C'est un cahier Clairefontaine bleu, marqué « Carla B brouillons français 3 ». Il est couvert de couplets amorcés, de strophes raturées, de papiers collés après avoir été couverts de rimes. Ainsi travaille Carla Bruni la chanteuse. « J'abandonne en route 80 % de ces textes », explique-t-elle. Pendant la phase d'écriture, elle enregistre aussi de 30 à 40 débuts de musique, à la guitare, sur un Dictaphone. Puis, en quinze jours, elle tourne les pages de son cahier et « ajuste » ses mélodies et ses couplets pour composer des maquettes.
L'histoire secrète de Comme si de rien n'était a commencé en août 2007, quand l'agent artistique Bertrand de Labbey (patron d'Artmedia) appelle le producteur Dominique Blanc-Francard et lui propose l'album de Carla Bruni. « J'ai accepté tout de suite ! J'aurais adoré faire le deuxième CD de Carla, No Promises. J'avais déjà enregistré le son du DVD de son spectacle au Trianon, qui n'est finalement pas sorti mais a été diffusé à la télé. » Dans le cadre d'un hommage anglophone à Serge Gainsbourg, Monsieur Gainsbourg revisited, Carla Bruni passe au studio de Blanc-Francard pour enregistrer Those Little Things (Ces petits riens). Elle tombe en pâmoison devant le micro et achète le même. « Quand je crée, j'ai trop de doutes pour travailler avec quelqu'un qui m'en ajoute. Dominique me tranquillise », précise-t-elle pour expliquer son entente avec « DBF ». S'éloigne Louis Bertignac, le complice des deux premiers albums, qui a envie de passer à autre chose, mais écoutera le disque à peine achevé.
Blanc-Francard, au fur et à mesure qu'il reçoit les maquettes, demande par SMS à la chanteuse s'il peut modifier les structures et les tonalités : « Change ce que tu veux », répond-elle. L'album est enregistré en live, en quatre semaines, mais ce travail est précédé, à la fin de 2007, par un mois de préproduction. « C'est alors qu'on a appris sa liaison avec Nicolas Sarkozy, se souvient DBF. Je me suis dit : "Le disque est planté"... » Il travaille alors les musiques des huit chansons déjà remises par Carla Bruni, qui lui envoie un SMS : « On va le faire, ce disque ! » « Pas une seconde je n'ai pensé renoncer, assure-t-elle. Je voulais même aller le plus vite possible. » « On commence les séances d'enregistrement entre 11 et 13 heures avec les musiciens, raconte Blanc-Francard, puis Carla arrive vers 13 h 30, écoute les musiques... Après son feu vert, elle passe derrière le micro ; trois ou quatre prises suffisent. Elle a peur. Elle bavarde, papote... C'est une vraie artiste. Elle répète : "Je ne vais pas y arriver !" Parfois, elle s'énerve contre elle-même : "Je chante comme un cochon volant !" » Puis elle a un problème de casque - elle a besoin de s'entendre fort. Deux titres par jour sont « mis en boîte ». « Sans souci », commente DBF.
Dans ce studio hanté par les services de sécurité, Nicolas Sarkozy passe parfois et écoute le travail accompli. « Il ne l'a pas écouté, il l'a subi ! Je lui ai cassé les oreilles avec ce disque, renchérit son épouse. D'ailleurs, je le remercie dans l'album. Vivre avec une artiste, c'est devoir la porter, la rassurer. Après sa journée de vingt heures, je l'ennuyais avec mes soucis de tempo et de sol majeur. »
Source: Yahoo News
L'histoire secrète de Comme si de rien n'était a commencé en août 2007, quand l'agent artistique Bertrand de Labbey (patron d'Artmedia) appelle le producteur Dominique Blanc-Francard et lui propose l'album de Carla Bruni. « J'ai accepté tout de suite ! J'aurais adoré faire le deuxième CD de Carla, No Promises. J'avais déjà enregistré le son du DVD de son spectacle au Trianon, qui n'est finalement pas sorti mais a été diffusé à la télé. » Dans le cadre d'un hommage anglophone à Serge Gainsbourg, Monsieur Gainsbourg revisited, Carla Bruni passe au studio de Blanc-Francard pour enregistrer Those Little Things (Ces petits riens). Elle tombe en pâmoison devant le micro et achète le même. « Quand je crée, j'ai trop de doutes pour travailler avec quelqu'un qui m'en ajoute. Dominique me tranquillise », précise-t-elle pour expliquer son entente avec « DBF ». S'éloigne Louis Bertignac, le complice des deux premiers albums, qui a envie de passer à autre chose, mais écoutera le disque à peine achevé.
Blanc-Francard, au fur et à mesure qu'il reçoit les maquettes, demande par SMS à la chanteuse s'il peut modifier les structures et les tonalités : « Change ce que tu veux », répond-elle. L'album est enregistré en live, en quatre semaines, mais ce travail est précédé, à la fin de 2007, par un mois de préproduction. « C'est alors qu'on a appris sa liaison avec Nicolas Sarkozy, se souvient DBF. Je me suis dit : "Le disque est planté"... » Il travaille alors les musiques des huit chansons déjà remises par Carla Bruni, qui lui envoie un SMS : « On va le faire, ce disque ! » « Pas une seconde je n'ai pensé renoncer, assure-t-elle. Je voulais même aller le plus vite possible. » « On commence les séances d'enregistrement entre 11 et 13 heures avec les musiciens, raconte Blanc-Francard, puis Carla arrive vers 13 h 30, écoute les musiques... Après son feu vert, elle passe derrière le micro ; trois ou quatre prises suffisent. Elle a peur. Elle bavarde, papote... C'est une vraie artiste. Elle répète : "Je ne vais pas y arriver !" Parfois, elle s'énerve contre elle-même : "Je chante comme un cochon volant !" » Puis elle a un problème de casque - elle a besoin de s'entendre fort. Deux titres par jour sont « mis en boîte ». « Sans souci », commente DBF.
Dans ce studio hanté par les services de sécurité, Nicolas Sarkozy passe parfois et écoute le travail accompli. « Il ne l'a pas écouté, il l'a subi ! Je lui ai cassé les oreilles avec ce disque, renchérit son épouse. D'ailleurs, je le remercie dans l'album. Vivre avec une artiste, c'est devoir la porter, la rassurer. Après sa journée de vingt heures, je l'ennuyais avec mes soucis de tempo et de sol majeur. »
Source: Yahoo News
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