"Les autorités chinoises ont fait part à l'Union européenne de leur décision de demander le report du XIe Sommet Union européenne-Chine, prévu pour se tenir le 1er décembre prochain", a indiqué le Conseil de l'UE (organe représentant les 27 Etats de l'Union européenne, ndlr) dans un communiqué.
"Elles ont motivé leur décision par le fait que le dalaï Lama effectuerait au même moment une nouvelle visite dans plusieurs pays de l'Union et rencontrerait à cette occasion des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Union européenne ainsi que des présidents d'institutions européennes", selon le texte.
Le communiqué rappelle que le dalaï lama "doit participer à une réunion de Prix Nobel de la Paix à l'invitation de Lech Walesa", le 6 décembre à Gdansk (Pologne), réunion à laquelle doit participer le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE.
Le leader spirituel tibétain doit se rendre également dans d'autres pays de l'UE, dont la Belgique, siège des institutions européennes, et la République tchèque, sans qu'on sache exactement quelles autres rencontres avec des dirigeants européens sont prévues.
"L'Union européenne, qui s'était fixée des objectifs ambitieux pour le XIe Sommet Union européenne-Chine, prend acte et regrette cette décision de la Chine", a ajouté le communiqué.
Aucune nouvelle date n'a été fixée pour ce type de réunions. Les sommets UE-Chine se tiennent une fois par an, alternativement en Chine et dans le pays tenant la présidence de l'UE.
"La balle est dans le camp de la Chine, c'est elle qui a pris la responsabilité de reporter ce sommet. Pour nous, la porte reste ouverte", a indiqué une porte-parole de la présidence française de l'UE.
La Chine s'est toujours opposée aux rencontres entre le dalaï lama - Prix Nobel de la Paix 1989 pour sa lutte en faveur d'une autonomie substantielle pour le Tibet sous domination chinoise depuis 1950- et des dirigeants étrangers.
Le 20 novembre, son ministère des Affaires étrangères avait encore averti Paris des "fortes inquiétudes" chinoises provoquées par la rencontre prévue entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama.
Les relations franco-chinoises avaient connu une période de vives tensions après les émeutes du mois de mars au Tibet, avec des appels au boycott des produits français en Chine.
Se déclarant "choqué" par la répression chinoise, M. Sarkozy avait conditionné sa venue à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, en août, à la reprise du dialogue entre les Chinois et les représentants du dalaï lama.
La visite express à Pékin de M. Sarkozy à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, après la reprise du dialogue entre Pékin et les représentants du leader spirituel tibétain, avait cependant permis la réconciliation entre les deux pays.
L'absence de rencontre entre M. Sarkozy et le leader tibétain âgé de 73 ans à l'occasion de la visite de ce dernier en France en août avait ensuite été très critiquée par l'opposition française et les défenseurs des droits de l'Homme, accusant M. Sarkozy de ne pas vouloir fâcher la Chine.
Source: Dabio
"Elles ont motivé leur décision par le fait que le dalaï Lama effectuerait au même moment une nouvelle visite dans plusieurs pays de l'Union et rencontrerait à cette occasion des chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Union européenne ainsi que des présidents d'institutions européennes", selon le texte.
Le communiqué rappelle que le dalaï lama "doit participer à une réunion de Prix Nobel de la Paix à l'invitation de Lech Walesa", le 6 décembre à Gdansk (Pologne), réunion à laquelle doit participer le président français Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'UE.
Le leader spirituel tibétain doit se rendre également dans d'autres pays de l'UE, dont la Belgique, siège des institutions européennes, et la République tchèque, sans qu'on sache exactement quelles autres rencontres avec des dirigeants européens sont prévues.
"L'Union européenne, qui s'était fixée des objectifs ambitieux pour le XIe Sommet Union européenne-Chine, prend acte et regrette cette décision de la Chine", a ajouté le communiqué.
Aucune nouvelle date n'a été fixée pour ce type de réunions. Les sommets UE-Chine se tiennent une fois par an, alternativement en Chine et dans le pays tenant la présidence de l'UE.
"La balle est dans le camp de la Chine, c'est elle qui a pris la responsabilité de reporter ce sommet. Pour nous, la porte reste ouverte", a indiqué une porte-parole de la présidence française de l'UE.
La Chine s'est toujours opposée aux rencontres entre le dalaï lama - Prix Nobel de la Paix 1989 pour sa lutte en faveur d'une autonomie substantielle pour le Tibet sous domination chinoise depuis 1950- et des dirigeants étrangers.
Le 20 novembre, son ministère des Affaires étrangères avait encore averti Paris des "fortes inquiétudes" chinoises provoquées par la rencontre prévue entre Nicolas Sarkozy et le dalaï lama.
Les relations franco-chinoises avaient connu une période de vives tensions après les émeutes du mois de mars au Tibet, avec des appels au boycott des produits français en Chine.
Se déclarant "choqué" par la répression chinoise, M. Sarkozy avait conditionné sa venue à la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Pékin, en août, à la reprise du dialogue entre les Chinois et les représentants du dalaï lama.
La visite express à Pékin de M. Sarkozy à l'occasion de la cérémonie d'ouverture, après la reprise du dialogue entre Pékin et les représentants du leader spirituel tibétain, avait cependant permis la réconciliation entre les deux pays.
L'absence de rencontre entre M. Sarkozy et le leader tibétain âgé de 73 ans à l'occasion de la visite de ce dernier en France en août avait ensuite été très critiquée par l'opposition française et les défenseurs des droits de l'Homme, accusant M. Sarkozy de ne pas vouloir fâcher la Chine.
Source: Dabio
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