 50.000 à 60.000 gènes, soit environ le double que pour le génome humain.
Richard Wilson présentera officiellement les résultats de ces travaux le 28 février à la conférence annuelle de génétique du maïs à Washington, précise le communiqué publié mardi sur le site internet de l'université.
Ce projet de 29,5 millions de dollars a été lancé en 2005 et est financé par la Fondation nationale américaine des sciences (NSF) ainsi que par les ministères américains de l'Agriculture et de l'Energie.
L'équipe de recherche compte également des scientifiques de l'université d'Arizona (sud-ouest), du Cold Spring Harbor Laboratory à New York (nord-est) et de l'université d'Iowa (centre).
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