Le groupe Bourbon, société de services maritimes, et le Quai d'Orsay avaient confirmé auparavant que six Français faisaient partie des dix membres d'équipage d'un remorqueur pris en otage au large du Cameroun dans la nuit de jeudi à vendredi.
"J'ai personnellement mené l'attaque durant laquelle nous avons enlevé dix hommes que nous détenons alors que je vous parle", a déclaré le colonel Ebi Dari, chef du Conseil de sécurité et de défense du delta du Niger (CSDDN, mouvement rebelle).
"Si le gouvernement camerounais ne répond pas à nos demandes dans un délai de trois jours, nous commencerons à les tuer un par un", a-t-il ajouté. Il a précisé que l'attaque avait été lancée conjointement avec un groupe nommé les Combattants pour la liberté de Bakassi (BFF).
La péninsule de Bakassi, qui regorgerait de ressources pétrolières, a été restituée cette année au Cameroun par le Nigeria après des décennies de différend frontalier. Beaucoup d'habitants nigérians s'étaient opposés à cette cession et des milices armées semblables aux organisations du delta du Niger se sont soulevées.
Dari n'a pas précisé quelles étaient les revendications mais, par le passé, son groupe avait demandé au Cameroun et au Nigeria de renégocier les termes du jugement de la Cour internationale reconnaissant la cession au Cameroun de la péninsule de Bakassi.
Depuis, le CSDDN a demandé l'indemnisation des ressortissants nigérians de Bakassi qui ont choisi de quitter la péninsule et de s'installer dans leur pays. Il réclame également la libération de deux de ses membres capturés par les autorités camerounaises lors d'une attaque.
Outre les six Français, les autres personnes détenues sont deux Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais, précisent la société et le ministère français des Affaires étrangères dans des communiqués.
Selon Bourbon, des hommes armés ont abordé vers minuit vendredi, à bord de trois hors-bord, un remorqueur de la société, le Sagitta, qui était "en support d'une opération de chargement de brut sur un champ pétrolier au large de la péninsule de Bakassi", à environ 180 km de Douala, principal port camerounais.
Le Quai d'Orsay a précise dans un communiqué que les autorités se mobilisaient à Paris, ainsi qu'à Yaoundé et Douala, pour travailler à la libération des otages dans les délais les plus brefs.
"Le Centre de crise et le consulat général de France à Douala sont en contact étroit avec l'entreprise employant nos ressortissants et avec leurs familles", ajoute le communiqué.
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a déclaré à la presse que les autorités resteraient discrètes sur leurs opérations. "Il y a un principe simple: moins vous en dites, plus vous préservez la sécurité de nos compatriotes", a-t-il dit en marge d'une conférence sur l'Europe de la Défense à Marseille.
La région du golfe de Guinée, qui abrite de nombreuses infrastructures pétrolières, est régulièrement le théâtre d'attaques contre des intérêts étrangers. En 2008, des attaques de ce type se sont produites au Nigeria, en Guinée équatoriale et au Bénin.
Source: Yahoo News
"J'ai personnellement mené l'attaque durant laquelle nous avons enlevé dix hommes que nous détenons alors que je vous parle", a déclaré le colonel Ebi Dari, chef du Conseil de sécurité et de défense du delta du Niger (CSDDN, mouvement rebelle).
"Si le gouvernement camerounais ne répond pas à nos demandes dans un délai de trois jours, nous commencerons à les tuer un par un", a-t-il ajouté. Il a précisé que l'attaque avait été lancée conjointement avec un groupe nommé les Combattants pour la liberté de Bakassi (BFF).
La péninsule de Bakassi, qui regorgerait de ressources pétrolières, a été restituée cette année au Cameroun par le Nigeria après des décennies de différend frontalier. Beaucoup d'habitants nigérians s'étaient opposés à cette cession et des milices armées semblables aux organisations du delta du Niger se sont soulevées.
Dari n'a pas précisé quelles étaient les revendications mais, par le passé, son groupe avait demandé au Cameroun et au Nigeria de renégocier les termes du jugement de la Cour internationale reconnaissant la cession au Cameroun de la péninsule de Bakassi.
Depuis, le CSDDN a demandé l'indemnisation des ressortissants nigérians de Bakassi qui ont choisi de quitter la péninsule et de s'installer dans leur pays. Il réclame également la libération de deux de ses membres capturés par les autorités camerounaises lors d'une attaque.
Outre les six Français, les autres personnes détenues sont deux Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais, précisent la société et le ministère français des Affaires étrangères dans des communiqués.
Selon Bourbon, des hommes armés ont abordé vers minuit vendredi, à bord de trois hors-bord, un remorqueur de la société, le Sagitta, qui était "en support d'une opération de chargement de brut sur un champ pétrolier au large de la péninsule de Bakassi", à environ 180 km de Douala, principal port camerounais.
Le Quai d'Orsay a précise dans un communiqué que les autorités se mobilisaient à Paris, ainsi qu'à Yaoundé et Douala, pour travailler à la libération des otages dans les délais les plus brefs.
"Le Centre de crise et le consulat général de France à Douala sont en contact étroit avec l'entreprise employant nos ressortissants et avec leurs familles", ajoute le communiqué.
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a déclaré à la presse que les autorités resteraient discrètes sur leurs opérations. "Il y a un principe simple: moins vous en dites, plus vous préservez la sécurité de nos compatriotes", a-t-il dit en marge d'une conférence sur l'Europe de la Défense à Marseille.
La région du golfe de Guinée, qui abrite de nombreuses infrastructures pétrolières, est régulièrement le théâtre d'attaques contre des intérêts étrangers. En 2008, des attaques de ce type se sont produites au Nigeria, en Guinée équatoriale et au Bénin.
Source: Yahoo News
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