Le gouverneur de la Banque centrale européenne Jean Claude Trichet, le président de la commission européenne José Manuel Barroso étaient également présents.
Reçu auparavant par Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown a assisté au début du sommet, avant de quitter l'Elysée.
Les Quinze pourraient prendre exemple sur le plan britannique de sauvegarde des banques annoncé cette semaine.
Londres a rendu public un plan gouvernemental de 50 milliards de livres (64 milliards d'euros) visant à procéder à la nationalisation partielle de grandes banques, avec également la promesse des autorités de garantir les prêts entre banques à hauteur de 250 milliards de livres (320 milliards d'euros) pour soutenir le secteur.
Selon un projet de déclaration, les 15 pourraient s'engager à garantir, "pour une période provisoire", les dettes futures des banques, afin de les encourager à faire à nouveau des prêts. Selon le projet de déclaration, ces mécanismes seraient toutefois temporaires, jusqu'au 31 décembre 2009.
"Aujourd'hui nous avons discuté d'un plan, un plan global, qui prévoirait non seulement plus de liquidités pour le marché financier, mais aussi une recapitalisation des banques", a expliqué M. Brown lors d'une conférence de presse. Par ailleurs, "ce qui est crucial selon moi", il s'agit de "reprendre le financement des entreprises et des emprunts immobiliers avec une garantie donnée par les gouvernement", a-t-il ajouté.
"Les yeux du monde sont tournés vers nos gouvernements pour qu'ils rétablissent la confiance sur les marchés financiers. Les décisions que nous prendrons dans les prochains jours nous affecteront pendant plusieurs années", a averti le Premier ministre britannique.
"Notre réunion d'aujourd'hui est un signal capital pour les marchés", a souligné la chancelière allemande Angela Merkel à son arrivée, en plaidant pour une "démarche coordonnée" de l'Eurogroupe.
"La crise ne nous laisse pas d'autre alternative que de prendre des mesures fortes", a souligné de son côté le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. "Je trouve que ce que fait la Grande-Bretagne est utile. Nous devons tenir compte de cette expérience", a-t-il ajouté.
A ses yeux, "le plus important, c'est que nous ayons des liquidités plus importantes dans le marché interbancaire, qui est entièrement asséché. Il s'agit aussi que les banques centrales mettent à disposition des liquidités" pour les banques, a-t-il ajouté.
"Nous recevons Gordon Brown pour lui expliquer ce que nous allons proposer à l'Eurogroupe", a déclaré Nicolas Sarkozy en accueillant José Manuel Barroso dans la cour de l'Elysée avant un entretien avec Gordon Brown précédant le sommet. "J'attends un plan ambitieux, coordonné, qui apporte des solutions" et lors du Conseil européen "mercredi nous essaierons d'entraîner toute l'Europe" dans ce plan, a expliqué le président en exercice de l'UE. Il a souhaité que "l'Europe parle d'une seule voix pour le monde parce que la crise est mondiale".
Entre-temps, "lundi, j'aurai l'occasion, pour la France, d'annoncer un certain nombre de mesures", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Le "Parisien Dimanche" avait annoncé dimanche qu'un conseil des ministres extraordinaire consacré à la financière aurait lieu lundi dans la foulée de cette réunion de l'Eurogroupe.
"Les ministres des Finances au niveau du G7 (réunis vendredi à Washington) ont pris des bonnes décisions. Mais je crois que nous devons aller au-delà en nous appuyant sur ces principes, mais en ayant un plan plus détaillé pour la zone euro et pour l'Europe", a déclaré pour sa part M. Barroso.
Il a espéré que les décisions prises à Paris "seront une base pour notre décision commune mercredi prochain à 27".
Ce que les Européens vont tenter de définir dimanche, c'est "une démarche concertée des Etats-membres", avait expliqué samedi Angela Merkel. "Nous aurons une boîte à outils commune", mais "chaque pays pourra utiliser ces outils pour répondre aux situations particulières de chaque pays", a-t-elle ajouté.
Source: Yahoo News
Reçu auparavant par Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Gordon Brown a assisté au début du sommet, avant de quitter l'Elysée.
Les Quinze pourraient prendre exemple sur le plan britannique de sauvegarde des banques annoncé cette semaine.
Londres a rendu public un plan gouvernemental de 50 milliards de livres (64 milliards d'euros) visant à procéder à la nationalisation partielle de grandes banques, avec également la promesse des autorités de garantir les prêts entre banques à hauteur de 250 milliards de livres (320 milliards d'euros) pour soutenir le secteur.
Selon un projet de déclaration, les 15 pourraient s'engager à garantir, "pour une période provisoire", les dettes futures des banques, afin de les encourager à faire à nouveau des prêts. Selon le projet de déclaration, ces mécanismes seraient toutefois temporaires, jusqu'au 31 décembre 2009.
"Aujourd'hui nous avons discuté d'un plan, un plan global, qui prévoirait non seulement plus de liquidités pour le marché financier, mais aussi une recapitalisation des banques", a expliqué M. Brown lors d'une conférence de presse. Par ailleurs, "ce qui est crucial selon moi", il s'agit de "reprendre le financement des entreprises et des emprunts immobiliers avec une garantie donnée par les gouvernement", a-t-il ajouté.
"Les yeux du monde sont tournés vers nos gouvernements pour qu'ils rétablissent la confiance sur les marchés financiers. Les décisions que nous prendrons dans les prochains jours nous affecteront pendant plusieurs années", a averti le Premier ministre britannique.
"Notre réunion d'aujourd'hui est un signal capital pour les marchés", a souligné la chancelière allemande Angela Merkel à son arrivée, en plaidant pour une "démarche coordonnée" de l'Eurogroupe.
"La crise ne nous laisse pas d'autre alternative que de prendre des mesures fortes", a souligné de son côté le chancelier autrichien Alfred Gusenbauer. "Je trouve que ce que fait la Grande-Bretagne est utile. Nous devons tenir compte de cette expérience", a-t-il ajouté.
A ses yeux, "le plus important, c'est que nous ayons des liquidités plus importantes dans le marché interbancaire, qui est entièrement asséché. Il s'agit aussi que les banques centrales mettent à disposition des liquidités" pour les banques, a-t-il ajouté.
"Nous recevons Gordon Brown pour lui expliquer ce que nous allons proposer à l'Eurogroupe", a déclaré Nicolas Sarkozy en accueillant José Manuel Barroso dans la cour de l'Elysée avant un entretien avec Gordon Brown précédant le sommet. "J'attends un plan ambitieux, coordonné, qui apporte des solutions" et lors du Conseil européen "mercredi nous essaierons d'entraîner toute l'Europe" dans ce plan, a expliqué le président en exercice de l'UE. Il a souhaité que "l'Europe parle d'une seule voix pour le monde parce que la crise est mondiale".
Entre-temps, "lundi, j'aurai l'occasion, pour la France, d'annoncer un certain nombre de mesures", a ajouté Nicolas Sarkozy.
Le "Parisien Dimanche" avait annoncé dimanche qu'un conseil des ministres extraordinaire consacré à la financière aurait lieu lundi dans la foulée de cette réunion de l'Eurogroupe.
"Les ministres des Finances au niveau du G7 (réunis vendredi à Washington) ont pris des bonnes décisions. Mais je crois que nous devons aller au-delà en nous appuyant sur ces principes, mais en ayant un plan plus détaillé pour la zone euro et pour l'Europe", a déclaré pour sa part M. Barroso.
Il a espéré que les décisions prises à Paris "seront une base pour notre décision commune mercredi prochain à 27".
Ce que les Européens vont tenter de définir dimanche, c'est "une démarche concertée des Etats-membres", avait expliqué samedi Angela Merkel. "Nous aurons une boîte à outils commune", mais "chaque pays pourra utiliser ces outils pour répondre aux situations particulières de chaque pays", a-t-elle ajouté.
Source: Yahoo News
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